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4 décembre 2005 7 04 /12 /décembre /2005 19:17
                                                             Dans ces douches, la pudeur n etaient pas a l honneur, nous devions nous deshabiller tous ensemble.....tant l annee 62 ou 63 ne posaientt pas de problemes a ce niveau là, mais l année 64, c est autre chose...

                                                             L hygiene etait stricte et  pas moyen d y echapper, ce qui me genait et commencait a m interroger c etait mon corps....j etais le plus agé du groupe, des poils commencait a pousser, j etais l objet de regards, sous la douche....

                                                             Un jour je crus que j etais malade, je me reveillai , avec mes cuisses mouillées, je constatai que c etait pas du pipi....je dis " Monsieur, je crois que je suis malade, j expliquai pourquoi, un peu en retrait,il me dit "viens , à la recre , je t expliquerai, et a l instant etabli, il me dit , "tu deviens un homme", sans plus d explications.........pourtant je voyais bien , que des mouvements furtifs de couvertures,  de mes camarades,le soir ou matin portaient  interrogation, ensuite je sus...., car souvent mon sexe devenait dur à mon toucher.....mais pourquoi faire? 

                                                             Ce qui me genait le plus c etait le regard oblique des educateurs qui jaugeait nos changements, reluquait nos intimités....et d aillleurs nous commencions à entrevoir que certains y trouver un certain plaisir appuyé......et mes  camarades découvraients leurs erections nocturnes un peu affolés, et demandaient à être rassurés.......enfin, apres quelques mois , nous ne cachions plus les uns des autres et des jeux un peu sales, branlettes, comparaison de longueurs respectives de nos sexes,( car certains plus jeunes que moi,sexe en repos, avait deja de beaux outils) , achevaient de nous dessiler les yeux....

                                                               Ce fut l année 65 qui acheva notre  approche sexuelle: en effet, nous avions catechisme, le jeudi, et le pere Manfred, Dominicain belge, jeune, de 30 ans environ, nous proposa le theme de l Amour: "qu est ce l amour pour vous?

                                                                Nous tendit une feuille blanche ," voila , marquez ce qui  vous passe par la tete, je ne sais pas l amour  sous differentes formes, je regarderai et jeudi prochain on en reparlera.".j etais en cours moyen 2em année à l aube de mes 15 ans.........

                                                                Le jeudi suivant, apres nous avoir rendu nos feuilles, "c est bien, les garcons, j y ai trouvé plusieurs themes: l amour d une mere, d un pere , d un frere  et meme l amour e Dieu, mais pas un n' a relaté l amour d une femme et d un homme!" et d ailleurs savez vous comment sont constitues un homme et une femme?

                                                                 Pouffées de rires, rires gênés...et sans se laisser demonter, il entrepris de dessiner au tableau noir, l appareil masculin et l appareil feminin et le ventre d une femme , en expliquant que l affection l un pour l autre amenait la semence  pour y faire eclore un enfant.....nous étions tout ouie,malheureusement ce cours fut interrompu, par la venue du directeur...

                                                                  je le revois entrer en classe, voyant , les dessins au tableau,devenir cramoisi, se retournant vers moi, me lancant un regard et disant " "Vous , dans mon bureau ,à midi!"

                                                                  A midi tapante, je devais expliquer par le menu le deroulement de l affaire, il s apaisa," bon cette explication me suffit, j aviserai..".il avisa, certes, le jeudi suivant , plus de pere Manfred, mai un bon Dominicain ,comme on trouvera sur les boites de fromages, sera là pour nous enseigner un catechisme plus "orthodoxe"...

                                                                  N empeche, avant 68, qui  est pas loin son geste etait courageux, d ailleurs, ce n est meme pas mes parents plus tard, qui auraient aborder le sujet....tabou s il en est....pour eux
                                                                  Nous distinguions mal , le caractere de nos educateurs, etaient jeunes pour la plupart d autres plus agés, certains ont fait toute la durée de mon pensionnat, je ne sais ce qu ils sont devenus, toujours est il que pour le coté hygiene tous y etaient attachés, à la douche.

                                                                 Pourtant a quelque temps de là,en automne, alors dans les bois,nous venions de recevoir un jeune de 20 ans en remplacement de celui habituel, me fit arreter dans mes occupations et voulut s entretenir avec moi " alors, c est toi qui est attache a religion, nous avons reunion ce soir pour parler de ton cas, et puis tu sais, moi aussi j ai ete catho je suis boudhiste zen maintenant, si tu veux , viens ce soir, dans ma chambre, "...
                                                                  je repondais , mais je peux pas, apres 9 heures...." si vient ,c est important, apres 11 heures, la reunion est terminée...

                                                                 Nous avons discute pendant tout l apres midi , moi comment je voyais ma vie, il insista:" viens ce soir,je te dirai certaines choses, t apprendrai certaines chose.s" (j etais dans l equipe des Aines à ce moment là et j avais pour ami , un garcon prenommé Jean Francois Fe..

                                                                   j etais amoureux platoniquement de lui, il etait beau  comme un dieu,bien fait, intelligent..,sensible , et puis malheureux de la separation de ses parents; c etait une competition entre nous, , une emulation entre nous ,dans le cours superieur, lui le matheux, moi le litteraire, nous avions dans le dortoir, notre lit en parallele '(dortoir avec croix de murs, mi- bas, et de chaque coté 2 lits, )  , nous nous deshabillions sans aucune pudeur...on se confiait tout.... tout avait commence au cours moyen2, à l epoque de l affaire Manfred et aussi a mesure que nos facultes intellectuelles se developpaient , nos corps reciproques se developpaient...il avait un an de moins que moi, on se comprenait , s attirait mais sans jamais etre passé à aucun acte sexuel, comme si cela devai rester pur, pourtant sous la douche,quand nos membres etaient legerement grossis, nos regards se croisaient.....)...
                                                                    Donc a l heure dite et apres m etre glisse de facon discrete, en pyjama par un escalier de cote qui accedait a une autre partie de batiment,traversait,celui ci pour rejoindre la chambre du dit educateur.

                                                                    je frappai discretement, la porte s ouvrit, une etrange atmosphère y regnait, de l encens un boudha etait place sur une table, le lit contre un mur.,  sur le bord du lit,  il m attendait  en pyjama, la tunique legerement deboutonnée,il adoucit sa voix,  me dit" viens on va parler et entrepris de me faire decouvrir que la religion catho,( n etait pas la seule, a vouloir faire le bien, et que d autres dispositions d esprit culturelles et cultuelles existaient ou subsitaient. c est ainsi qu il me confirma etre catho converti au boudhisme ), il s appelait Yves Da...

                                                                    Il me fit assoir sur le bord du lit,la main pose sur son genou, je trouvais la chose deplacée " n aie pas peur me dit il," tu deviens un homme, n est ce pas?"
                                                                    Il me fit faire la connaissance de Boudha, l atmosphere etait envoutante, et puis  de facon furtives , il me caressait sur le corps, dans le dos, j eprouvais un bien etre, des frissons. il me dit "tu aimes?" "je sais pas"! "enleve il fait chaud , ici,"

                                                                      Il m enleva veste de pyjama , j etais torse nu, se tournant vers moi, il me dit" on est pareil", il me posa la question "as tu deja fait l amour?"

                                                                      Pour moi la chose est saugrenue, je ne voyais pas ou il voulait en venir car, dans nos dortoirs,les mouvements de draps et couvertures, n etaient pas innocents, nous savions que pour certains la masturbation etait constante et d ailleurs nous le disaient, mais de là , a faire, cela ,avec un garcon, cela m interppelait quelque part,il prit ma main , la posa, sur sa braguette, je voulais la retirer, mais cela n etait pas possible " laisse là,n aie pas peur"me dit il, son sexe avait grossi, et tout d un coup il se leva, se planta devant moi, baissa son pantalon, et j eus son sexe devant ma bouche, j eus un m ouvement de recul , voir de degout, il forca ma bouche et j eus son sexe dans ma bouche, il tenit ma tete, afin de  en point sortir...

                                                                       Voyant mon trouble et ma reticence , il se retira, me calma, essaya de me deculpabiliser " tu  sais , dans les communautés d hommes, monasteres cela existe" je fis" ha bon," et j etais a moitié rassuré , il entreprit de prendre le matelas, de le poser sur le sol, devant la fenetre, la lune eclairait la chambre et  puis il m allongea,, me carressa, longtemps, partout, je pleurai un peu, et pourtant ses caresses me calmaient un peu, ensuite il vint a mon sexe , qu il branla et avala, je n eus pas longtemps a jouir....

                                                                        Un sentiment de honte me submergea pour l acte accompli. Il le vit, et son discours  se poursuivit de la maniere suivante" tu sais,ce que tu viens, de vivre, d autres cultures,grecques, romaines et memes chretiennes dans les monasteres, cela se faisait et encore se fait, il faut bien que le corps exulte et c est un peu un don de soi, en quelque sorte."

                                                                         Naif et peu au fait de la chose,il etait plus de 2h de matin , la peur m envahit, je regagnai le dortoir, par le meme chemin, ; dans ma tete tout se bousculait avec la question lancinante" alors s ils le font, c est que c est permis?"

                                                                         Le matin j etais encore pertube, je pensais que cela passerait , mais pendant 3 jours, j avais une honte, mon attention aux cours etait entrecoupe "d absences", mon ami Jean Francois , le remarqua et me dit, " t es bizarre depuis quelque temps, t as quelque chose?  "oui, mais peut pas te le dire" " trop grave", il insista et je me confiai a lui. il me dit " ha c est cela, toi aussi? je fus surpris, et c est là que j appris que j etais pas le premier, et lui non plus, a avoir fait ce genre d experience , avec chef  yves.....

                                                                          D ailleurs, a quelques temps de la, il devint notre chef attitre , se fit attribué la chambre a cote du dortoir et parfois la journée, il voulait sous pretexte de me faire ecouter Mozart ou autre classique que je rejoingne sa chambre où il voulait recommencer la "chose" et cela me rebutait, c est là aussi qu un jour , il me penetra par surprise, un gant dans la bouche; j eus tres mal , je saignai un peu, quand j allai aux selles ,cela me brulait, mais de peur, je n ens plains pas, la honte etait forte, seul jJean Francois fut au courant , lui 1 an plus tot  l ayant fait avec un autre educateur....cela se passait dans le courant de l année 66 .... 

                                                                         Cela restera longtemps comme une blessure secrete,. secrete , car à qui se confier? m aurait on cru? et les consequences, pour les jours encore à vivre, nous n avions jamais eu de psy, en ce moment là!

                                                                           Alors, à part Jean  Francois, personne n en sut rien, du moins de moi..
                                                                           Le directeur , pourtant devait avoir quelque chose derriere la tete, en pensant, à nos changements intimes, et qu il faisait obligation pour les equipes agées de 14 et 15 ans, de devoir se coucher sur le dos,mains sur couvertures  :cela arrivait quand nous etions couches sur le ventre ou mains enfouies sous couvertures, avec protuberances au  bassin, lorsqu il passait ,par surprises, le soir, apres 9h, lampe de poche avec lui ....apres la "1ere fois, quand je croisai , l educateur qui , remplacait , à une autre equipe, je detournai mon regard, car j avais honte, il portait toujours sur lui , une echarpe rouge , avec dessine dessus "des roues noires," un symbole boudhique parait il...

                                                                             Quand il devint mon chef, attitré, il nous interressa, a un magazine "planète", il nous parla du tibet, et des choses et evenements du dalai lama, de son depart precipité du Tibet, m appris  un peu a me relaxer, (me parla de levitation), une sorte du moins, ou je sentais plus mes membres..comparait a toute occasion  la vie de Boudha, et toujours, pour comparer a la vie de Jesus, j etais un peu pertubé, car je sentais que cela me mettait en porte a faux avec mes croyances et les copains de dire " c est vrai ca?"

                                                                             Pas une fois , je fis allusion a ce qui s etait passe dans sa chambre, il alternait sourire de bonte , ou moqueur, regard dur ou doux; de plus il etait beau, et comme je l avais vu nu, il devait avoir 20 ans, avec un sexe assez gros, et une peau douce, tous ces elements se revelaient confus en moi, entre desir et repulsion...

                                                                              D ailleurs, le souvenir de son sexe consequent pertubera longtemps, ma vue d un corps d homme entre desir et repulsion plus tard , quand d aventures d autres experiences naitront, avant l experience de filles, mais il me faudra attendre 4 ans pour cela., et bien d autres evenements.

                                                                              Avec Jean francois nous avons abordé de temps en temps le suje de la sexualite et nous inquiétant de notre penchant , nous pensions et d ailleurs la grosseur dans notre culotte, en temoignait, si nous pouvions avoir desir pour fille ou femme , eh bien oui, !

                                                                              A quelque temps de là, la dame qui nettoyait l escalier menant à des logements..c etait un escalier en ciment , peint en gris, celui ci tournait, et lorsqu elle se penchait pour nettoyer les marches et que nous nous postions sur la 1ere marche n, nous entrevoyons la naissance de ses cuisses et un bout de culotte, alors il fallait pas longtemps que nos regards se croisent à jean Francois et moi, et au geste applique, sur la braguette, pour se signifier que l on y etait pas insensibles! 
 
                                                                               Cela nous rassurait. ,meme une fois, Jean francois, émit le desir de la suivre dans son logement , pour y faire decouverte, mais il n en fit rien.

                                                                               Apres la 5eme rentrée, un 1er octobre 1966, il partit, quitta le pensionnat, je pleurai beaucoup, je perdais le seul ami que j avais, le directeur vint me consoler.

                                                                               Et 10 jours plus tard, c est maman qui venait me chercher, 6 jours avant mon 16em anniversaire.
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4 décembre 2005 7 04 /12 /décembre /2005 17:16

   Pour les repas,

ceux ci etaient confectionnes par un personnel feminin,

 ils suivaient le rytme des saisons,

 d autant qu il y avait un grand jardin, ou le jardinier puisait pour les legumes........
                                                      Un grand bois, entourait la propriete,

où nous faisions cross du matin, faisons des herbiers,

 construisions des cabanes., dans les arbres,. suivions des jeux de pistes. 

 

 Le dimanche le menu etait toujours le même:

 poulet frites, avec une entrée, et un gâteau à la creme ou baba, ou éclair, ou choux a la crème, ;

le soir plus allégé :

oeufs ou jambon avec potage; 2 fois du poissons , par semaine ou maigre le vendredi avec foie et purée verte de pois cassés.;

 des légumes secs en hiver, aussi.

          Nous avion cinéma, 2 fois par semaine

le mercredi soir

 et vendredi soir,

film souvent en noir et blanc en 2 parties.,

j y ai vu souvent , des films historiques, :

Helene Boucher, les Miserables, des Laurel et Hardy, en 1ere partie ...

et

 bien d autres encore..

 je revois encore cette cabine de bois ,

 où le directeur s enfermait pour projeter les films,

le bruit de fonds du cliquetis de l appareil, 

 je l ai encore dans les oeilles quand j y pense; 

 le jeudi etait consacré au courrier des parents ,

le matin,

 c etait souvent, pour le directeur

 le moyen d y ajouter son grain de sel.....

              Le courrier etait distribué le soir

 avec pour chacun 2 bonbons, issus des colis recus

. pour les petits gateaux confisqués ou mis de côté ,

 lors des colis recus,

ceux ci etaient redistribués avec les jours de flans ou creme au lait, 

à midi.

 Le dimanche selon saison,

 nous allions, aux ardoisières de Trelazé,

prenions le chemin de Brain sur l Authion, au printemps ,

admirer les primeurs,

et ces fleurs de toutes couleurs jailissant des semis,

formant tapis enchanteurs..........

Au printemps de 1963,

 ce fut une excursion avec chef henri,

 le directeur, a Valloire,

 je redecouvrai la neige, la luge et les skis.....

un de des jours là, un educateur,

nous montra un serpent qu il ouvrit sur la neige,

 nous etions fin avril, et nous expliqua sa composition.....

son anatomie. 

 

 
                                                           Nous y avons vu un certain Fabius,

                                                                     oui, sans penser que celui là

                                           serait un jour un homme politique important!
.
                                                           Nous avons vu et revu l assasinat de Kennedy

                                                             et la messe d enterrement du pape jean 23....

 

                                      Greco, Patachou, Adamo, Sardou,Barbara, etc... 

 

 

                                                             j en passe et des meilleurs....

 

                                                            Certains disques etaient

                                                                   interdits d ecouter:

                                                               le Gorille de Brassens, 

                          Jean Ferrat, parce qu il etait catalogué communiste ,

                                                                  de meme Leo Ferré.. 

             ou si nous les ecoutions c etaient en cachette dans le local d equipe,

                  avec un gars posté , pour voir si le directeur n etait pas dans le coin! 

                                                           J ai connu une fois le cachot,

                                                                      cette piece sombre ,

                                         sans fenetre, ni electricite, sentant mauvais ,

                                                       avec le pot de chambre, brrrr! 

                                                                                    12 heures ! 

                                                    j ai tout fait apres pour ne pas y retourner,

                                            d ailleurs, on passait systematiquement devant

                                                            pour aller aux salles d equipes....

                                                           Je participai a des spectacles:

                                                                            en solo, en 1963,

                                                                                        l  ete,

                                                     pour les roses blanches de Berthe Sylva,

                                                          et le choeur de camarades en fond...

                                                            En 64, danse ,sur pas de Sirtaki,

                                           avec bras levés et tenant manche de bois fluo.....
                                                            Et enfin en 65, la piece 

                                                  "les 2 chapons" piece du MoyenAage,

                                            où le juge( moi) me fait rosser par les plaideurs!

                                                                            Drole de premonition.....

                                                            1965, c est aussi un drame, mortel ,

                                                                                celui là, Chagnon ,

                                             dont j ai parle plus haut se noie dans le L authion..

                                                l educateur failli y passer pour aller le chercher...

                                                               C' est le resultat d une désobeissance:

                                                                   monté sur une barge à fond plat ,

                                              alors que cela etait interdit, il voulut lester la pierre,

                                                                                     la barge se retourna,

                                                            l entrainant au fond, ne sachant pas nager

                                                    et les lieux comportant des tourbillons il s y noya.

 

 

                                                                    Je rappelle  que déjà 3 ans plus tot ,

                                                     c est le meme qui me fit passer en conseil discipline,

                                                                        parce que deja désobeissant....

                                           bizarrement , quelques uns s en souvinrent, et dirent

                                                                         " tu vois, fallait t que ca arrive,

                                                           et toi tu avais dejà été puni à cause de lui"...

                                                              Je dois dire que les educateurs

                                                                         n en menaient pas large,

                                                                                             ce soir la!...
.
                                                           Nous avons fait des excursions

                                               pour nous  ouvrir à des  horizons nouveaux,

                                                             le zoo de Doué la Fontaine,

                                                      et ses animaux a 5 pattes, 3 pattes,

                                               lapins ou autres , anomalies de la nature;

                                       le concours de pleurs entre le petit gorille et l ourson ,

                         bien sur c est l ours meilleur comedien qui rafla le regime de bananes....

                                                  excursion au jardin des plantes d Angers,

                                                            avec le paon faisant sa roue..

                                      le chateau de Saumur, avec ses tours et oubliettes...;.

                                        l abbaye de Fontevrault où sont enterres des gens illustres...

                                         et puis j ai oublié, la grotte des eyzies, de lascaux en 1962,

                                                              quand nous etions en Dordogne....

                            meme un musée paysan, a proximite du Lioran en 1964 ou1965....

                                                              Pour l année de mes 15 ans ,

                    le directeur decida de nous adjoindre des correspondants,

              et le mien , Mr Van Trecck, un hollandais, habitant Vincennes,

                             je commencai, grace a ses envois, collections de papiers a sucre

                                                                                    et medailles,

                                                                    et nos échanges epistolaires,

                                      m aida aussi à avoir un autre regard sur le monde.


                                                               Les Noels, etaient bien organises, apres 11 onze heure du soir, nous descendions aux 2 refectoirs ,manger la buche et notre chocolat chaud avec chants de noel, ensuite nous montions dans la salle de cinema , theatre ,et là , rideaux tirés, grand sapin allumé ,pres de la scene, nous attentions la distributions des jouets que les parents envoyaient, et pour ceux qui n avaient pas  de parents , ou que l état des finances ne permettaient pas d en recevoir, le directeur y suppléait, déguisé lui, en Pere Noel.
                                                                C etait un drole de personnage "chef henri",

                                                  mr Mas, pour le civil.....ancien résistant, celibataire,

                                                         toujours habille pareil, avec gillet gris , à col roulé,

                                                                     toujours au regime avec son bol de riz..

                                                            .nous le moquions un peu, le craignions aussi ,

                                                          mais il avait sans doute un fond très généreux....

 

                                                                       Beaucoup plus tard en 1993,

                                                                            j eus des nouvelles de lui,

                                                          je cherchai une 2 eme estheticienne,

                                                       pour un second centre d' esthetique

                            et les circonstances me firent renconter une jeune femme

                                                                  qui avait connu sa femme!

                                                               Ainsi apres 66 ,il s etait marié?

                                                                  Il avait une fille, il devait etre agé,

                                               et pourtant , toujoursà a la recherche d idées,

                                                             il me vantait un antivol pour maisons ,

                                                                                               j ecrivis ,

                                                                                et un jour plus rien ,

                                                             je sus par la suite que ce fut la fin...

.
                                                                   J avais appris que sa maison avait fermé,

                                                                                                                  et

                                                                  bizarrement par serge V.. de Mulhouse,

                                                                              que j ai revu en 1982,j appris

                                               qu il y avait eu des ennuis avec des rumeurs de choses

                                                                              pas claires avec des enfants,

                                                                        et que l agrément avait ete retiré..

                                                                                             Quand, comment?

                                                                   je ne cherchais pas, étant si loin de cela.


                                                              Nous avons vu debuter

                                                  tous les chanteurs d aujourd hui,          

                                   Mireille Mathieu, Johnny, Brassens, Becaud, Brel ,     


L année 63 ,

du point de vue scolaire se decomposa de la maniere suivante,

quelques mois en Ce2 et je fus permute en cours moyen 1ere annee,

avec prix d excellence pour ce cours moyen1,

en 3 mois;

 j avais rattrapé mon retard .

    J allai sur mes 13 ans..

Je ne sais comment ,

c était comme si mon cerveau se reveillait d un long sommeil,

tout accrochait,

 j etais curieux de tout...

c est l'année où un camarade perdit son père,

il était de Mulhouse......

                                                         Nous devions l entourer,

faire attention a lui, il s appelait serge V.....,

mécréant au possible ,

il croyait a rien, se moquait de nos offices

et

 tout ce qui se rattachait à la religion.

(D ailleurs l année soixante quatre allait porter changement, 

à ce niveau,

 puisque le directeur, construisit au dessus des garages ,

pres des pelouses, un local servant de chapelle,

de telle sorte, qu après, la mort de jean 23, en 63,

 et

 les modifications apportes aux offices, 

 par Vatican 2,

ce sont des Dominicains qui officiaient chez nous,

dans la chapelle aménagée en 1964. ) 

Ensuite en mai  63,

le directeur nous emmena quelques uns au Mont dore,

Puy de Sancy,

 il cherchait une maison pour l ete..

Nous avons dormi dans une chambre ,

pres d un de feu cheminée de bois......

Ce ne sera pas cela, mais, une maison nichée dans un hameau,

le Lioran,

qui n etait pas la station d aujourd hui..::.

                   Super Lioran, en Auvergne,

nous apprendrons  a mieux connaitre ces lieux:

la chaine des puys:

 le Plomb du Cantal,le Puy Griou, le Griounou, le Puy Mary,

et

ces pierres volcaniques qui font un bruit de vaisselle cassée....

nous emprunterons ces chemins...

ces routes vers Laveissiere, Murat., la prairie des Saignes ,

lieu de nos jeux,

 et où je rencontrerai un jour un certain mr Lenormand,

 touriste, qui apres lui avoir raconté un peu de ma vie,

 m offrira un bibelot, une biche et sablier ,

acheté au marchand du coin....

Nnous ferons des enquêtes dans les "burons" où l on fabrique le Cantal.,

et

toujours pour les uns en louveteaux ,

ou en eclaireurs , chemises kaki.......
.
                                                          Tout au long de l année nous faisions du sport:

sauts en hauteur , barre fixe, cheval d arcon, saut en longueur

 et

beaucoup de balades à pieds.



L hygiene etait stricte, toutes les semaines , la douche;

je me souviens de ces 2 locaux de part et d autre du coulir menant

 à la cour qui distribuait les salles de classes.........

2 locaux carrelés,  en blanc,avec un mur en L , d un coté des patères et un banc

où posait nos vêtements

 et

 de l autre des tuyaux avec pommes de  douches, 3 ou 4.
...
                La television n etait pas absente,

 parfois nous regardions la piste aux etoiles le mercredi soir,

 les informations, les conferences du general de Gaulle,

le jeudi en hiver c etait Albert Raisner

et

 le Professeur Louis le Prince Ringuet

 avec l emission  de l' harmonica et emission culturelles

ou de vulgarisation scientifique avec des jeux..

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4 décembre 2005 7 04 /12 /décembre /2005 11:58

                                                      Je m en souviens comme si c etait hier.

                                                       D abord , Angers, avec les tours de son chateau.

  Maman me dit

 "tu vois ,

 c est une belle ville,

 et

puis il y a le jardin des plantes tu pourras venir, avec tes copains"! 

ensuite nous sommes allés dans une petite ville,

Trelazé, une ville avec ses ardoisieres...

dont je decouvrirai les recoins plus tard, et puis le Pont de Cé....

mais la pension n' était pas encore dans ce village,

 il fallait longer le cimetiere,

et à 2 ou km du village se dressait la pension,

nous fimes le trajet a pied:

ensuite une grande allée de marronniers,

débouchant sur une maison  ou plutot un manoir neo gothique,

 et là, dans le bureau du directeur,

un homme petit,  ayant presque la tonsure,

nous accueillant , assez froidement d ailleurs ,

et maman voulant toujours dominer les autres,

disant, " je vous emmene mon garcon pour que vous puissiez

 lui donner une éducation pleine et entiere,

et surtout si cela ne marche pas,

n' hésitez pas a frapper!"

Devant ma mère ,

j ouvrais des yeux horrifiés,

 car je n' étais pas plus démon que quelqu un d autre,

 mais cette verite m avait surpris.


   Elle partit,

 

 

 

le directeur appela quequ un qui vint me chercher

et

 je ne revis plus ma mere........

Le soir, je pleurais seul dans mon lit,

elle etait partit sans me dire au revoir.
   Le directeur , le lendemain ,

m' appela et me dit: "B....., ici tu vas apprendre, te faire des copains,

ta maman est speciale, je crois qu elle ne t aime pas."







Cette 1ere affirmation  me crispa,

je lui dit" c est pas vrai, maman viendra"....

il me dit " oui, maman viendra mais tu sais pas quand,

 il faut que tu apprennes à te prendre en charge,

 alors je vais te mettre dans l' équipe  des JEUNES..."






     Ainsi je decouvrai que ce pensionnat etait divise

en 10 equipes e 12 garcons,

(pas de filles) du plus petit au plus grand: 

 Petits,Benjamins, Cadets, Jeunes, Moyens, Puinés, Juniors, Seniors,

Grands, Ainés.

Notre temps etait vraiment partagé,

aussi le temps des decouvertes,

 importantes pour la vie APRES.......

 

  Ces quatres années supplementaires

ont ete cruciales pour moi,

cruciales pour les personnages que j y ai rencontré,

cruciales pour les decouvertes, meme intimes que j y ai faites, :

decouvertes sexuelles, sentimentales,

decouvertes des mondes,

ce que l on doit faire et ce qui est,

et les 1eres illusions perdues.,

de gens qui vous ont aides a compendre certaines choses

ou a ne pas les comprendre du tout! 





 Des souvenirs très durs quand on vous invite à dire les choses,

à les décrire,

quand vous les avez pas exprimées à qui que ce soit...

oui, ce sont des copains qui vous ont marqué " a vie", 

 des noms ,  des prenoms,des visages,

ce sont aussi des histoires, des paysages,

des escursions, des attitudes,des mensonges,

tout cela c' est mon sac que vais conter....

    La Pension a un nom, le Chateau de la Bodiniére.

Je decouvrais plus tard que c etait un  IMP,

un institut medico pedagogique.

    Maintenant il faut que je decrives le pensionnat:

 comme je l ai indiqué c est une grande maison née-gothique,

 une partie semble ancienne,

 elle appartient à la renaissance,

on y apercoit des volutes au dessus des portes,

je dirais 15e  ou 16e siecle.....

une autre aile y a ete rajoutée,

 le batiment fait un U,

un côté cour , côté jardin,

 celui la le plus beau,

 qui après mon arrivée,

 se transformera en quadrilatère,

de jardin à la  Francaise,

un an apres.

      Petits sapins ou buis tailles au milieu des pelouses,

bassin et jets d eau au fond,

et puis encore un an apres, en 1964,

une piscine, coté droit.

Batiment en U, dis-je , à 3 niveaux avec au rez de chaussée

 les classes,du cours preparatoire au cours supérieur;

 au dessus , les dortoirs et dans une aile du batiment ,

on construira à partir de 1964,

 des salles destinées à nous occuper,

 une par equipe, le choix des activites laisse au libre choix du "chef",

ce sera pour les uns, dessin, peinture, astronomie pur les plus grands,

 maquettes en balsa.....bon vouloir des "educateurs

" car il s agit  là d' éducateurs ,

 que l on appellera "chef" avec son prenom...

et non de moniteurs. 

          Educateurs qui sont charges de nous inculquer

des valeurs, ou si , en avions déjà,

s 'agissait de nous les renforcer!

 Les Educateurs on sait pas d où ils viennent ,

 on connait pas leur passé,

on se souvient des visages.

         Inculquer, occuper etait le crédo de la maison:

la devise , etait :" l oisiveté etant mèere de tous les vices.,

l objet est que ni notre cerveau,

 ni nos mains ne puissent être pas occupées a faire quelque chose:

 lire, etudier, ecouter de la musique, bricoler etc,

et

si on nous prenait à ne rien faire sans justification

 nous etions punis!.

            Arrivant en fin d année scolaire le 1er visage,

que je vis , fut l instituteur de la classe cours elementaire 1ere année.

Avec une scolarite hachurée ,

 il y avait des carences....

et ce fut un homme jeune, devait avoir 20/25 ans,

me fit faire des exercices,

vit que si j avais des carences en mathématiques ,

j avais des dispositions en francais et matiere à lire et retenir....

histoire, science nat, geo, 

 tout cela je l avais appris en autodidacte....

pendant la periode de Lenval.

     Il me dit "...Nous serons de grands amis ,

 mais malheureusement je m en vais,

faire mon service en Algerie.....

L'Algérie 

elle evoquera pour moi à travers un copain,

de durs moments,

Jouanneau, dont le pere etait la bas ,

 et

cela etait la raison pour laquelle , il se trouvait là....

                              Le jeune homme , instit ,me prit sous son aile pendant 

 presque un mois;

car si nous etions en pensionnat,

l école durait jusqu au 31 juillet,

et

 les vacances le 1er aout,

nous n aurons jamais le meme calendrier scolaire....

   Ce jeune homme,

beau ,aux yeux rieurs , me fit estimer mes connaissances,

attentif, me dit:" B....je sais c' est dur ; mais il faut t accrocher"

 il partit, je le revis plus;

 longtemps je me suis demandé ce qu il etait devenu..

tué, vivant? 

 je ne sais , mais i l resté longtemps dans mon coeur ,

 comme une absence.....

   Vint le mois d aout 62,

 c etait la decouverte de la Dordogne,....

j en garde un souvenir précieux,

un petit village,avec son chateau, pas le lieu..

                 Nous logions dans une ecole primaire,

et puis pour la 1ere fois ,

là, au cinéma, j ai decouvert la voix du "rosssignol",

celle de Joselito, le chanteur;

 nous y avons vu 3 films de lui:

 les 2 gamins, le rossignol des montagnes et le petit colonel.....

en couleur pour les 2 derniers, en noir pour le 1er.......

cette voix etincelante , faisait vibrer mon bas ventre, j

e saisissai le sens du beau , de l' esthète....

pourtant c était pas la première fois que cette emotion me saissisait:

                 Nice, sonAppolon sur la place Massena,

 ce corps nu et muscle,entouré de jets et dauphins,

j avais a l epoque 5 ou 6 ans,

et j avais traverse la rue

, devant le casino municipal, sans faire attention ,

alors que nous sortions de celui ci ,

après une soirée diner et danses d avec mes parents....

quelle rouste apres cette frayeur..

eh bien cette voix de joselito,

m a fait la meme emotion au niveau intime de mon ventre.......

et  aussi ce sens du beau,

je le saissisai et si j avais du choisir une periode de ma vie,

à ce moment la , ce fut la Renaissance.....

 Le sens du beau,

je ne sais de qui je le tiens,

mais j ai toujours ete attiré par les arts

et

 si j avais dû choisir  un personnage  et de l être,

ce serai seigneur mécène...

  Pour moi,

aimer le beau et rendre le beau autour de soi,

naissait et devenait primordial.....

la beaute devenant un critere d amour,

 donner un sens a la vie.,

enfin je philosophais déjà un peu........

 


                                    Toujours est il; que ce mois d août fut riche en decouverte,

je fis mes 1eres armes et dut me plier à des disciplines societales,

presque para militaires:

 divises en equipes, puis en sections,

j ai revetu l habit louveteau: la chemise bleue, le schort plus fonce,

le béret, le noeud et foulard, et l'écusson, pour moi :

Loup Gris,

 il y eu loup noir, blanc , tachetes,

répartie en sizaines

 et

dont j etais responsable de 5 de mes camarades...

discipline toute militaire:

ranger le dortoir, lit au carré, salut au drapeau, (sens de la patrie , déjà)

 chant en marchant:

" oui, c est nous, les louvetaux, petits loups de France,

oeil frais et fins museaux , petits loups de france....."etc...

.faire sa Ba ( bonne action) , sans le dire ,

sinon  ne valant que moitié...

etre attentif au besoin de chacun,

partager ,  

 et

le partage etait  instruit de facon nouvelle dans ce pensionnat:

à chaque colis que nous allions recevoir,

 il etait ouvert par la secretaire du directeur:

bonbons sur 24 d un paquet, nous en recevions 6,

 idem pour les biscuits  de l Alsacienne,

et les habit neufs , mis seulement; le dimanche, quand trop petits ,

donnés à d autres...)

C était cela que petit a petit, avec ce plongeon chez les louveteaux

 j allai apprendre..

 si je n avais pas encore une idée precise de ce qu éetait notions

de capitalisme et communisme,

j apprenais déjà, ce que voulait dire:

 altruisme, communaute,

pour ne pas dire communisme primaire...

                                      D ailleurs, pendant les années qui vont suivre

 je ferai mes 2 Promesses avec cousu sur mon beret mes 2 etoiles,

 engagement qui vaut pour la vie ,

 de servir , autrui et la nature , la respecter

 selon les principes constitutifs du scoutisme et de son fondateur,

ceremonie au feux de camps

 et

 de bengale  avec chants

et

jure sur la bible.....

                                              Nous fimes des jeux de pistes, decouvrons la nature

et apprenions a la respecter ,

"chef charles" s y entendait a merveille pour cela..

                      Pourtant j' allai apprendre très vite ,

 ce que voulait dire la responsabilite des autres:

 plus de 15 jours, apres m avoir nommé chef de sizaine ,

 des loups gris , un camarade, Chagnon,

 en retard, et lit non fait,  responsable de lui et de sa conduite

et ayant repondu au chef

" et puis merde alors, y en a marrre de celui la , "

apres l a voir cherche en vain ,

caché dans les toilettes,

ce fut moi qui passa en conseil de discipline,

et retrogradé sous chef.....

j en fus mortifié et amer ! 

 

                           Le reste du mois passa tres vite

et

 nous sommes rentres début septembre 62 de nouveau en classe,

 celle qui m echut, fut le cours elementaire 1ere anneé,

 une femme cette fois ci prit la classe en mains,

elle était blonde, yeux bleus ,

elle sentait bon lorsqu' elle se penchait

au dessus de mon epaule.

              Cheftaine Paulette"....pas de pantalon ,

jupe au dessus du genou,

elle avait un solex, qu elle enfourchait à 5h du soir ,

 pour rejoindre, Trelazé, où elle habitait,

 (un jour ,nous seron s invites à aller chez elle, manger un gateau, )...

                         Nous la regardions avec un oeil curieux,

 lever la jambe pour s assoir sur la selle....

toujours est il que l année scolaire se passa bien ,

j' en etais tombe amoureux.....je crois,

 mais je voulais lui offrir un cadeau de la part de nous tous,

aussi me vint une idée:

avec nos points qui servaient de monnaie, dans le college,

nous avons pu faire acheter

 par la maitresse des petites classes un bouquet de fleurs ,

elle fut emue , jusqu aux larmes......

                  Mais ces points qu est ce que cela est?

 j explique:

le directeur conscient, que tous n avions fortune egale au niveau des parents ,

 des envois de colis, etc...

ne voulait pas que cela puisse jouer au niveau de la cohesion du groupe,

avait instaure, des bons de conduite,

ceux ci etaient attribués, chaque dimanche soir dans la salle de cinema,

construite en 1963, valeur 2 points, 5 points , dix points,

valeur d 'échange pour acheter ce que l on voulait a la vitrine cooperative,

ainsi l argent des parents etant bannis,

c est le seul mérite de conduite qui prévalait

et nous donnait notre petite independance financiere

 pour acheter les objets exposes:

 loupe, crayons,

etc ...

le plus beau lot etant un appareil photo qui valait 200 points.....

autant dire que la carote etait loin! 

                               C' était une facon de nous tenir

 et

si par megarde nous avions eu mauvaise conduite ,

 les bons nous passaient sous le nez , la semaine concernée......

             Pour en revenir, a la fin de l annee scolaire 63,

pas encore 13 ans, je recus prix d excellence, à la remise des prix,

 j ai encore la fiche accrochée dans un gros livre " la tulipe noire"

 à couverture rouge cartonnée,

livre qui pèese au moins 1 a 2 kg,

et

tres grand...dans mon grenier.

 

     Il y avait remise des prix, chaque année,

apres que l on ait présenté , chaque equipe un spectacle aux parents.....

maman n est jamais venue..... à ces moments là.

                        Il y avait 2 spectacles par an , le 1er a Noel.....

celui de 1962, apres mon arrivee,fut un spectacle de cirque et de clowns,

avec orchestre factice, construit par nous memes,

 idem pour les habits, l'un de paillettes et l autre de vieux habits,

 je fus celui là, qui pour montrer l heure sorti de dessous sa veste

 une pendule en bois attachée à une chaine de ficelle de 6 metres

que je devais derouler, lentement pendant que celui,

en paillettse, vituperait, , faisait grimace,

se grattait la tete ne sachant pas , ce que j allai sortir de mon habit.......

et cela fit beaucoup rire!

                De septembre 62, a la fin de l année,

 j appris les codes de vies du pensionnat:

le dimanche  messe a Trelazé, en habits du dimanche,

nous y allions à pieds, longions le cimetierre, 120 gosses cela se remarque..

d ailleurs, moi, comme pour certains,

qui  passions a la Toussaint,

 devant cet amoncellement de fleurs posait interrogations......

nous avions droit a un espace reservé.,

 à gauche de l autel, le pretre officiait, encore dos a l assemblée,

 le concile ne tarderait pas a changer tout cela....

nous accompagnions les chants ...

cela nous faisait une sortie,

ensuite retour a la pension ,

où nous otions nos habits pour remettre ceux moins beaux ,

de la semaine.... 


     Pour en  revenir a ma scolarite la 2e année scolaire

septembre 63/ juillet 64 me fit faire 2 classes:

CE2 et  CM1, a l epoque nous ecrivions encore a la plume avec encriers blancs...

gare aux taches ...

les stylos etaient bannis,

de meme que les instituteurs ,

 meprisaient les bandes dessinées, sous pretexte , que cela ,

n etait pas bien ecrit!....





Nous avions de grandes cartes de geographie acccrohée aux murs...

souvent on nous obligeait a dessiner ,

ce que l on voyait ,

 de telle sorte de memoriser nos lecons.

                 La poesie, faisait aussi partie des cours,

ce qui

 nous aide pour l' intonation pour les pieces à jouer du theatre,

aux parents....

l' instruction civique etait au programme egalement.

 

 


                                               L anne scolaire sept64, juillet 65 fut le cm2,

 annee difficille s il en fut:

regles des intervallles, geometrie,  cela devenait serieux,

 mais par chance ce fut l année de rencontre avec Jean francois....

                           Une emulation naissait et bien d autres choses encore.







 En 1965, pendant les vacances au Lioran,

en aout, ce fut la visite de maman, la seule de ces 4 années,

1 journée, c est tout.........

Elle eut un entretien devant moi avec un educ qui lui dit

" oui, b.... travailles bien, sa conduite s est amendée,

le probleme c est que l on sait pas quand il plafonnera au point de vue scolaire,

 quant a être pretre , à mon avis, cela est compromis,

peut être frere des ecoles chretiennes

où il apprendrait un métier et l enseignerait après ,

pourquoi pas?" 

 
             Je perdais  deja mes illusions

et encore je voulais l admettre difficilement.....

                                    La 4eme année scolaire me fit passé en cours supérieur,

mais les relations avec l instituteur Soldet,

 s avereront difficiles,

le courant passait pas, à tel point que cette année là ou je devais recevoir

le prix d excelence, par ce que lui ai répondu,

il supprima ce titre,

 pour ne garder que le prix d honneur,

 qui m echut grace a mes bonnes notes, mais il m avait prevenu,

que c etait pour me punir, sans me deshonorer.....

les livres que je recus, cette année la fut un livre des animaux d afrique

 et un livre sur la vie de Marie Curie, que je "devorai".. 

                     Dailleurs ces livres sont restes la bas.....

 je concus amertume de ce geste

et je lui en voulu beaucoup ,

 mon orgueil en avait pris un coup. 

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14 septembre 2005 3 14 /09 /septembre /2005 00:00

                                                                        Ses doigts caressent ma peau,si douce est son contact,que je frissonne de plaisir...

                                                                       Je reprends l initiative en m allongeant sur elle, et ma langue veut explorer son cou , et titiller le lobe de son oreille; ce qui excite au plus au point sa nuque et donne des bonds a son ventre et epaules.........

                                                                        Profitant de l effet de surprise et d emotions je redescends vers son ventre et ma langue fouille les plis et replis de sa peau  a la naissance de ses fesses pour remonter vers la raie, bien decider a y explorer un endroit inconnu pour moi, sa rondelle......

                                                                        Delicatement ma langue,explore et ce sont des sons, des plaintes de plaisirs qui sortent de sa bouche.....profitant de la position tete beche, elle profite de cela pour me refaire une fellation......et nos bouches de concert, entame un vibrato dont j ai encore le souvenir.....jusqua ce que mon sexe lache une deuxieme fois un jet a la commissure de ses levres  et de ja joue, laissant un filet blanc semblable a du gel......"eh bien mon cochon dit elle, j ai l impression que tu avais envie!...."

                                                                        Je ne sais si j ai repondu, en tout cas, le plaisir etait immense et elle insista pour que mon apprentissage fut complet et que je la penetre.....Devant mon hesitation ,sans doute liee a la peur de l echec, la 1ere fois, fine mouche elle me dit, "calmons nous un peu et reposons nous ! "

                                                                        Ce que nous fimes, elle se retourna sur le coté, de telle sorte, que j avais mon sexe encore gonflé contre sa raie, la hauteur de ma bouche à la naissance de son epaule, la courbe de son cou, le lobe de son oreille et ce sont petits bisous qui remettent mon désir en marche, a ce petit jeu, elle se retourna, saisi mes bras, me plaqua sur le dos, sur le lit, s installa sur mon ventre, fit glisser ses cuisses, sur les miennes, ma verge avait repris de la vigueur, et doucement coulissa, a la hauteur de mon sexe son espace secret, je sentais l ouverture, elle se releva, et d un prompt mouvement s assit sur le debut de ma verge....

                                                                       oh madone! le contact de mon gland avec les levres de son sexe m electrisa, et sans effort, ma verge entra dans le puits, le contact chaud et humide me surpris, sans attendre elle entrepris un mouvement de va et vient, de haut en bas, ma verge dans un mouvement de sucion etait comme aspiree, ma respiration se fit plus rapide, je ne controler plus rien , le plaisir etait grandissant et grandiose pour 1 premiere fois.......

                                                                        Et je sens aussi  que peut etre je vais ejaculer, je veux retenir, mais elle s y prend si bien, que dans cet espace, dont on voudrait que cela dure longtemps je lache, le reste de ce qui pouvait rester,dans mes burnes, je suis epuise cette fois ci!  elle s en apercoit et nous nous laissons aller ds les bras l un de l autre. ce sont les lueurs de l aube, qui me reveille, une premiere fois....

                                                                        Ma verge est flasque , mais la vue de ce corps alangui et la jambe repliee laissant voir sa touffe blonde suffit a exprimer mon desir, pour que mon membre retrouve une tonicite voulue ....de baisers en caresses elle est vite reveille, le contact de mon sexe contre ses fesses suffit que mon desir s exprime dans la raie de son cul par une petite giclee, a ce jeu, je ne suis pas le plus fort, car l instant d apres, une autre fellation vient effacer avec sa langue le peu de jus qui reste sur mon gland.....

                                                                        Ensuite ce sont baisers et caresses jusqu à ces tetons que je leche coomme un bebe, le creux de sa clavicule.....

                                                                            "Enfin me dit elle mon cheri le jour approche, c est pas si mal pour la 1ere fois, tu es sensuel, tu as je ne sais quoi dans tes mains....mais avec de l entrainement et de l experience ton potentiel amoureux est prometteur!..."

                                                                         Sur ce, elle se leve, se dirige vers la salle d eau, j entends le bruit d une douche,le froissement de tissus d habits qu elle  avait ramasses,....

                                                                         Elle reapparait l air satisfaite..."ha, dit elle c est vrai, il me manque le bouton  sur le cote de ma jupe, souvenir de trop d empressement, n est  ce pas jeune homme! " Au fait comment c etait pour 1 premiere fois?

                                                                         Je reponds," c etait super, et j aimerais bien que l on se revoie!" " impossible" me dit elle, "je veux que tu gardes un excellent souvenir de cette nuit! " "une  deuxieme fois, peut etre plus fade ou moins excitante pour toi! et puis je quite la ville ce soir pour affaires! "

                                                                        Se penchant sur moi, elle m a dresse derniers baisers sur mes levres,cou et poitrine..."portes toi bien, et aimes toujours autant " "je suis sur que l un ou l autre sexe appreciera ta compagnie!..."

                                                                         A peine a t elle fini sa phrase qu elle empoigne la poignee de la porte, l ouvre, passe l intervalle et disparait a mes yeux, derrierre le panneau de la porte qui se referme.

                                                                         La fin de sa derniere fphrase me laisse perplexe et songeur, je consulte ma montre : il est 7 heures, je reste la , pantois, entre plaisir et peine, je decide de m accorder  un peu de sommeil, je veux me mettre a plat ventre, impossible , mon sexe dur me fait mal ,ainsi je choisis la position de cote avec 1 jambe releve en gardant la vision d elle quelques heures plus tot....

                                                                         Je me reveille sur le coup de 11 heures,zut! j ai meme pas de quoi faire toilette, enfin si, un peu de savon et serviettes sont là mais pas mon rasoir ni mon deodorant;;tant pis on fera avec, et puis avec le peu de barbe que j ai, c est pas grave!

                                                                         Je m  habille ; reajuste ma ceinture N apoleon, mon pantalon beige moulant, ma chemise a motifs dentelées, jette un dernier regard dans la glace et sors de la chambre, descend a la réception, et voulant régler, la personne me dit: "c est deja fait, la dame a réglé pour vous et m a dit de vous souhaiter bonne chance!"

                                                                         Tout cela dit avec un sourire entendu qui ne laissait point de doute sur ce qu il pouvait penser de ma chance ou malchance!

                                                                         Je le remerciais et quitter l hotel....

                                                                          Le soleil etait déja haut dans le ciel, belle journée qui commence, mais seule chose qui m embétait  c etait mon sexe qui me faisait mal, et me brulait un peu! manque d habitude sans doute!

                                                                         Cette gene dura 2 jours et ensuite tout rentra dans l ordre! faut dire que mon sexe n avait jamais été à pareille fete!

(fin de l article" puceau n est plus") et merci d avoir lu les 4 morceaux ecrits.

 

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9 septembre 2005 5 09 /09 /septembre /2005 00:00

                                                               Apres m avoir totalement deshabille , elle me prends par la main et m entraine au milieu du lit, ses mains expertes saisissent mon sexe,le petrit, l approche de sa bouche , le leche , l enfourne dans un va et vient constant. ses mains caressent mon ventre, mon pubis, je sens monter la jouissance mais cela me semble trop vite,alorsje veux aussi mettre en emoi son corps....

                                                               Je lui demande de se mettre en 69,ainsi ma bouche se trouve a la hauteur des levres de son sexe qui sont humides, ma langue s active aupres et autour de son abricot, de plus en plus vite ,un bout de chair rose apparait  que je connais pas, le bout de ma langue l effleure , ce sont plainte de plaisir et spasmes de son ventre; l excitation est a son comble et ne me maitrisant plus ,je jute dans sa bouche.....un recul de surprise, fait que ses dents heurtent mon gland,aie ! l effet de surprise commun passe, je decide d explorer d autres secrets.....

(a demain)   

 
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30 juillet 2005 6 30 /07 /juillet /2005 00:00

                                                                  Nous arrivons  a l hotel;apparemment l hotelier connait la dame , meme s il accepte que celle ci me presente comme un cousin et l escuse d un deplacement en saison,;rempli une fiche ,donne la clef  pour acceder a l chambre....

                                                                  La chambre est belle et vaste,un grand lit a motifs fleuris trône au milieu....je suis confus, maladroit.....voyant mon trouble ,la dame enserre mes epaules,"c est rien petit," dit elle,"tu vas voir, c est geant la 1ere fois!"

                                                                   Je me laisse faire,elle a le chic pour deboutonner ma chemise brodee, bleue que je venais d acheter au magasin "les 10000 chemises"....

                                                                   Ses doigts caressent ma peau, descendent sur mes reins,empaument mes fesses...Cette visite impromptue exicte ma virilite, une grosseur de moi,bien connue, serre le tissu de ma culotte, et de la braguette de mon pantalon cintré...

                                                                   J ai la taille fine,des fesses bien rebondies, un ventre plat qu orne un ceinturon de cuir a l effigie de l aigle de l empereur Napoleon, dont on vient  de fêter le bicentenaire de la naissance , et dont je viens d acheter le ceinturon a boucle dorée...

                                                                    Sa visite manuelle accentue mon desir,je plonge mes levres dans son cou,mordille un peu le lobe de son oreille ce qui suffit a accentuer ses desirs......la tete penchee en arriere elle demande que je degrafe son bustier et corsage, ce que fais maladroitement...mais y arrive finalement....surgis devant moi, 2 seins ,grosseur d orange, fermes et droits, j y plonge mon visage, des effuves d eau de toilettes et de sueur melee de desirs,envahisse mon visage, j ose descendre plus bas,sur son ventre, son nombril,..."pas si vite" me dit elle....

                                                                   Elle me releve, saisi ma bouche, y entrouve avec sa langue,son antre,et nos 2 langues se marient....ses mains ne sont pas inactives: elle a entrepris de descendre la fermeture de ma braguette pour acceder au tissu qui ne cache plus grand chose...

                                                                   Dégrafe le pantalon,laisse tomber l accessoire,descend la culotte,pour avoir,tel un pantin,surgi de sa boite, mon sexe tendu, devant sa figure,;elle le saisi,le decalotte, y amene ses levres, en rond de bouche,pour l y placer, sors sa langue,y promene celle ci,je suis tout electrise par la caresse bucale...

                                                                   Enfourne mon instrument ,y imprime un mouvement de va et vient,"arrete,arrete ,je vais jouir ",lui dis je, ...

                                                                   Sur ce, elle se releve, a toi dit elle: "fini l effeuillage,enleve ma jupe et ma culotte", dans ma febrilite et trouble associe de ce que je vais decouvrir,je fais sauter le bouton de cote de sa mini jupe, et en rien de temps, m apparait l Eve des tableaux de mon enfance....

                                                                   Un corps doré,bien fait avec en son centre le tresor entoure de poils blonds,la fente dont  je ne connaispas encore la musique, mais je vais apprendre la melodie.......toute la nuit,et les variantes de l amour physique....

( a demain)

 

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29 juillet 2005 5 29 /07 /juillet /2005 00:00

                                                           C est juillet des annes 69,le soleil darde ses rayons sur le Vieux Nice, installe confortablement a une terrasse de cafe,je deguste une biere bien fraiche; je regarde la circulation des personnes et des voitures sur l avenue qui mene à la place Garibaldi....

                                                               Dans la diagonale de mon regard , a l autre bout de la terrasse,une femme bien mise de sa personne me regarde, m observe, coise et decroise ses jambes, elle porte une mini jupe, j essaie d eviter son regard, je rougis, un trouble m envahit....

                                                               Quelques instants se passent, la femme se leve et vient se placer derriere mon dos, pour regler sa consommation, a la caisse ,placee derriere moi, je remarque qu elle porte un chic sac en bandouliere....

                                                              L' a  t elle fait expres ou pas? son sac heurte mon epaule, tombe a mes pieds, s escusant elle me propose hardiment et s assoit en face moi....un joli visage de femme de 30 /35 ans,des yeus rieurs,bleus,des levres ourlées d un exquis rouge levres et des effluves d une eau de toilette citronnee, envahit mon espace....

                                                             Apres un moment des question d usage sur mon metier, mes centres d interets, et sans que j en sache beaucoup plus sur elle, a brule pourpoint, elle susurre a mon oreille , et en pleine face: tu es neuf? un peu desarconne par l attaque,je balbutie : quoi,? t es puceau, repete t elle? mon visage parle pour moi...cramoisi, la sueur coule deriere mes oreillles...elle voit mon trouble, me console, me rassure et sur ces entrefaites me propose de passer la fin d apres midi avec elle et la nuit..je proteste par politesse et vers 19h elle m invite a l accompagner dans un hotel de sa connaissance......(la suite demain)

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