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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 09:45

Dejà, 8 jours,
ce jour
que j'etais à quelques heures
de mon retour sur Mulhouse
apres mon stage de perfectionnement
de reflexologie plantaire
....
et.
.le lendemain,le mardi  26 mai: 

c'etait l'AG de Delta revie,
 dont je suis le verificateur aux comptes...
Delta-revie, l
ce petit bip qui peut vous sauver la vie...
qui a eu un grand changement à savoir un demenagement,
hebergé qu'il etait avant par le groupe Arpège....
maintenant ,
dans d'autres murs loués,
 à une entreprise etrangère et commerciale....

Moi, qui aurait cru,
 avoir les gros yeux,
pour ce,que j'avais constaté ou ecrit,....

 il n'en fut rien...
et
 j'ai ete reconduit pour deux ans
 comme verrificateur aux comptes..

Ensuite ce fut vendredi soir, où Delegué Cooperateur
du groupe Coop Alsace au comité de l'Ag de section,
où j'eus la primeur  d'avoirdes chiffres avant l'Ag.
et
 mon election comme delegué 2eme niveau
au niveau du siège de strasbourg,
pour l'AG du 13 juin prochain...

Delegué depuis plus de 30 ans,
(j'ai d'ailleurs reçu la medaille des 25 ans,
 il y a quelques années)j
j'ai pu mesurer l'evolution de la cooperative Coop-Alsace...

De grands changement se sont opérés
et
 vont continuer à se faire...
comme recemment 
l'adhésion à une nouvelle Centrale d'Achat,
celle de Leclerc...
où echange de bons procédés,
chacun des 2 partenaires va y trouver son compte::
coop beneficiant d'une centrale avec plus de produits
,moins cher..pour ses sociétaires,
Leclerc,
l'opportunité de penetrer les magasins de proximite de Coop Alsace..

Certains Maxi -Coop pourront porter
l'enseigne Leclerc Express,
 mais en restant Coop Alsace juridiquement...

D'ailleurs sur le lien,
de mon blog,ici, chacun pourra accéder
aux informations qu'ilds désirent..

.
On peut se demander pourquoi cet activisme..?

il faut revenir à tres loin,
peut être à cet esprit boyscout,
où formaté tres jeune à la solidarité,
 à la mutualité,
ces valeurs sont restèes ancrées en moi
et
les opportunites de la vie ont fait le reste...

Sachant aussi,
que des deviances sont apparues aussi dans le systeme
comme le Credit Agricole,
 en est le plus recent exemple,
où sociétaire de ma caisse locale,
je n'ai pas ete invité,
ni convoqué..
cette année, ni l'année dernière..
sans doute au regard des questions embarrassantes
posées en 2006 et 2007
,jamais repondues...
où l'actualité derangeante  ffinancière
a  mis a mal l'image du Mutualisme
 et
des principes de Raffeisen,
commun a la Caisse d'épargne ,
Banque Populaire ,
Credit Agricole
 et
Credit Mutuel...,
les 3 premières ayant defrayé la chronique par des pertes immenses,
des errements ,

(voir mes articles sur Sida financier et autres)

que l'ensemble des citoyens paient aujourd'hui...
par une crise, pire qu'en 1929..
et
dont les soubresauts ne sont pas encore finis..!

Le mutualisme doit rester une valeur sûre,
dands ce monde egoîste,
 où le chacun pour soi est devenu la norme,
 où des aigrefins ont devoyé le systeme capitaliste,
 au sens noble du terme,
de produire de la richesse,par son travail
et
 non par une speculation outrancière...

il est bon de rappeler que la Coopé,
le Credit mutuel,
le credit Agriciole,
sont nés de l'idée de pionniers,
de gens qui ont voulu combattre l'usure,
la misère,
à la fin du 19e siecle et début du 20eme siecle...

En Alsace,plus specifiquement ,
ce que l'on appelle le Droit Local;,
a fait surgir des lois ,
qui viennent de tres loin,
de Bismarck,
du temps de l'annexion de l'Alsace,
où ce chancelier,
voulant combattre"les rouges"
a mis en place ds systemes de retraites,
et
autres choses...
comme la faillite personnellle,
d'ailleurs repris en France recemment...


Droit local, que n'a pas renié la France ,
 quand l'Alsace est revenu dans son giron ,
apres 1918,fin de la 1ere guerre mondiale..


Je suis le fruit de chair de ces deux entités:
arrière petit fils de Dreyfusard Parisien ,
polemiste, artisan eclairé,
et
  petit- fils d'Alsacien de Wasselonne,
en haut e l'Alsace,
 pas loin de Reischoffen, 
qui a vu les champs ensanglantés de 1870.

Même si, ici, à Masevaux,
on m'appelle le "Walch"..avec mepris,
celui de" l'Interieur "...l
l'intérieur de quoi ? 
De la France...!
 et
lorsque surgit la question des gens du cru
à Bayou :
pourquoi l'as tu chercher si loin..?
( de Nice...)
la question me fait toujours rigoler..
 mon Dieu,s'ils savaient...)

Comme je l'ai dit recemment ,
 mes gênes ne sauraient mentir,
favorisés par un terreau de circonstances ,
de rencontres, pas fortuites,
d'experiences parfois contradictoires..
de parcours atypique,
d'autodidacte,
d'un père ,tres instruit,
 issu de la meilleure bourgeoisie,
d'HEC,
qui a vu de son Hotel du Coq Hardi, à Verdun,l
la nature humaine telle qu'elle etait,
pendant la  dernière guerre,
et
apres son son divorce,
venu sur la Côte d'Azur,
a cotoye les "grands de ce monde",
par son metier dans l'hôtellerie...
parlant ,ecrivant, 5 langues..

C'est le seul heritage de Lui...
et
c'est le seul heritage,
 d'Eux,
aussi,mes ancêtres
 ceux allongés, pres du mur des fédérés,
au Père Lachaise...
et
ceux des Hauswald ,de 1750 à nos jours..
(voir mes articles sur genealogie...)

Melange detonnant s'il en fut....
chiant, diront ou on dit certains..
mais dont je
renie rien....

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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 10:54

Il y a quelque temps, en classant mes archives personnelles de ma famille,

j'ai retrouve des choses intéréssantes:

école, entreprises, que certains de mes ancêtres

 ont fréquenté, evolué, de même que leurs passions: musique

ou leurs affaires.....

j'espère qu'OB, ne considérera pas cela comme de la pub,

d'autant

que certaines entreprises ont disparues,

comme Dion Bouton et autres entreprises

datent de la fin du 19e siecle ou début du 20em siècle....

mais voici déjà mon arbre généalogique....

du moins ce que j'ai pu en rassembler

d'éléments épars......

 1)charles-Alfred G.  ( 1855-1900) (publiciste-polemiste, on dirait journaliste, aujourd hui) ardent défenseur de Dreyfus, ami du president du sénat d'alors Scheurer Kestner.....a fini artisan fumiste, 20 bd des filles du Calvaire à Paris..; a epouse une fille Mousseron Marie Louise.....; père de 2 enfants : eugène Louis Alfred (mon grand père paternel) et une fille: Juliette, josephine., Eugénie

On remarquera,que dans la famille, à cette époque, certains prenoms sont en relation avec l'Histoire Napoléonienne... (Marie Louise, Eugène, Josephine)

Le beau - père de Charles Alfred, (Jules Cesar,Thimothée Mousseron) acquerera un emplacement pour une tombe au Père Lachaise, en 1882, où sont inhumés à ce jour:

 

 

  la femme de Jules Cesar Th. Mousseron:1) Eugenie Brouée; 2) son fils Charles Elie Mousseron;  3) jules cesar Mousseron ; 4)Charles-Alfred G (mon arrière grand père); 5) ) sa femme  Marie Louise  Mousseron, sa fille Juliette josephine G, épouse de Morel; 6) Leur fils Eugene Louis G.(mon grand père paternel)

Eugène Louis Alfred, né le le 24 Mai 1879 à Saint Mandé - décédé à Paris le 18 Décembre 1939:

je ne l'ai pas connu, mais on m'en souvent parlé....voici quelques éléments de sa vie:

il entra à l'ecole DIDEROT  de Paris, le 3 septembre 1894:

 

 beaucoup de matières, et beaucoup de travail sur 3 ans...

  

 

 

 

 

 

il obtint son diplôme, le 26 juillet 1897, un 1er prix de chaudronnerie, un livret de 29 frans OR, et une médaille d'argent,  et une prime de sortie de 80 francs OR!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Il avait le sens d l'humour, la preuve: des dessins, fait par lui:

 

ce qui n'excluait pas une certaine rigueur dans ses études de dessin:

 

dessin noté 5/15 et 6/15

dessin noté 8/10 et 10/10

ainsi qu'il le nota dans son carnet d'Ecole Diderot ,voici ce qu'il écrit": a la sortie de L'Ecole Diderot où j'ai fait mon apprentissage (certificat joint) ai travaillé du 20septembre 1897 au 22 septembre 1900, en qualité d'ouvrier tôlier chez Establie Frères (certificat joint):

Il complète l'information dans son carnet " je suis entré ensuite pour travailler comme ouvrier tôlier chez mon père qui était établi fumiste 20 bd des Filles du Calvaire à Paris. A sa mort, je lui ai succédé et me suis associé avec mr Rampazzi; notre association a duré jusqu'au mois d'avril 1905,époque à laquelle je lui ai vendu l'entreprise.

" je suis entré le 7 mai1905 chez mr Leblanc comme ouvrier traceur en remplacement d'un mois (certificat joint) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"le 13 juin 1905, je suis rentré comme traceur mécanicien et dessinateur aux Usines Dion Bouton à Puteaux.

 j'ai quitté l'usine le 23 septembre 1908 pour m'établir marchand de couleurs au detail."

 En regardant les papiers d'Etat civil, je m'aperçu qu'il avait contracté mariage avec ma Future Grand Mère, (dont voici les photos, l'une des années 30 et l'autre des années 66/70):

  le 27 avril 1908, donc  il épouse Marie Emilie Lechopied, née le 8 decembre 1888; famille d'artisans; elle, seule fille auprès de 6 garçons,dont le père etait établi à Montrouge,comme l'atteste le papier ci dessous:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Donc , elle avait 20 ans, alors que mon grand père en avait 29, quand elle l' épousa 

Quelques mots sur elle: c'était une personne volontaire à la forte personnalité... elle divorca de mon grand père à une date que j'ignore.....Elle épousa en seconde noce , un Italien ,mais seulement mariage religieux qui ne fut pas reconnu par le regime fasciste du Duce...Elle resida à Savone, au Domaine du BOSCODON, où elle tenait table ouverte et avait nuée de domestiques..... elle adopta un Italien denommé Max.....Mon père y avait son tilburry et son cheval Bijou...j'appris beaucoup plus tard , en 1988, à l'année de mes 38 ans, qu'elle avait tenu une maison de tolérance, à Verdun , devant la caserne des militaires, route de Bevaux....dans les  30 / 40....En 1933, elle acquis à Nice , un tres bel appartement , avec boudoir chinois, où je suis né.... elle s'est eteinte à Nice en Aout 1972. Personnalité tres pieuse, et genereuse, telle que je l'ai connue, je fus loin d'imaginer la vie tulmuteuse qu'elle a eu.....

 

 

 

De cette union est né: le 6 novembre 1911,décédé le 30 août 1978 

Mon père .

Pierre Jean Alfred G.

dont j'ai dejà parlé dans un autre article ......:

Tu es Pierre ....

Mais revenons à mon grand père:

sans doute un original par certains côtés, car j'ai retrouve, dans les archives ,familiales

un acte de reconnaissance de paiement , pour l'achat d'un cinéma à Sartrouville, en 1920. 

 les affaires n'ont elles pas marché? j'en sais rien; après avoir été marchands de couleur, et avoir acheter son cinéma? La guerre est passé par là, et j'ai malheureusement peu d'infos sur cela.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il avait repris son métier de tôlier du avril 1917 au 26 fevrier 1919:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

puis du  4 fevrier 1921 au 1921, comme traceur chaudronnerie pour locomotives,:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et du 27 decembe 1921 au 4 mars 1922 comme chef d'équipe traceur en chaudronnerie;

Pour retourner chez Ladreyt, comme traceur du 7 mars 1922 au 22 janvier 1923:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite ce fut en qualité de contremaître du 22 janvier au 1er mars 1923:

p

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

puis de nouveau Dessinateur  du 2 mars 1923 au 31mars 1924:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

puis de nouveau contremaître du 1er avril 1924 au 31 mars 1926:

d

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De nouveau chez Ladreyt en 1926,qu'i ldut quitter,avec un changement de direction:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

puis chef d'équipe à la chaudronnerie du 22 juiilet 1926 au 9 juin 1928:

 ensuite dessinateur d'outillage chez Louis  Breguet, aviation, du 11 juin 1928 au 1er fevrier 1933

qu'il dut quitter par réduction d'effectif:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

puis il entra  chez Lioré et Olivier comme dessinateur d'outillage du 20 mars 1933 au 3 avril 1933 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

puis chez ROZE comme traceur dessinateur du 2 avril 1933 au 21 octobre 1933:

 

puis aux Camions Bernard, comme traceur du 23 octobre 1933 au 14 sepembre 1938:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

il devait encore voir le mariage de son fils Pierre le  27 janvier 1939,avec la fille d'un hôtelier de Verdun, et contater la réussite de son fils... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D'ailleurs, les relations entre le père et le fils devaient être bonnes car dans une letttre de 22 juin 1933, époque où mon père fait son service à Mutzig, une certaine complicité transparaît...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Grand père etait amateur d'Opéra et de Musique classique, temoin ces pages écrites , sur un cahier Breguet et sur lequel, il ecrivait en scripte les representations prévues durant la saison 1932/1933:

Et il y en a 70 pages comme cela, notées au dos d' un carnet de Breguet Aviation...

Je ne sais si "Grand-Père" les a tous ecoutés, mais mon père parlait d'un certain mot qu'on appelle "atavisme" qui voudrait dire  que nos gènes recèlent plus ou moins certains défauts ou qualités de nos Ancêtres !...

Ce qui est certain, c'est que tout petit, j'ai aimé la musique:

entre 11 et 12 ans ce fut Wagner ..pourquoi ? une certaine violence dans sa musique..Les Walkyries, Thannauser, avec les disques 78 tours dans des pochettes en papiers, sur l'appareil de la Voix de son Maître de mon frère..ça grésillait pas mal!..

Ensuite au collège, peu de musique classique , sauf en 1965, où un educateur, (celui qui m'a violé) m'a fait écouter du Mozart....

Tout petit, c'était le piano, quand papa et maman jouaient..c'était Litz ou Chopin..on avait pas la télé en 1955..

Plus tard, dans mes 18 ans, avec mes chanteurs de variétes, cohabitait Beethoven ; qui a été ma thérapie pour mon mal-être et puis d'autres que j'ai decouvert....

Aujourd'hui sans l'avoir connu ou les avoir connus, je me sens proches de mes Ancêtres...! Pourquoi ? j'en sais rien...et j'ai une affection particulière pour Grand père et son Père qui sont pour moi, les figures emblématiques d'hommes, issus de l''Après Revolution" et celle de la "Revolution Industrielle.".de ces combats  pour plus de Justice , moins de Discrimination (affaire Dreyfuss, dont l'un , a été un fervent defenseur)..

Qui eût pu penser, d'ailleurs que moi, l'arrière peti-fils, d'un défenseur de Dreyfuss, arpenterait sa ville de naissance,Mulhouse, passerait des centaines de fois devant sa maison natale et cela grâce à mon autre grand père Alsacien ,qui m'a donné les raisons de venir et choisir cette Region, qui malheureusement me l'a mal rendue..Enfin c'est comme cela..!

Les desseins de Dieu  (s'il existe !)sont impénétrables pour nous simples mortels..D'ailleurs avec tous les événements depuis 3 ans,j'ai perdu la Foi, celle que l'on m'a enseignée, celle qui s'avère être celle du Mensonge et de l'Hypocrisie ,communes à deux autres aussi....

je préfère maintenant ne croire qu'en moi même..respirez l'air du temps.. apprecier les choses simples de la vie..Etre un peu égoîste pour moi... vivre au jour le jour....Moi qui ait peu recu et beaucoup donné.. aux autres.

 

 Et surtout ne plus me faire d'illusions sur la Nature Humaine..

D'ailleurs mon combat, contre les institutions bancaires et leurs dérives, et la justice couchée ou corrompue est un peu le combat qu'ils auraient pu mener..

Mais un siècle ne suffit pas à tout résoudre..les combats contre l'injustice..le Mal..les Egoismes..sont tellement longs et ingrats..!

Il faut dire aussi que nos adversaires ( le Mal et ses Sbires) ont souvent les leviers de commandes, qu'ils arpentent les cours de Justice, les salles des Pas Perdus, et leurs Baveux (comme aurait dit mon père), les allées du Pouvoir, voire les fauteuils...ils ont tous les dons: celui de la belle parole, des arguties juridiques, des embrouillaminis, des fausses escuses , des faux semblants et leurs portes-voix( la Presse aux Ordres); même l'Eglise, pour justifier tous les crimes, les fausses espérances, les états de ce bas monde..Bien sûr avec tous les "artistes" de ce jeu de scène: nos Politiciens de tous bords, qui en sont les maîtres d'oeuvres!..

Heureusement , aujourd'hui une technique existe qui permet de faire savoir, en un temps record ce qu'avant, une pincée d'initiés savaient..

En cela ,ceux qui ont inventé cette communication , qu'ils en soit remerciés !.

Mais là aussi, attention aux manipulations et au danger d'être fliqués à tout bout de champs comme cela commence à l'être..

Ne soyons pas naifs..!

Bien souvent  des choses au départ, bonnes, pour l'Humain se sont avérés être un outil menaçant pour l'humanité. (voyez la decouverte du radium de Marie Curie..)

Enfin pour en revenir à mes Ancêtres:

 

Sans doute m'ont-ils legué, la partie, à la fois Rebelle et Artiste qui est en Moi.. associée à ma soif de Justice et de Liberté....

C'était tout le sens de ma recherche Généalogique..!

 

 

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22 novembre 2005 2 22 /11 /novembre /2005 16:22

Connais t on  sa mere?
                                        je ne le crois pas, la mienne demeurera  un mystère.
                                       Enfant non désiré, cet aveu me fut confié par mon père, un dimanche de janvier 1972  " n en veut pas a vevette de ne t avoir pas aimé comme elle aurait dû, tu etais non desiré, en plus, les conditions de ta venue, pendant un voyage ,n on t rien fait pour que par la suite cela aille mieux!"
                                       Ce jour là, ce que je pressentais, est arrivé, le ciel me fut tombé sur la tete, que ce ne fut pas pire..d autant que cet aveu ne me fut pas fait dans le blanc des yeux: je revois mon pere , debout, mains dans le dos, a la fenetre de la chambre de l appartement , regardant dans le vide, moi sur le seuil de la chambre, cette fin d apres midi là.
                                         Je ne sais qui a poussé a faire cet aveu, peut etre sa mère,qui depuis des années me serinait la   même chose, mais je savais trop l antagonisme entre elle et sa bru pour y croire  ou l admettre .....quand on est fils, on a du mal a admettre ce genre de chose, meme si tous les evenements antérieurs , vous ont prouvé que cela etait ainsi....
                                         Qu est ce qui a pu faire que cette femme, au demeurant , si jolie , n a pu habiter un peu d amour; elle a des qualites : travailleuse, austere sans doute, avec des elans de generosites, mais a se demander si ce qu elle donne n  est pas calculé, en vue d un retour.. 
                                         Tout petit, deja, j etais sa tete de turc: douillet, difficile, j avais tous les qualificatifs pour me deconstruire....des episodes  de certaines de ces attitudes me reviennent: Saint gervais, l unique visite en 4 années, ce jour là , nous descendons au Fayet , par des ponts de bois, je marche devant, mes petites jambes de 7 ans me portent....trouvant sans doute que je vais pas assez vite, me lance son sac, dans les jambes , a la pliure de mon genou""allez, avance plus vite, on va etre en retard..." dans les minutes qui suivent notre arrivée, minaudant devant une patisserie" allons, montre moi ce que tu veux " moi, ne sachant pas le nom des belles choses, montre du doigt: "on ne montre pas du doigt!", le midi suivant , c est la place la plus en vue dans le plus beau restaurant du fayet , afin que tout le monde voie que je sais  decouper ma truite tout seul....
                                           Ces episodes de Galerie sont nombreux, toujours paraitre, mais si je le malheur de lever les yeux:"alors tu les baisses tes yeux"..!.souvent je suis perdu dans mes sentiments. plus tard je lirai" le bon petit diable ", eh bien , bizarrement, je trouverai a sa lecture, les memes attitudes que la mere macmiche....
                                            L entrée dans les pensionnats se deroule toujours de la mere maniére: " je vous améne , bernard, et si il n est pas sage , n hesitez pas a frapper !...comme entrée en matiére on fait mieux.!
                                            Question tendresse, je crois que les glaces du spitzberg, en ont plus: je me souviens que lorsque j etais petit (5, 6 ans) quand de maniere spontanée, je la trouvais occupée a une tache quelconque et je voulais, manifester une tendresse, un baiser, la reaction etait immediate" qu est ce que tu veux, tu sais que je n aimes pas les caresses de chat!"
                                           Je repartai dans mon coin , boudeur et depité..
                                           Souvent je me suis pose, du pourquoi de ces eloignements des miens, sans doute ne supportait elle pas à avoir elever un enfant, pas comme elle le desirait, pour mon frere  et ma soeur c etait differend: lui desiré et attendu comme le messie, et ma soeur, une fille! c est tout dire.....
                                           Pourtant, tout n est pas noir, et tout petit on ignore ,ce qui a pu , separer ou rassembler des etres, ce qui importe c est ceux qui vous bordent, vous nourrissent et l image de l amour ,je l ai devant moi, quand mon pere saisi maman par la taille  , la souléve, et lui dit"ma chatte , ma tigresse"...
                                          .Par les obligations de l un et de  l autre, professionnelles, s entend, la famille va s eclater: mon père, les obligations hotelieres, il etait saisonnier, choisissait ses employeurs et recommencait au saison suivante,quand appele a la direction des hotels, partait, souvent., quelques mois , et ne revenait pas!
                                         .Ce pouvait etre Marseille, Cannes, Saint Raphael, Thonon les Bains, que sais je encore? Alors il partait pour  de longues periodes.
                                         Son caractere lui faisait entendre les choses de la maniere suivante: il dirigeait de main de maitre des hotels et quand il rentrait a la maison, c etait pour avoir la "paix"; le complexe du colonel, parait il; alors c est maman qui prenait tout en charge, qui prenait toutes les decisions, pour mon frere , ma soeur et moi
                                        .Ma soeur, est la derniere. Mistoufle qu on l appelle. oh, une coquine!  elle venait nous  embeter,pincait et lorsque nous criions, c est nous qui prenions les roustes..
                                        Maman ne tolerait pas le bruit dans l appartement, ni de pleurs inutiles ,deja la "dure"!  Maman, son metier, c est couturière.
                                        Son metier, elle le sait, elle l a appris sur le "tas".
                                        Pendant la guerre, el a deja eu son affaire a verdun :laine et tissus, et après sur la cote d azur, elle s est employait chez des israelites, dont elle a apprit le metier de couturiére.
                                        De couturière , elle est passée dame patronière, apres employée, employeur.
                                        De maman , du point de vue vestimentaire , nous n avons rien manqué, de fantaisie aussi, car ils nous est arrive d d etrenner, porter ,des modeles qui ont servi apres, pour des collections , (maman savait habillait tout le monde, homme, femme forte, enfants): nous etions gates de ce coté là.
                                       Je me souviens, d un habit , que maman , avait fait pour ma soeur: DONALD,qu elle a créée: une culotte bouffante, des bas avec petites pattes, un spencer bleu, a grands boutons blancs, avec un grand noeud autour, et pour finir  le tout,un  petit  beret bleu, avec une langue noire derrriere.! imaginez ce petit donald, c etait ma soeur!
                                       C etait ce genre de choses que maman nous affublait pour nous montrer ,remontrer ,qu elle tenait a nous!, a sa manière!
                                       Les vicisitudes de la vie , les contraintes, et puis les maladies, les accidents, mon accident, ont fait que j ai dû tres tot, etre separé des miens. ,une fois ,dans la Nievre chez des gens , que je connaissais pas, dans une ferme: je me souviens de ces grands bols de lait, tires du pis de vache, de ces messes, ou l on  distribuait le pain , coupé en morceaux, dans des corbeillles, au moment de la communion...
                                      et puis ensuite 56/57 :Saint Gervais les  Bains.....

Nouveau :...

 

Depuis 1997,

ma maman ,ainsi que ma soeur,

avaientt décreté que je ne faisais plus partie de la famille,

aussi les relations s'etaient éteintes d'elles mêmes....

et

ce matin du 13 janvier 2010, à 9h30

je viens d'apprendre

que ma maman , GUYOT Henriette née Hauswald,

née le 23 fevrier 1923 à Verdun

est décédée au Chateau de Mornay,

un centre de convalescence, des suites d'un cancer,

le 24 decembre 2010,

le même jour que son père Charles Hauswald,

le 24 decembre 1972,

que le corps de ma maman a ete crématisé

au cimetiere du Mireuil,

à la Rochelle,

que son urne doit être recupérée par ma soeur,

 Monique Dorsainville née Guyot

pour être transportée au Père lachaise.....

comme quoi,

la haine et les rancoeurs des êtres pousuit les gens

au- delà des convenances.....

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21 novembre 2005 1 21 /11 /novembre /2005 18:05

                                                    Que sait on de  l Amour,?

                                                       ou de ses apparences, pas grand chose. pour mon père , elles ont été multiples...

                                                       le 1er, c est une grande femme, andrée, propriétaire de l hotel du Coq Hardi, a Verdun . cet hotel existe toujours, il est la propriete, aujourd hui ,d une famille dont ma grand mere  paternelle,a bien connu le pere, la famille Leloup....

                                                       Avant  c etait la proprieté de la famille d andrée. cette dame dont je dois rendre hommage a sans doute, beaucoup souffert de la séparation de mon père...de son propre aveu, il y a presque 18 ans , elle disait" vous savez , bernard, votre père est, et restera , pour toujours, mon grand amour! "pourtant elle s etait remarié, avait eu un autre enfant , d un autre homme....

                                                       Surpris par cette declaration, alors que je lui racontait la fin de mon pere quelques 10 années plus tot, je lui demandai, "mais alors, pourquoi, tout cela s est il terminé, comme cela?"

                                                       Sa reponse a été nette"vous savez , la guerre , la promiscuité, tout cela, n arrange pas les choses" ; je n en sus pas plus, je ne voulais pas accaparer cette personne alors que l on fetait la communion de son petit fils(ll aine du 1er fils de mon pere, mon demi frere). j ai pourtant oui dire que sans doute, des differents d ordre professionnels, ont pu surgir, quant aux devenirs de chacun, plus une amourette avec une autre, ont changé la donne...

                                                       Ce que j admire chez cette personne d Andrée, c est qu apres une vie bien remplie,aucune haine , ni aigreur, n aient venu ternir ce bel amour...quel dommage que mon père n en ait jamais rien su! c est vrai, avoir des Allemands, la Kommandantur, occuper  votre maison, devoir mendier, pour le chauffage, le charbon, destine a l hotel, voir ses plus belles chambres occupées par des etrangers, cela n a pas dû etre chose aisée....en plus , tomber amoureux d une alerte jeune fille, de 17 ans de difference d age et qui accompagne de temps en temps son pere, avec ses manieres de chatte, quel homme aurait pu resister longtemps......

                                                         Le monde est petit a Verdun, tout le monde se connait, on va les uns chez les autres, l Occupant est là, il y a des compromis, voire des compromissions  qui se font, faut bien vivre!.....la guerre, du moins la drole de guerre, n est pas inscrite. comme dans les livres, les bons d un coté, les mechants de  l autre, cela eût été trop facile....

                                                          L' amourette en question, sera ma mère, je le saurai plus tard; pour l instant elle tient un magasin de laine, que son pere, le patissier lui a acheté..elle fréquente une compatriote, qui aime un allemand, et elle n est pas insensible au charme d un autre...(.son frère, mon parrain , lui est dans un camps de jeunesse....

                                                          Il a fini d apprendre son metier de prothesiste dentiste, il se perfectionnera plus tard avec un americain qui le remarquera...) elle jouera, et cela je l apprendrai qu a l age d 38 ans, sur les deux tableaux (occupation et resistance) et cela finira mal pour elle: tête rasée et devoir traverser la Meuse à la nage, pour se refugier dans un cababon d un hotel, avec son amie,qui a subi le même sort où elles y resteront un mois, traquées...

                                                            Les revelations vont pleuvoir, cette année 1988, où mon parrain a choisi de me desiller les yeux, sur un passé moins glorieux..

                                                            En effet j apprendrai ainsi, tous les biens , que possedait le grand pere  maternel, Hauswald, le fait quil etait prive de ses droits civils, que sa femme a echappé a la mort grace à leur fils, engage dans les FFI,.. (qu il a vendu tous ses biens, une bonne partie convertie en monnaie trebuchante pour partir a Nice , plus tard ,et dont sa fille aura loisir de depenser, une autre partie de sa fortune ;la première partie servant a indemniserr une famille ,dont l un des membres fut tué, collision d une traction avec un  chariot, d une livraison de patisserie, l assurance n etant pas suffisant a l epoque, pour payer le tout)..

                                                          J' apprendrai aussi, que la mère de mon père, a tenu , un cafe , avec jeunes hotesses , on dirait bordel, aujourd hui, juste en face de la caserne de verdun , route Bevaux, .( les burnes des soldats ont besoin d un exutoire , pardi!)

                                                          Elle est loin l image de la bonne dame pieuse et genreuse que j ai connu, en autre temps, a Nice,pour les oeuvres de la paroisse Notre  Dame "de Nice.

                                                          Loin de moi, de juger, j en ai pas le droit, d ailleurs , pas plus qu un autre, on peut se demander, avec d autres francais, ce que j aurai fait pour survivre et avec quel moyens....

                                                          Il est patent , que pendant longtemps, les vrais resistants , il n en fut pas aussi nombreux..ils ont , fleuri, comme fleurs au printemps , a la Liberation, souvent les mêmes , qui ciraient les pompes de l occupant , se disaient resistants, apres 1945.(.c est ce que disait mon pere, il a du en voir passer, et qui sortaient le drapeau tricolore, en 1945...) .

                                                          Toujours est il, que le 1er grand amour a fini" en eau de boudin ", divorce, enfants de 8 ans et 5 ans sacrifiés, qui ne reverront jamais leur pere, c est un autre qui les elevera....Pour moi, qui ignorait toutes ces choses là, a 5 ans, en 1955,l image de l amour, c est celle de cet  homme , qui rentré du travail, chemise trempée de sueur ,qui en change, qui saisi ma mère par la taille,la souleve, et lui dit" ma chatte, ma tigresse..." devant mes yeux etonnes, et qui , l instant d apres, s asseyent devant le piano a queue, et nous, assis sur le tapis, les écoutions jouer a quatre mains, une oeuvre de  Litz ou Chopin..

                                                          J ai encore a l oreille un nocturne de chopin, qui est celle du chat  jouant avec une pelote, c est que dit l historiette musicale..

                                                          Desamour , aussi, quand , onze ans plus tard, revenu des divers enfermements, et eloignements, je constaterai que tous deux font chambres a part, chacun a leurs occupations, sorties ensemble pour la galerie, mais plus rien de si brillant qu onze ans plus tot..un monde pour moi s ecroulait, ainsi pendant tout ce temps, j avais été berné, et j avais vecu avec l illusion que l amour durait toujours.

                                                     D ailleurs qu aurai je pu en savoir, pendant onze ans pas une lettre de mon père, seule celles de ma mère..une fois, si, une lettre de ma grand mère paternelle qui disait" prie pour ton cher, papa, .." et pourquoi donc,?

                                                     Jamais je n eus la reponse, le courrier etait  filtré et la direction avait dû recevoir les ordres de ne point pertuber mes neurones....d ailleurs beaucoup de choses, m avaient ete cachées, , pourtant les demi revelations se font jour, parfois, de la part de la grand mère: ainsi j apprendrai dans les années 1970, que ma propre mère a mis ses parents a la rue, a Nice, une fois , la fortune depensée du pere et grand pere Hauswald..

                                                     A l epoque je pris cela comme le residu de haine qui subsistait entre elle et sa bru., que nenni, cette affirmation , me fut completait par mon parrain en 1988, qui me confirma, que grace à lui, et à sa prevision des choses, il avait, avant le depart de son père pour Nice, obligeait celui ci a acheter une maison a Cusset, pres de Vichy...

                                                     Cela leur fut salutaire, quand ils se retrouverent démunis; mon grand pere, genereux, je le revis 2 fois en 11 ans,en 1960, quelques heures, sur la route du retour de Saint gervais, et une autre fois, en 1966, sur la route du retour d Angers. je le revois , encore a saint Gerant le Puy, au restaurant se regaler de deux  oeufs cocottes, au restaurant.

                                                     Sa gabriele , l amour de sa vie, decedera en 1965 .

                                                     Lui en 1972, à 98 ans, le soir de Noel, le 24, dans l intervalle d un instant , où demandant de l argent au coffre de la maison de retraite, pour gater ses amis, son coeur s arretera de battre ; on le retrouvera, la tete penchée, sur son torse, comme endormi, son coeur, s etant arreter de fonctionner.

                                                    Cette année là je ne sus pas, j etais en repos dans les alpes,à Briançon, apres des années dures passées, au labeur.

 

Il n' y a pas de hasard,

je viens d'apprendre,

ce jour 13 janvier 2010,

le deces de sa fille,

ma maman,

le jour de noel le 24 décembre 2010,

au chateau de Mornay,

 à Saint Pierre en Isle en Charente,

que son corps a ete crématisé,

et

j'en ai ete prévenu par mon neveu julien ,

le fils ainé de mon frère  philippe Guyot,

décédé ......

et

qu'il y avait ete ordonné un secret sur cela

par ma soeur Monique Dorsainville née Guyot,

 preuve s'il en est de la haine ou rancoeur

qui poursuit les êtres ,

au delà des convenances...

 

 

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6 novembre 2005 7 06 /11 /novembre /2005 00:00

 

 

 Le soleil darde ses rayons dans la cuisine ......

 

                                                                 

                                        c'est le 6 novembre, et un panétone trône au milieu de la table du petit déjeuner; ces 3 éléments me rappelle mon père chéri, connu sur le tard...

                                                     Le panétone, car c est une partie de sa jeunesse passée au Boscodon, a Savone, pres de Gênes, en Italie....

                                                     Le 6 novembre car c est sa date de naissance en 1911, il aurait aujourd hui 94 ans...

                                                   Parti trot tôt en 1978, pas encore 67 ans....

                                                  Le soleil, l'élément nature qu il aimait...Maintenant sa tombe recoit  le soleil du matin face à la mer, au cimetierre de l Est, à Nice......

                                                Je le revois encore avec ses manières Britich.....: costume anglais, coupe de draps ou tissu Prince de Galles, la démarche à pied, ample, le buste porté en avant, serrant dans sa main ses gants en agneau...

                                               La façon de s' assoir, remontant le pli de son pantalon, cherchant dans sa veste, son étui à cigarettes en argent, l'ouvrant , en sortant une, la tapant sur le dos de sa main...

                                               Toute une préparation avant de fumer....

                                               Sa coiffure à la brosse, en arriere, son rictus à la commisure des lèvres, faisant fossettes ,histoire de dire: "à moi , on la fait pas!......"

                                              Mon père, cet être, à tous point de vues ,exceptionnel , doté d un grand egoïsme, mais les autres qualites qu'il avait ,faisaient oublier cet avatar...

                                              Il avait cette culture de l'autre siècle, qui voulait qu'un homme de son monde parle plusieurs langues; il en parlait et écrivait 5: l'anglais, l'Allemand, l'Espagnol, l'Italien et le latin, en plus du Français.. Il entretenait tout cela, par les lectures des grands écrivains de ces différentes langues...

                                             Un egoisme ,sans doute ,pour lui, naturel ,quant on naît seul , qu'on est elevé seul, que votre mère vous accorde tout, que les fillles vous tournent autour,que vous êtes beau, qu' on vous le dit, qu'elles tombent dans son lit comme des mouches..quand il était jeune...

                                             Et même pour le mariage (son second mariage) avec ma maman, ils firent cette photo, qui en dit long sur leurs beautés respectives, avec quand même 12 ans de fifférence et cela ne se voit pas :

                                             Un jour ,sa mère lui demande: "Pierre ,que veux tu faire dans la vie?" et lui de repondre: je veux etre hôtelier, je veux voyager, j'ai le don des langues!"

                                              "Pourtant, Pierre, ce n'est pas la tradition familiale, notre milieu, ;soit, il nous arrive de voyager, mais sais tu ce que cela implique d'études, de sacrifices ,de disponibilites aux autres?"

                                            " Cela ne fait rien , j'irai jusqu'au 2 bacs et puis il y HEC à faire !"

      

                                            Comme sa maman Marie ne lui refusait rien, et qu'il en avait les capacités , c'est ce qu'il fit. 

                                           Grand, yeux marrons , de grandes mains, qui ont connu le clavier du piano, jouant Eric Satie, Fauré, Chopin, Litz...

                                          Coté tendresse , il l' a du l'être, mais plus pudique avec nous; pourtant j'ai retrouvé quelques photos de lui avec mon frère, en 1949, à Nice:

                                          Même  ,1 an avant sa mort, sur  la place de Vintimille ou  sur un café, il avait encore la capacité ,comme un conteur, avec gestes, intonation, grimaces, mise en situation, de raconter et captiver un auditoire de 20 ou 30 personnes, avec  ses recits de rencontres..et de vies....:

                                         Avec le Roi d angleterre abdiqué, remarié avec son américaine, avec lequel il jouait au tennis...

                                       Gaston Deferrre, saluant chapeau bas, mémée Guérini(truand notoire), au Noailles a Marseille.......

       (tiens ,voilà une photo du temps de Marseille

et de celle où il avait un abonnement

des transports parisiens)

 

                                     Mitterand quant il faisait partie de la SFIO, jamais un sou vaillant en poche.....quand il descendait à l'hôtel....

les Anecdotes:

                                   Le tournedos  Rossini de la gare de Lyon , qui n' en était pas un et qu après avoir convoqué le chef, a obtenu d en avoir un dans les règles. et au meme prix indiqué sur la carte..

                                   Les changements de mobilier pour les gens fotunés, dans les Hôtels...

                                    Les différentes situations cocasses, liées à son métier et l'ouverture d'esprit nécessaire pour faire ce métier...

                                  Son entrefilet de vie, quand marié 1ere fois, à la fille d'un hôtelier, mr julien Coné Andrée,  à Verdun,tenant l' hotel du Coq Hardi, requisitionné par la Kommandantur,......

                                Tout cela, il le racontait, en italien, pour son auditoire, ou en francais, ajoutant pour faire plus vrai des locutions en anglais , en allemand, quand c etait les personnages qui s exprimaient ds son recit.....

                               Il m a fait connaitre les vins, leur histoire, les wisky...aussi.

                               Il avait été apres la guerre , le premier, à Nice à instaurer une participation dans les hotels auquel il partageait la directionl  pour que tout le personnel soit associé au succès de la saison, au chiffre negocié avec le propriétaire car tous n'était pas du métier..

                              M' a raconté sa rencontre avec le Maire de Nice, Jean Medecin,le père de jacques Medecin...pour faire relancer l' industrie hôteliere... apres la guerre...

                             D' ailleurs chose curieuse, on l appelait, dans les lieux où il  m avait emmené " Monsieur Pierre...."

                           Ses etudes c' étaient ses deux bacs , HEC, puis Oxford....avec ses parties d avirons avec ses camarades anglais dans d' épiques concours avec Cambridge....sur la Tamise.

                         Sejour en allemagne,  avant et pendant l avènement d HITLER...

                        Il avait lu Mein Kamf.... (dans le texte) sa doctrine de l'espace Vital.. Il stigmatisait l hypocrisie de la classe politique...:

                       "Non, c' était pas vrai, les gens de son éducation, de sa responsabilite sociale et de son rang, savaient ce qu' impliquait son plan ,son dessein, à l égard des juifs..son plan pour redresser l allemagne.." pour peu qu'ils aient lu le livre concerné.

                       M' a décrit l allemagne d avant HITLER, avec sa misère...Le terreau qui a favorise sa venue, la complicite du systeme bancaire, la famille krup...

                       Et puis après 1933, cette Alllemagne qui construisait les routes, plutot des autorautes, les usines qui tournaient à fond...où les ouvriers n'étaient plus obliges de chercher à manger avec des liasses de marks....

 

                      Tout cela était tellement vrai, que un jour de 1972, je l ai emmené voir" les Damnes " de Visconti...

                      En sortant du cinema, il m a dit :" oui, pour une fois, un gars comme lui, a quelque chose dans la culotte, c est cela, c' était comme cela l ambiance !"    

                   " Au nom de Dieu "gott mit un"" que de  crimes commis en ton nom...." !

                     Il etait sans illusions sur le genre humain..

                    Moi qui voulait changer le monde à 18 ans, apres plus de trente ans, je m apercois qu il avait raison, mille fois raisons:

                  La lâcheté des juges, la corruption passive de ces gens-là, le sentiment d impunité de cette caste..

                 Toujours ce penchant a être du coté du plus riche , du plus fort, à faire trainer les affaires quand elles sont justes mais pas au sens du droit, car le droit n a pas à être juste mais à servir à protéger les intérêts de quelques uns, contre d autres!...

                Historien à ses heures  il me faisait remarquer que" les mêmes juges qui avaient en voyé à la mort des jeunes , des communistes, des anticonformistes, les mêmes plus tard, ont retourné vestes,ont travaillé pour le Grand Charles, comme il disait...."

               Bien sur, son Gouvernement Provisoire en avait besoin...!

               On peut pas dire qu'il le portait dans son coeur celui là!

               D'où souvent nos discussions vives, en 1968, car moi je voyais l'homme politique d'après guerre et son appel du 18 juin, et lui avait vécu sur le terrain,dans l'hôtel de sa première femme, la requisition, la difficulté et les contraintes pour pouvoir se faire approvisionner en charbon, faire le mendiant aupres du responsable de la Kommandantur qui avaient requisitionné les meilleures chambres.. 

               Les même causes produisant les mêmes effets, je ne peux m empêcher de penser que la haine, des uns , la suffisance des autres, les mêmes symptômes, vont produire la même chose dans les semaines  qui viennent......

              Feu dans les banlieues, pas de travail, enrichissement des uns au-delà de ce que l on peu imaginer....

             En 1936, c'était pareil....On dansait sur un volcan.....

            Il est grand temps que cette sociéte duale, éclate , que systeme explose,car quand une sociéte n est plus capable d apporter une cohésion, un ideal ,si ce n'est le fric , toujours plus ,pour quelques uns, et rien, ou des miettes pour les autres, alors il vaut mieux tout casser afin que personne n'aient plus rien,  et se  retrousser les manches et reconstruire de nouveau sur de nouvelles bases ....!

            D ailleurs c est ce qu avaient bien compris les résistants de tous bords, et dont sont issues, les lois sociales, d apres-guerre (securité sociale, retraite, comite d entreprises ,etc..) et que malheureusement , les hommes politiques, d aujourd hui, s ingénient à défaire sous le pretexte de Mondialisation et leur table de la Loi: LA LOI DU MARCHE.... 

             Pour ce qui est des resistants il avait un avis tres nuancé, car de sa propre expérience, à Verdun, ils étaient peu nombreux, du moins au debut des années de guerre et ce n'est qu'apres 1944, qu'il en subodora quelques uns...Il refusait d'être manichéen et de voir que des "allemands cruels et des bons français ! 

             En  1968, lors des révoltes, il avait pressenti ce qu il devait arriver, par la suite....:

            Il me racontait pour dresser parallele, la révolte des croix de feu, voulant jeter les députes à la Seine, il avait vécu cet événement....

             C'était la revolte des survivants de la grande boucherie de 14/18......

            En fait , je crois aujourd hui qu'il etait un grand rebelle ; à l image de son grand père et père..

            Son père, sorti de l école Diderot, dans les premiers, comme chaudronnier et avec un pecule de 80 francs or, avait vendu l affaire de son pere..

             Embauché, comme chaudronnier,dessinateur, traceur, il avait fini comme contremaître et avait travaille dans la couronne parisienne dans diverses entreprises(Dion Bouton,Berliet etc..)  jen parlerai plus tard.....Il compensait par son côté artiste, musicien amateur....pour ne pas voir la laideur du monde construit...

             Son grand pere qui avait combattu pour Dreyfus, où l on avait pu mesurer que la grande muette (armée) etait prête à tout ,pourvu qu elle arrive à ses fins..

             D ailleurs  l épisode des gendarmes de Vincennes, du temps de Mitterand illustre encore cela, et bien d autres  choses encore....

             Il doit bien rire, aujourdh ui, là haut ,en me regardant  :

           " Tu vois , Mana, je te l avais bien dit: rien de nouveau sous le soleil: le peuple aime à se faire battre..Ne reconnait pas ceux qui se consacre à Lui,..."

             "Tu pourras toujours faire le Bien , comme l'un de nos  Parents, jouer les samaritains, même de bonne foi, croire en des lubbies, qui n auront qu' un temps, chasser le naturel il revient au galop...."

              Et moi, je disais non, "c est pas vrai, il faut des idéalistes, des anticonformistes, pour que le monde avance...."

             "Oui, disait il ,mais ce que tu as semé, tu ne recolteras pas, d autres que toi, le ferons, et pas pour le même usage"....

               Ce matin quand je mesure le chemin parcouru et tout ce que j ai fait pour les uns et autres, la haine suscitée contre moi, les moyens employes depuis quelques mois pour m abattre,:

               justice, gendarmerie locale,systeme bancaire, élus locaux, je m apercois qu il avait comme une prescience des choses.....

              Pour ce qui concerne l homosexualite, il avait admis cela depuis longtemps, c etait meme un critere de choix , pour ses serveurs, ses "loufias" comme il disait...Car dans l'hôtellerie, le nombre d heures passées alors, liberaient peu de temps pour la bagatelle ...homme ou femme..c'était même un sacerdoce.....Alors pour tenir son personnel et renvoyait l ascenseur quand il fallait, liberait du temps pour les uns , les unes, cela s' accordait  avec l intérêt bien compris du résultat, et là, pas de morale !

              Pourquoi d' ailleurs, quand on voyait ,disait il, la classe riche" s envoyait en l air..."dans le même hotel, étages diffferents etc.... et que de grands sourires, et grimaceries à la Réception...!

              Tout en n etant pas dupes des propres turpitudes de ces "Grands", de la "Haute" que ce soit le civil, l Eglise, ou le Droit ,ou Magnats d Industrie, nouveaux riches, j en passe et des meilleurs......

            Il n'était pas homme à montrer ses sentiments, chez lui ..:point de baisers sur la joue, mais à distance , il empaumait  tes epaules et posait un baiser sur ton front....(pourtant j'ai retrouve des photos de Philippe, mon frère en 1949 où il manifeste attention et tendresse;;; et avec moi à Nice):

                                               Quelles blessures secrètes, ont pu faire naitre, cettte desillusion, je ne le saurai jamais, pourtant il a ete capable d aimer.....même un animal: un cheval, nommé Bijou, qui ,une fois mort , en Italie, au Boscodon, a voulu qu on l enterre et qu il ne parte pas equarrisage ou boucherie.....

                                             Cette propriete, j en ai entendu parler, longtemps, 24 ans , avant de la voir....

                                             C est en 1974, lors d un sejour de retrouvailles, ma mere avait decide ,a sa demande, et sentant le peu d années lui restant a vivre, il voulait revoir les lieux  de son enfance....

                                             C est une allée, plantée d arbres, avec au fond un batisse rouge, à tour crenelée, complètement à l abandon, tuiles et briques par terre,l autoraute passait au milieu des terres, des terres recouvertes de sous bois, chemins disparus où l'on faili se perdre en cherchant les chiens , tout a coup,échapés à notre garde, et lui maugreant :" mais ou ces chemins?"

                                           Pensez donc ! Cela faisait bien 40 ans  et plus, qu il n y avait pas mis les pieds.....ce fut Gênes où il allait à l ecole, où il draguait les jeunes filles avec son sorte de tilbury, tiré par son cheval bijou; il racontait les repas du dimanche ou Madame Mère invitait le curé du village,Savone; ses soubrettes qui lui faisaientt son linge, les sous-ententendus, où la nature avait pu s exprimer dans son corsp de jeune homme en devenir...

                                         Ce qu il l empechait pas d être mysogine à ses heures....Adepte de Saint Augustin, le lisant et le parlant dans le texte,le latin, il en tirait la subtantique moêlle pour argumenter sur l' eternel feminin, .....Et le prix à payer, Nous les hommes, pour obtenir leur faveur,stigmatisant une logique feminine qui n est pas la nôtre,disait il....

                                        Il pouvait être charmeur et tendre....:

                                       le dernier  souvenir que j ai en tête, date de quelqes jours avant sa mort, ou hospitalise  à Tende, dans une maison de repos, ce dimanche là, il accepta que son petit fils Julien, qui n avait pas 3 ans, monta sur son lit et yeux dans les yeux, il lui apprenait à papilloner des cils, pour lui apprendre à charmer...ce langage muet, met toucha, beaucoup...

                                    D ailleurs il reste un peu de cela, dans le beau jeune homme qu il est devenu...et la même la facilite à  "embarquer" les filles, elles lui tournent aprés, faut dire qu'il est beau.....

                                  A beaucoup de details , il lui ressemble : une tchache pas possible, facilite d élocution , de langues, mémoire, puissance de conviction, silences qui en disent long et cette capacite à s amuser, aussi avec ceux qu il apprecient  ,sans doute ,dans des exces difficile à quantifier.....Un metier a responsabilite(directeur) dans le commerce de belles choses,de meubles , de décoration, aujourd hui,  à Monaco, (au Cedre Rouge) et management des personnes...

                                        et cela ne s est pas fait tout seul, il a eu la chance d avoir une maman qui a su eclore, en lui des dons de naissance, allié a une grosse volonté...

                                     Dommage qu il n ait pas connu plus son grand pére, celui ci aurait été étonné de le voir ainsi...

                                    Coté sport,papa avait pratiqué l aviron sur la Tamise, quand il etait a Oxford contre Cambridge....faisait encore des halteres, celles cachées sous son lit, qu un Allemand lui avait offertes, quand il dirigeait l Hôtel du Coq Hardi, à Verdun, pendant la guerre.....

                                  Ostensiblement , sur le tard, bien qu il ait pris de la bedaine, lui si mince, jeune, eh bien il montrait ses épaules et disait" regarde , c est pas du saindoux!"....

                                 La seule personne qui lui trouvait des defauts , etait sa mere, la Marie, celle qui avait achete l'appartement de Nice......avait tenu maison close a Verdun devant la caserne, avec aplomb  parait il ! (cela je l ai appris, en 1988, par mon parrain)....

                               Elle lui reprochait l abandon de sa 1ere famille, du Coq hardi,  son remariage avec ma mère.....

                             Meme, en 1972, année de sa mort, pour moi, qui admirait mon pere, c etait une dechirure de le voir traiter en "petit garcon", par elle, à l Äge de 61 ans ou presque...mais les mères ont quelques privilèges.....

                             Pourtant ce père adulé, je le connus guère dans la mesure, ou retiré ou soustrait à ma famille pendant 10 ans, je ne recus point de lettres  de lui pendant ce laps de  temps...

                           Lui toujours , pris par son travail saisonnier, se dechargeant sur ma mère des contingences matérielles et éducatives de nous trois......

                          Soustrait  à ma famillle , pour collège ou placement.....J ai eu a connaitre l homme derrière le masque et sa vie, à partir de 1968, année ou ma mère abandonna mon pere...

                         En 1969, année de fracture où je dûs me debrouiller seul , en foyer de jeunes.., les visites que je lui faisait, sentant qu'il avait une oreille pret à écouter, lui donna l occasion de mieux exprimer son vécu, au cadet de ses enfants  qu il ne connaissait pas.; cela dura jusq en 1972....plus intermede de 1973....

                         Quand je le revis plus tard, il avait vendu l appartement de sa mère....sa seconde femme lui avait remis le grappin dessus  (l argent aide à ressouder, ou fait semblant de ressouder les situations) , alors il a laissé filer la vie, et  il n a pas voulu accepter la dechéance de son corps: les pertes de memoire, l hesitation manuelle et  tactile devant la machine à écrire, résultat de vaisseaux ou arteres qui donnaient des signes de fatigue, eu egard aux excés de toutes sortes: bonne chere, alcools,cigarettes, qui ont jalonné sa vie.....pendant sa vie profesionnelle.

                          8 jours de coma, apres le retour de Tende ,et l épisode du petits fils ,et ce fut la fin....

                         Je le revois encore sur son lit de mort....avec les mains bleuies par divers introduction de perfusions..mais le visage apaisé, je l embrassai, moi ,aussi une derniere fois, sur le front et on ferma la boite......

                         Un jour , peut etre, si il n y a plus personne à vouloir payer ,pour la concession de Nice," je te ramenerai, avec réduction de corps, dans la tombe de tes ancetres, au Père lachaise, près du mur des fédérés et du carré Communiste,(dont tu m'as souvent raconté les épisodes) dans la ville où tu es né et ou tes Ancêtres ont vécu...

                         J' ai mis des années à la retrouver, la tombe de ton père et grand père, mais j y suis arrivé!.

 

 

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1 novembre 2005 2 01 /11 /novembre /2005 00:00

...                                           Aujourd hui, c est 1er novembre,

                                              et c est a quelqu un de mon enfance que je pense et dedie cet ode: A IP!....(Philippe)

                                               Le prénom et le cri d un frère a l autre: Il est parti, un soir d automne, sans crier gare, ne cherchant pas la reconciliation, parti avec ses souvenirs, de la chambre d hopital aseptisée, de la grande ville d aquitaine, sans doute dans d horribles souffrances d un cancer du pancréas qui le rongeait, laissant une femme et deux petits et un autre fils, lui ,qui ne l as pas vu avant le grand voyage......

                                               Il portait le prenom d un grand general de la Grande Guerre et qui est sorti, honni, de la deuxieme; il en avait le port de tete, cette facon hautaine de considerer l "autre"; cette suffisance qui embarrassait.....sans doute pour cacher quelque mal être.....

                                                Il est parti, apres un parcours de vie assez fantasque, avec des dons a la naissance, qu' il n a pas voulu exploiter, son caractere ombrageux, et cette facon de ne pas accepter le commandement de l autre, sauf le sien, lui a fait manquer de bien belles occasions:

                                                 la feuille blanche  des années soixante se souvient elle des Tom et Jerry que sa main dessinait; et du pliage de cette meme feuille, il en faisait une tete de chat...percée d un trou...remplie d eau, et assimilant la lecon qu un poids lancé d une certaine hauteur augmente celui ci; mettait en pratique ces diverses dispositions au service d un projectile qui partait du 4e etage du 23 rue alphonse karr de la ville de nice; au grand dam de la grand mere que rien n accordait avec lui( ils avaient la meme date de naissance, le 8 decembre...)et a l interrogation du passant qui recevait le projectile sur son chapeau, a la sortie du cinema l Escurial d a coté, et la voiture juste rangée en bordure du trottoir, en recevait les restes épars, mouillés et degoulinants; les fous rires eclataients et l attente du lendemain pour contempler les resultats, les murs de la chambre de l appartement s en souviennent ils?

                                                  Comme ils devraient se souvenir des sons de la musique de wagner, des soldats ou animaux de plomb, rangés dans des cartons, et du tourne disque  de La Voix de son maitre, qui recevait des disques noirs de 78 tours dans leurs enveloppes en papier..du jazz qu il aimait , de joan baez qui jouait notre revolte d ados.....

                                                   Les murs de la cuisine, au sol couvert de carreaux de grés noirs et blancs, et la table de la cuisine se souviennent ils de ces mains agiles qui ouvraient le ventre d une souris blanche pour etudier sa morphologie, au grand dégout de son frère et qu il prenait pour de la sensiblerie, quand il disait de son ton de grand fère" faut bien des souris y passent pour que la science progresse...."un jour je serai vétérinaire."..

                                                    Les années ont passé et il n y eu jamais de veterinaire....pas plus qu il a pas eu de dessinateur......ni de cuisinier...et pourtant ses mains savaient nous concocter le poulet à la menthe, le calamar fraichement péché, découpé et cuit a l américaine, avec une patience infinie, apres des stages chez Leloup, avenue Gorbella......

                                                    Les années ont passé, ses sentiments ont evolué avec les animaux et on l a vu arpenté l Avenue jean Medecin avec un labrador, dressé pour les aveugles de La Cordée; labrador qu il cherchait au Canada......Le suicide de son fondateur, alors qu il etait a saint Egreve, pres de grenoble, a interrompu cette vocation....

                                                    On l a vu et connu génie mecanique ,soit pour 2 roues dans le garage de son beau frere, à Nice, ou bien responsable de pieces détachées d une prestigieuse marque...JAGUAR...à Paris.

                                                    Il aimait les voitures pour les vitesses qu elles pouvaient donner et l ivresse suscitée.....

                                                   On l a vu, et on a sans doute mange son pain, car à la fin de sa vie..., reconverti en boulanger, sur les bords de la Charente..à Saint Severin, il était le boulanger d un village de 700 âmes.....2 ans pour servir la premiere matiere de l homme, que notre civilisation a eu trop tendance a accuser de tous les maux...........

                                                    Les femmes surtout, a cause disent elles de la propention a faire grossir....balivernes..et pourtant  il y a un siecle, des gens sont morts à Fourmies, dans le Nord....pour un morceau de pain....sans vouloir remonter au temps de Marie Antoinete ou le pain manquait........

                                                   49 années c est long et court,  trop court pour expimer tous les dons manuels que la naissance dispose ; trop long quand les conflits personnels, familiaux ou professionels, perdurent....surtout quand son penchant n est pas au pardon, ni à la toléerance envers les autres, et poutant lorsque le grand voyage est là...qui s exprime en la personnification d une grande flamme au Crématorium, un matin d octobre, de la Grande ville d aquitaine, pour finir dans une urne que la Famille est venue chercher...on se pose une question: Qu as tu fait de ta Vie?...

                                                   Le gachis d une vie se mesure aux occasions manquées, surtout quand l éducation que l on recoit est entrecoupée d absences longues.....4 ans....+  4 ans et que l adolescence retrouve l être adulé, changé, et l incompréhension totale.....

                                                  Quand les parents égoîstes ont passé en perte et profits la vie d un autre......qui n a pas eu le temps d exprimer le sentiment a son frère....

                                                   Quand la mère adepte du Mal et qu' elle a choisicomme Maître, prefère diviser pour régner... et faisant de sa fille sa copie conforme.

                                                    Mélé à de l orgueil mal placé, quand l un des frère  n a pas choisi, entre 2 êtres, pendant un 1er mariage et que l on a recu son fils et sa mère pour ne pas ajouter au malheur de la séparation d un couple , le désert affectif d une famille: on ne pardonnne pas..

                                                    Pas plus que l on annonce à son frère(moi), son remariage, la venue de 2 autres enfants et lorsque  l' on fait le silence pendant 17 ans, cela fait un beau gachis......

                                                   Je garde au coeur, le visage d un enfant blond, avec des yeux rieurs, avec la curiosité et la recherche permanente des pourquoi....le visage d un adolescent et jeune homme ombrageux, demandant en permanence des sous à sa mère, chaque samedi, pour ses "pipes" (cigarettes) pour la durée du collège a Draguignan...la semaine.

                                                   Et  puis la Vie, vous sépare, chacun cherchant sa voie, assumant ses révoltes, sutout quand l histoire balbutie: Mai 68...le Viet nam....l évolution des moeurs...cette difficulte a trouver le juste milieu, de faire coincider ce que l on t a inculqué et la nécessaire tolérance de ces années là, pour enfin, regarder en arriére et constater que malgré cela.....la sociéte est déboussolée, sans points de repères...avec la violence permanente et l avenir bouché pour de nombreux jeunes...à  3 ans de l an 2000 qu IL ne verra pas.....

                                                    Il est ou le Philippe, celui dont on attentait beaucoup, celui qui aurait pu être genereux et que la vie a abimé ,au point de le changer....N' est ce pas de lui avoir trop tôt confié des responsabilites et de lui avoir volé sa jeunesse, au point d en exiger de son 1er né, qui a cassé son enthousiasme, cette joie enfantine du découvreur...qui promettait a 12 ans......

Quelle blessure secrete, quel évènement a pu  changer" A IP" , au point  qu il n etait plus le même.............

                                                   Que d occasions manquées.....Celle par exemle de n avoir pas connu son autre frère...le Demi, celui du 1er lit......qui ressemblait tellement au père.......qui a appelé un de ses fils "julien".....comme le sien...et qui lui ressemble tant physiquement que l on croirait sorti du meme moule.....

                                                    Ce même frère...Jean a le don des langues, comme notre pére, il a cheminé a son rytme,etudié, reussi son capes, l agregation, enseigné, puis dirigé quelque etablissement dans les vosges, le magreb marocain et de retour en France, dans l est de la France.

                                                     Tout cela parce que les fils ont ete coupés des l enfance par la Mère qui a atrophié tout sentiment familial, fraternel et communautire envers son fils ainé, comme elle a fait aussi, au niveau de son frère jacques... et que ses enfants ont eu peu loisir de frequenter au point d elever dans coeur d adolescent un sentiment de suspicion envers tous les membres de la famille...alentour.

                                                      Meme le mariage d un cousin nous etait interdit, et cela remonte a l année 66.......

                                                     Celle par exemple de constater que son autre frère, celui dont il ne supportait pas la presence, que celui ci avait pu monter une petite affaire touristique où s il avait mis un peu d eau dans son vin, il aurait pu sejourner avec sa nouvelle petite famille...orgueil quand tu nous tiens!...que de dégâts.  

                                                     Le destin nous adresse parfois des clins d oeil : comment !?..

                                                     Deux frères qui se connaissent pas, se marient...ont des enfants et les premiers nés de chacun d eux s appellent JULIEN, sans qu aucune concertation n aient eu lieu.....se ressemblent physiquement....et pourtant ce qui aurait pu être rassemblé.....n a pas été...!

                                                      Dieu, dans sa mansuétude, rassemble les fils, tissent la toile de la communication et l homme est aveugle, ne veut rien voir, ni entendre !   Comment cela nous sera et deja compté pour Lui, qui n a pas daigné y voir un signe, ou des signes....?

                                                       La volonté d un 3 em frère  (moi) n'  était pas absente, elle a même éte exprimée au fils du disparu il y a quelques années....et puis la Vie a fait le reste, les études et la séparation de l un, la nouvelle vie familiale de l autre, l absence de communication avec le rejeté (moi), la peur de représailles de la mère ont fait avorté le projet...d une rencontre phénomenale, à jamais perdue.

                                                       Notre Père avait coutume de dire que l enfer est pavé de bonnes intentions...cette fois ci, il n a pas gagné, au grand dommage et regret de l un des protagonistes... 

                                                      Un jour, sur les chemins de Saint Séverin, sur la place du marché, ou il habita, petri son pain, elevé ses enfants, j irai  par les cours d eaux, j irai par les forets, par les rues du village, je respirerai ta presence dans l ether et pourtant absente;  j interrogerai le ciel d étoiles qui couvre la Charente, j irai humer l ambiance de l eglise, que sans doute, il frequentait peu, à moins qu 'avec les années, l ai rapproché de Dieu..

                                                     J irai et par les pores de mon corps, dans un frisson intime, je crierai  aussi ma révolte, pour exprimer l absurdité de la haine ou de l indifference qui a pu s installer entre 2 frères, par ce que d autres se sont ingéniées à le faire..

                                                     Dors; A ip, maintenant de ton dernier sommeil, il n est plus le temps des regrets, ce qui n a put être ne sera plus, laisse moi jusqu a la fin, l image d un frère qui n aurait pas grandi, et que la vie n aurait pas abimé....

                                                     Celui de l enfant blond dessinant ses TOM et JERRY sur des cartons et qui ornaient le salon chinois de l appartement de la rue Alphonse Karr a Nice...

                                                      Ces lignes ont été écrites il y a  8 ans, pas changée d un iota, car j ai voulu, conserve à travers le recit, l amour , la tendresse pour un frère, non partagé, sans doute par lui, mais qui sera toujours, celui qui aurait pu être "autre" si les contingences de la vie en avaient decide autrement..mais il y a une consolation à cela:

                                                       Le  2 juillet 2000 a 12h15, mon frère philippe, à travers l ecriture automatique , m a parlé:....

                                                     " tu dois pardonner...même à Maman, oublie tes rancoeurs, continue a te former au niveau spirituel...ton coach et moi, et d autres te donneront les moyens d être sereins..

                                                     "Continue à soulager, à apprendre....nous te ferons connaitre d autres personnes plus connues, reste simple , sans orgueil, comme tu t y es engagé en  98..." (stage holotropique, rencontre avec le divin, sujet de mon magnetisme et mes mains).."

                                                      "Le mal est en toi de meme maniere que le bien, tu es libre de choisir, ton systeme de pensées, choisis celle plus positives;

                                                       Lyne te contactera..ce sera notre signe..."( cela est arrivé plusieurs fois)" tu feras d autre stages.....

                                                        La partie financière sera passée ,si tu nous ecoute....

                                                       Ton initiation touche à sa fin...quand tu mesureras le champ étherique, invoques nous, transcende la musique dans un soufle et apprends à faire vibrer leurs chakras ou points forts..

                                                       Ne te gonfle pas d orgueil, tu as la grâce du Don, ne l éparpilles pas , fais en bon usage...

                                                      Où je suis, je suis bien, je veille sur vous tous; ce que tu as fait à Paulette, tu le feras à d autres....

                                                      Comme une vague, ton pouvoir sera connu, reste simple, n en abuse pas; il te fallait ces epreuves pour apprendre à aller a l essentiel...

                                                       Toutes tes lectures t on été orientées pour ton initiation, suis ton intuition, regardes droit dans les yeux des autres, ne parles pas, écoute beaucoup..

                                                       C est fini pour aujourd hui, nous t observons."

 

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