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20 juin 2006 2 20 /06 /juin /2006 17:19

                                                                              Apres,notre mariage de juin 1976, une nouvelle ere de notre vie commence.....Meme si , "il nous faut essuyer les platres",comme on dit des nouvelles constructions,dont on a prisl ivraison: pas de compteur jour et nuit au compteur Edf, et on se retrouve avec une 1ere facture faramineuse au premier trimestre et cela est valable, pour tous les locataires du lotissement....Apres quelque menaces de blocage de loyer ,tout rentre dans l ordre.

                                                                               Notre nid d amour est cosy:  grande salon et salle à manger, belles petites chambres et notre cuisine bien equipée suffisent à notre bonheur...un petit coin de jardin dont le papy tient à s 'occuper...Nous n avons pas de vehicule, donc c est a velo que je vais travailler et pour Bayou, avec courage, ce sera à pied pour rejoindre son travail à la cité scolaire, 3 km, par tous les temps,hiver comme été et cela jusqu' en 1979....Il y aura les noels où je reconstruirai la grande creche avec des cartons et où les neveux de l age 4 à 7 ans,8ans viendont satisfaire au desir de leur grand mère d une creche animée et costumée.... 

                                                                               Il y aura notre implication dans la chorale de la paroisse de Masevaux, et pour moi, aussi un debut d engagement avec un elu, pour faire un lieu pour les jeunes et ados du vilage de Niederbruck... une campagne electorale municipale où notre quartier se verra taxer de "rouges" par certains..

                                                                               Nous pourrons cependant faire un pret jeunes couples aupres de la Caf, car le salon est vide,manque de chaises et pour une machine à laver, car pendant 3 mois Bayou, fera le linge  à la main dans la baignoire. ce sera une Vedette car c est la seule qui puisse rentrer dans l intervalle de 43 cm, entre le lavabo et la baignoire, de notre petite salle de bain...

                                                                                 Un grand changement s opérera aussi dans notre intimité, car nous accueilleron la venue d une bête: un  chien , Trident de Saint simon, plus communément appelé " Tristan", un epagneul breton. Il appartenait à un intendant, de la cité scolaire de Masevaux, parti pour la cooperation au Bresil, ...installe dans une cave tout   l'été, nous le recuperons en septembre 1976, amené dans le coffre d une voiture..Ce chien, sera pour nous une source de grande affection et grandes joies... surtout pour moi, qui n en ait jamais eu personnellement.. toujours aime les chiens des autres...Note maison ,fait vis a vis avec une autre, dont le locatair possede un autre animal femelle du nom de maya,au poil roux,.... et dont tombera amoureux notre Tristan...lui, il est né a Fontvielle ,dans le Midi, berceau d Alphonse Daudet, dans un elevage de chiens epagneuls....Il pses 21 kgs, du fait d une mauvaise alimentationequilibrée, c est trop, nous allons faire en sorte qui revienne à 17 kgs et nous reussirons à lui prolonger la vie puisque nous le garderons jusqu en 1984.  Faut le voir , note Tristan courir, apres les lapins de Garenne sur les champs d en face, au petit matin , s'engouffrer dans les sous bois,lors de nos promenades en foret, qui part et revient constater si on le suit.....Il est adopté par tous les enfants de la famille et aussi par les parents.....Tristan par ci, Tristan par là... quand il ouvre sa gueule, essoufflé, on dirait qu il sourit.Il n aime pas les uniformes ni les couvre chefs...on ne sait pourquoi...le facteur, un jour, en fera les frais en portant un paquet...mordu aux fesses .. Heureusement vaciné et assuré, cela nous evitera des ennuis supplementaires..

                                                                                      Dans ce lotissement nous sommes tous des jeunes couples . on se cotoie mais sans s inscuster chez les uns ou les autres, certains ont des enfants,.nous pas. Le hasard , mais est  ce  le hasard ?,fait que Bayou retrouve ses amis et voisins d enfance,de Masevaux avec qui elle a grandi...

                                                                                      Mon travail me plaît. Il y a le contact humain et le "nicois" est apprecié, comme ils disent, même, si quelques uns s etonnent que Bayou n aient pas pris un alsacien "bon teint".... je rammène les courses à velo, mon chapeau de comboy sur la tête....Ce velo à une histoire: parti chercher une pelote de laine, un samedi apres midi,j en revins 4 heures plus tard avec un velo Motobecane, apprêté, au grand etonnement de Bayou. Le magasin de laines jouxtait celui des velos, ces deux magasins, aujourd h ui n ,existent plus, du moins à la même place, ni pour certains leurs proprietaires.

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19 juin 2006 1 19 /06 /juin /2006 09:35

Alsace ....tome 3

                                                                                Ma vie d' etudiant reprend, ce debut septembre 1974, et c en sera fini, les repos, ou piscine, le soir, apres les cours, car cela va etre l' année dde l examen.

                                                                                Mes fins de semaines je les passerai à Masevaux, dans ma future belle famille.

                                                                                Avec alain Boit....on fera quelques balades avec Bayou, et sa compagne d alors.

                                                                                Arrive la fin d année 1974 et les vacances de Noel, où nous mettons tout notre coeur à preparer le voyage vers Nice pour le 26 decembre, pour rejoindre mes parents aux fins  de leur presenter Bayou et faire sa connaissance....Dire que tout a été pour le mieux serait mentir...oh, pas que ma future ait été mal recue, non , plutot bien , d ailleurs de son avis trop gatée...

                                                                                 Dans la piece qui sert de salle à manger, l'arbre est dresse et tout autour des cadeaux.....rien que pour elle, rien pour moi......" et pour bernard, y a rien? dit elle"  "oh, il n en pas pas bresoin, il a Vous!" repond ma mère, le pere lui, ne bronche pas,(toujours son fameux courage.....avec ma mère)  et tous les jours qui feront le sejour, ce sera cadeau pour elle: qui, un gillet, un sac ou toute autre babiole vestimentaire....même, lors du voyage à Vintimille, où je projetai de lui acheter une veste de mouton retourné, ma mère insistera pour la payer ; et là, Bayou dira: "Non, c etait son plaisir de me l offrir, ou alors je la prends pas! ...." L' incident sera clos, j acheterai la veste, mais ce sera la soupe à la grimace toute la journée de la part de ma mère....pour ce qui me concerne.

                                                                                  Ainsi , je n aurai eu pas grand chose à faire, pour montrer à Bayou, l attitude bizarre et ambiguë de ma mère, elle s' y sera montrée dans toute sa splendeur... elle ,qui ne pouvait croire, tout ce que j avais pu lui dire de mon enfance, des divers aléas, des mensonges travestissements de faits, a pu se faire une image precise de l attitude de rejet, de mechancete gratuite, de bouc emissaire, de ses humeurs....

                                                                                  Les cours reprennent et il nous faut penser à l avenir,car dans quelques mois ce sera l examen, et puis les fiancailles au printemps. Mes parents ne viendront pas.  

                                                                                   Arrive juillet 1975 et  avec lui, l examen d employé de service commercial,obtenu le 9 de ce mois là. Ensuite ce sera la recherche d emploi, avec la cellulle de classement du Centre de Readaptation.

                                                                                    Comme je ne peux attendre indefiniment, je m engage à travailler dans un super marche , nouveau, de Masevaux.  Mais avant ,ce sera quelques jours , l ete, a Nice,où d ailleurs, nous nous ferons voler notre argent, dans le train , dans le sac en bandoulliere de Bayou.

                                                                                   Ces malins, ainsi que nous l apprendront plus tard, montent à saint Raphael, à 2 ou 3 personnes, bousculent , ainsi que nous l avons été,  les touristes, s escusent,bien mis sur eux, pour na pas attirer suspicion ou mefiance sur eux, et subtilisent pendant qu on dialogue avec l une, pour reperer les touristes avec sacs en bandoullere,le portefeuille . Bien entendu, la police ferroviere n y peut rien....

                                                                                    .Apres quelques jours de colere rentrée, et deception, la vie reprend le dessus, et compte tenu,que nous avons logement et  couverts, ce sera sur cadeaux et autres desirs de decouvertes que nous ferons l impasse.....  mais rien d irremediable, puis nous pourrons visiter Eze, l ile ste Marguerite...maman travaille, dans un atelier de maillots de bain, les crée, les faconne, et les fins de semaines sont consacrés aux visites.                                                               

                                                                                 Retour à Mulhouse et Masevaux ou je commence mon travail dans le supermarche......

                                                                                 Puis vient Octobre 1975, où le Centre a parait il deniché pour moi, un emploi conforme à ma formation...

                                                                                 Direction Illzach, banlieu de Mulhouse, pour un emploi d aide comptable...En fait , je me retrouve confronté à une machine grande comme un bureau, Olivetti, qui est programmée pour faire les feuilles de paie et mettre à jour les feuilles de coûts des travaux de l entreprise Hoff.

                                                                                 L entreprise possède 2 ateliers: l un fabrique des meubles de jardins, pour Brunschwig,ce qui induit un process de fabrication: sciage , soudure, assemblage, peinture, que je dois repérer, pour chaque ouvrier et le porter au bureau aux fins d établissement de feuilles de coûts, et aussi feuille de paie pour les heures travaillées.. Un debut de comptabilite analytique que je n ai jamais appris.

                                                                                 Le 2eme atelier distant, de quelques km, que je parcours à pied, fabrique des palans, pour Peugeot et pour l etranger;: l Algerie. Je dois aussi , in fine , chercher, les bordereaux de livraisons et les comparer, aux factures recues......mais dans tout cela, je ne ferai pas ce que j ai appris: ni comptabilité ave ecritures , ni courrier commercial...cela est fait par une autre employe qui tient livre- journal manuscrit , le commercial etant devolu à la soeur du Patron...

                                                                                 Le comptable, lui, vient à 9h, lit son journal jusqu à 11h,prend connaissance de divers papiers, s'absente quelques fois et à 17h , fini la journée, apres la coupure de 12 à 13h, pour repas. Il est le beau frere du patron.

                                                                                  Les postes- clefs d ailleurs sont occupés par les membres de la famille et alliées. Le patron a d ailleurs , une maitresse , qui occupe le logement, pres du 1er atelier, et que j entrevoie, parfois, en tenue d intérieur et qui vient s assurer, parfois que je fais bien mon travail.....pendant la 1/2 heure que prend les cordonnées des travaux effectués la veille,par les ouvriers..

                                                                                  Bien entendu , ce detail, de maitresse, me fut donné,par les ouvriers car j eus cru au debut que c etait la femme du patron. "que nenni , me dit on , tu as a faire, avec la petite amie, du patron, et maitresse.."

 

                                                                                Du 1er au 15 de chaque mois, remises à jours des feuilles de coûts, où d ailleurs je decouvrirai, des "boulettes de faux soldes ou mal enregistrés" d un precedent employe,pendant de vacances, et que je devrai remettre en ordre....(d'ailleurs j eus pu croire,un instant, que cela,puisse conforter ma position ou un quelconque remerciement,que nenni..enfin pas tout a fait, puisque à Noel, la soeur du patron, s en souvint au moment de la remise de lma prime de Noel).. et puis du 15 au 30 de chaque mois l enregistrement des feuilles de paie, pour tous les ouvriers.......bzzzz, bzzzz, bzzzz fait la machine Olivetti, mon cerveau est abasourdi   de ce bruit constant et répété,  durant plusieurs heures,en fin de journée,à tel point que lorsque je rejoint mon studio, à Pfasttat, le soir,je m allonge sur le lit et m endort, abruti.

                                                                                 Le matin ,je fais à pied, le trajet entre mon logement, et le 1er et 2eme atelier et siège de la Societe. Le midi, je mange dans un petit restaurant, où d ailleurs aucune participation financiere ne me sera donnée, même si j ai le statut Etam, parait il.

                                                                                 D'ailleurs, entre le coût de mon loyer (270francs),sans chauffage, ,et coût restaurant (260 frs) en moyenne sur 5 jours,,plus les transports le soir, cela ampute de pres 50 % mon salaire qui est de 1350 francs mensuel.  Pour le chaufffage, l hiver ce sera des bûches de bois, preparées par mon futur beau père, mis dans une valise, pour la semaine.....le ramene en bus!...

                                                                                  A tout ces constats, ma petite cervelle commence à gamberger : Comment? j ai quitté une region(Nice) pour apprendre un metier !  j ai appris de nouvelles techniques! que je pratique pas ! le salaire donné n est pas fdifferent que celui d avant !, amputé de plus de frais, qui me sera difficile  d eviter et qui en fin de compte, me fera ramener un salaire net de 700frcs à mon futur foyer, car Bayou, engagé fonctionnaire titulaire, ne peut etre deplacé ou muté comme cela..

                                                                                  Ai- je fait tous ces efforts pour cela, pour rien ? j ai bien sûr demandé participation financiere, à mr Hoff, pour le repas et transport et arguant de mon futur mariage, au printemps. Cela me fut refusé : "l escuse du mariage et des frais necessites par tes deplacement ou ce qui te restera en net, avec les transports et repas de midi, n est pas suffisant me dit il !" 

                                                                                  Je regrette dejà d avoir été  si consciencieux, de m être donné à fond..

                                                                                 J en parles à Bayou, et il faut trouver une autre solution. Quant à rester dans une entreprise, qui fait le mepris, son vade mecum, pas question . j ai connu meilleur patron.....ailleurs.

                                                                                 Les circonstances feront que les precédents employeurs , ceux du super marche de l ete 1975, contents de mon travail, veulent me reprendre .

                                                                                 Ainsi le 1er avril 1976, je quitte sans regret. Je le reverrai, une fois, ce Mr Hoff, dans le magasin , à Masevaux, car" Monsieur "possede des chasses,dans la Vallée..

                                                                                 Quand on sait, que la gestion, de la chasse en Alsace , est reservé à une élite qui peut payer, car il faut louer les lots, plus sa gestion et la reparttion du produits !. Cela, je l apprendrai plus tard, car mon present gerant du super marche, lui aussi est chasseur......D ailleurs cela se verifiera, au fil des années, la chasse devenant un loisir de plus en plus cher, seuls les Suisses et Allemands  frontaliers, tiendront la dragée haute, aux autochtones, si ceux là veulent y participer, s'est en s engageant comme garde chasse ou rabatteur.....drôle de retour de situation. Tout ca pour dire que Monsieur peut ne pas avoir pris en compte, une demande de participation de frais, mais ostensiblement s afficher avec maitresse et parties de chasse, si ce n est partie fine.. peut être !.

                                                                                 Issu, d un milieu bourgeois et je le revendique, car sans les Bourgeois il n y eut pas de Revolution Francaise, mais je hais ce coté suffisant,nouveau riche, arriviste, qui fait fi, que des hommes avec vous, font votre richesse et on les meprise....C est d ailleurs ces fameux declics, qui me feront prendre conscience plus tard de choses à changer, dans notre société, comme le disait Chaban, "societe bloquée" et que je m y engagerai..dans une sorte d activisme qui a pu porter ses fruits,parfois...mais n' anticipons pas.

                                                                                  Donc, dis je, je quitte cet emploi, pour prendre celui de magasinier, un retour aux sources en quelque sorte , à un salaire de 1500frcs mensuels, les frais en moins...sauf ,qu il faut nous avoir trouvé un logement pour abriter nos amours Bayou et moi.

                                                                                   Bien entendu, depuis le debut de l année 1976, nous avons cherché un logement et enfin , nous l avons reservé , pour le debut avril, dans un petit village , Niederbruck.

                                                                                     Le maire du village a accepté de recevoir une unite de maisons individuelles, ossature bois et "murs de cartons," dit on dans la vallée.....par l office hlm de Thann, mais faute de grives, on mange des merles dit on, n est cepas? Loyer 750 frcs.

                                                                                     Nos revenus :1500fcs moi, et 1850fcs pour elle ,devraient pouvoir y suffire, d autant que depuis le debut de l année, nous avons reservé des meubles,chez Atlas, qui nous coûteront un peu plus de 1000 frcs, mensuel, à credit, pendant  2 ans. D ailleurs cela merite anecdocte:

                                                                                     Debut janvier 1976, alors que je mangeai, au restaurant de "l Arbre Vert",pendant mon emploi, chez Hoff, j ai fait connaissance avec un vendeur de meubles, la saison se prêtant à des promotions, nous avons pris date et rendez vous.....

                                                                                     Je nous reverrai, encore,apres avoir,signé pour une chambre à coucher  en chêne et une cuisine equipée, dite à l americaine... :25 000f rcs!

                                                                                    Sur le parking du magasin , apres la signature, à hesiter, " on y retourne , pour annuler , tu crois pas qu on s' y est laisse faire par le bagou du vendeur,malgre les remises faites! " 

                                                                                     Jamais , oh grand jamais ni moi, ni Bayou, n avions envisage une installation , ni un achat si cher dans nos vies....fin de l anecdote .

                                                                                      La suite demontrera, que cela a pu continuer, apres, pour d autres engagements avec ,ce que cela necessite d efforts et privations...durant 30 ans et plus.

                                                                                      Bien entendu,les parents de Bayou, nous ont traité de "fous", arguant que de leur temps, pendant la guerre  "ils s etaient mariés avec si peu"!

                                                                                      Nous avions faits pari sur l avenir......et d ailleurs Bayou, l avait fait bien avant moi, puisque selon tradition bien etablie, en Alsace, elle avait constitué un trousseau, depuis  qu elle travaillait.....j ai souvenir d une piece, remplie de linge ,vaisselles, et ustensiles, qu elle s etait constitué, en colis épargne, d année en année....il y en avait pour bien plus que 15 000 à 20 000 francs de sous d alors....couverture de laine 100%,casserole amc,doudle fond, et toute la panoplie de choses necessaire à un menage... J oublie pas qu elle s etait classé" fée du logis" au plan national, non plus!... 

                                                                                      Bien entendu, restait a regler le moment et le temps du mariage. 

                                                                                     J insistai pour le 18 juin, en souvenir d une autre date plus historique, celle du "grand Charles et son appel".

                                                                                      Bayou accepta. Nous contracterons contrat de mariage, aupres du notaire, en communauté universelle, pour nous premunir de mauvaises surprises.....

                                                                                       Ce ne sera pas le Maire de Masevaux qui officiera d ailleurs, pris justement par une commemoration de son parti, à Paris, mais son 1er adjoint, le Pharmacien Maire......Cela pour la Mairie, le mariage religieux, celui là, à Houppach, sur site de pelerinage, au mileu d une forêt, un petit Einsilden... le 19 juin.

                                                                                      .A ma demande, Bruno, montera de Nice, et officiera avec le curé du lieu. Mais au retour de la ceremonie à la mairie, une grande surprise, nous attendait: si vous n avez pas ou jamais vu, une grande piece, garni de cadeaux, à ne pas savoir où marcher, cela s est vu chez nous: bien 40 à 50 plantes differentes, en plus de vaisselles et tous objets divers.....

                                                                                        Tout cela, car les parents de Bayou, engagé, dans differentes associations de charite ou communautaires, la plupart tenaient à y manifester leur sympathie ainsi qu à Bayou, engagée en mouvement de jeunesse: Mouvement Rural Jeunesse Chretienne et monitrice de colonies depuis des années à Houpach,pendant ses conges.....

                                                                                         Mais le Destin , fait quelques faceties, ou rappel à l ordre, parfois. Ainsi, le jour de ma demission , et de chercher nos clefs, pour le logement à Thann, debut Avril, alors qu il etait convenu,que Bayou, vienne me chercher, à thann, ne s'y rendant pas , je pris le bus.

                                                                                         A mon arrivée, sur la place clemenceau, c est un spectre qui m a accueilli: elle a un visage blême, decomposé, elle a eu un accident, avec la voiture, offerte et achetée pour elle, à Noel.....La voiture a derapé sur graviers, dans un tournant, sur hauteur de Guewenheim, elle a pu sortir par le pare brise...la voiture, ayant deja fait l objet de plusieurs revisions et ameliorations est fichue ou trop chere à reparer.....Mais l esssentiel est là: elle n 'a pas de blessures corporelles, la vie sauve, où notre debut de vie commune eût pu tourner au cauchemar, pour moi.....ainsi , c est une double allegresse intérieure qui a accompagné nos 1ers pas, car malgré les embûches, les coups du sort, notre amour a été le plus fort....avec une foi; qui nous a aidé à tenir ! 

                                                                                         La ceremonie fut belle ,rehaussée par la chorale où Bayou avait participé pendant des années, le canon de Pachelbel et autres musiques eclatantes, aussi. j avais demande communion sous les 2 especes, cela fut fait.

                                                                                         La chapelle etait trop petite pour contenir tout le monde..bien 200 personnes participerent à l apero.. Il fit soif, nous etions l été de la secheresse, les pres etaient brûlés, le Perrier et autres boissons non alcolisées eurent d avantage la preference que nos bien frais vins d alsace ou cremant de chez Rieffle de Pfaffenheim,dans le vignoble.....

                                                                                          Le repas reunit une cinquantaine de personnes,y compris les enfants...on y dansa, même Bruno, le prêtre , un ou des jerks.....Des gens coincés, ici, s en etonnèrent....mais cela passa. Nous ne pouvions restés, trop longtemps, à danser, un repas d enterrement, etait prevu, le lendemain, à midi, dans la même salle.Le cycle de la vie,faisait un clin d'oeil !

                                                                                          La corbeille de dragées de San Remo, (offerte par mes parents) ,immense et belle, en étonna plus d un et je me suis laissé dire qu'apres beaucoup s y mirent, mais ne trouvèrent guère l equivalent ,fabriquées ,ici, dans leur contenant et contenu parait il..! D' ailleurs cette corbeille eut une peripétie amusante, dans la mesure où, apres son achat, juchee sur le capot de la fiat 127, dans un carton protégé, la fiat s engageant dans une rue,tomba nez à nez avec une procession de la Fête Dieu, un jeudi..Ca s invente pas et mon pere, de voir ainsi le cortege se separant en deux  et entourant le vehicule, pour passer....lui, non croyant,ou plus du tout..j imagine les bons mots en italien, qu il a dû fulminer, lui qui connaissait la langue de Dante par coeur....Tout cela me fut conté apres par ma mère. Elle fit ainsi tout le voyage, par l Italie, la Suisse et la plaine du rhin...presque pas remarquée,je suppose!

                                                                                          Si mes parents resterent un jour de plus, mon frère ,sa femme et le petit, ainsi que ma soeur et son petit haitien , partirent la nuit même, ainsi que tous les autres invités.

                                                                                          Quand je mesure, à ce moment là, et après,la baisse des emotions, le chemin parcouru depuis mon retour de l'internat,en octobre 66,dix ans ce sont presque ecoulés....

                                                                                          Une telle intensité de changements , de gens connus,cotoyés,de situations vecues ,subies, même pas apprehendées ou imaginées et encore c est pas fini....

                                                                                          je connais des gens qui ont eu une vie lisse, d autres comme moi , n ont pas ce calme plat,ronronnant....

                                                                                          D où vient que pour certains, c est cela et pour d autres le changement perpetuel, les situations dangereuses, presque sur le fil du rasoir, cela reste un mystère....pas le hasard, certainement, mais une volonte, une transcendance sans doute qui vous fait vivre certaines choses,que d autres n auraient jamais acceptées ou pu supportées.... 

                                                                                          D'un mileu protégé,cocooning dirait on, j ai ete plongé tot ,dans les conflits d autres, j ai dû retrouver des repères,comparer ce que j avais appris en valeur, les mesurer au quotidien, parfois mesurer les contradictions, les mettre en pratique, recevoir des coups, pas beaucoup en donner,toujours avec cette petite voix interieure qui t aide, dans les pires moments.... Est ce, le fait dêtre né avant terme,d avoir lutté pour survivre, d avoir lutté pour se faire aimer, accepter qui fait que je sois  catalogué, pour les uns d original,anti- conformiste, voire de caracteriel pour certains, j en sais rien , mais ce dont je suis sûr, c est que les diffferentes existences , comme un chat, m ont donné parfois, inconsciemment , les moyens de me battre, de ployer l echine quand il fallait et de reprendre le mordant aprés.....

                                                                                          Dans l astrologie chinoise, il parait que je suis Tigre,compte tenu de mon année de naissance et mois, mon compagnon de route ,le dragon...et pour celle, occidentale ,Balance ,ascendant Scorpion..

                                                                                          Plusieurs m ont dit que j aurai une vie riche, pas de sous ,necessairement, mais d autres dons,de situations que si l on me l avaient dit à mes vingts ans, ceux ou celles qui les aurez proferés se seraient vus traités de fous ou folles, et pourtant la suite des évenèments dans les prochains tomes ou articles demontrera la justesse des propos...

                                                                                          Ai je un ange gardien ? oui je le crois, même si parfois je le crois absent, ou alors c est moi, qui ne le sens pas assez proche.....est ce que je crois au Karma?, je dis oui...à une renaissance constante ..oui...! Ma foi, a evolué, peut etre est ce dû, à mes rencontres...De l intransigeance absolue , je suis devenu plus tolérant aussi.....sauf, quand le Mal m a fait mal par personne interposée, où là, je ne suis pas disposer à pardonner, ni oublier....un precepte retenu, est que je ne mange pas avec le Diable, même avec une longue cuillère  !

                                                                                          Et ce don de reconnaître le Mal, en des personnes, même sous differents habits, je sais faire et sentir..Un sentiment diffus, m habite à ce moment là! Avoir vu la souffrance , l avoir vecue, partagée,vous donne des armes, des moyens de jauger les êtres, de les apprehender, qu aucune ecole et argent ne pourront vous donner.. et cela est une richesse..

                                                                                          Cela aide à se consoler des trahisons, moi qui suis fidèle en toutes circonstances,et je l ai prouvée, mais le jeu de la vie, les circonstances,font que ceux que vous croyiez vos amis, n ont pasd été à la hauteur  et puis je me dis, sans flagornerie, le Christ lui même a été trahi.,alors pourquoi pas nous,dans nos petites vies..

                                                                                          Il y a tellement de vies mediocres, et Dieu sait que j en ai rencontrées, des dons gachés, de gens qui ne pensent qu' au Veau D'or, à l argent, à la possession, au paraître, au pouvoir sur les êtres,les choses, à toute ces "echalotes", ces mirages , pour finir ,anéantis, blasés, qui se tuent même, par lacheté,lassitude ou aussi parfois pour faire souffrir l autre ou les autres....que je ne veux pas regretter, même si cela m 'en coûte, mes choix, et c'est toujours au travers du verre plein que je veux regarder la vie et non coté vide, même si parfois dans des choses pas réalisées,finalisées , loupées, j y ai laissé une part de moi même.

                                                                                          Et c est vrai, pour certains, on pourrrait dire pour vivre heureux,vivons caches....mais peut constamment fermer sa "gueule",avaler des couleuvres,ne pas prendre de responsabilites pour d autres, quand on a cotoyé beaucoup le malheur et que ayez ete formaté, oui formaté, pour penser aussi, aux autres....La vie est un passage, mais sans orgueil, peut il etre neutre ? effacé? et quand on a ses jambes,ses 5 sens et la chance de pouvoir avoir un toit, de quoi manger,peut on se satisfaire que d autres n ont rien ou si peu? Car le mal est partout, insinué,rampant, ce qui parait un progrés, un jour , s avérera une catastrophe plus tard.... L enfer est pavé  de bonnes intentions,avait l habitude de dire mon père.. j en mesure tous les jours la justesse.

                                                                                          En même temps,quand on refuse le confort immediat pour soi, on fait des rencontres,que vous  auriez pas fait autrement que ce soit dans mon cas personnel,au plan syndical,sociétal,politique au sens noble du mot.....

                                                                                          

..                                                   

                                                                                     

                                              

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13 juin 2006 2 13 /06 /juin /2006 11:23

Suite de "Alsace,terre nouvelle ,gens nouveaux"

                                                "Apres quelques minutes, d attente, maman vient à venir......." ha, t es là, comment nous a tu trouvé? et d ou viens tu? apres quelques reponses precises, elle m indique que si je le veux bien , je peux rester...j indique je  loge au foyer et que pour prendre ma decision , je veux parler de cette situation nouvelle à Bruno et à ma dulcinée......Ce qui sera, fait le soir même et prise de rendez vous avec Maman et Bruno le lendemain.... L entretien sera un peu rude, et ce dont je me souviens " Madame, je puis vous dire que si nous avions eu , des jeunes comme bernard, nous aurions ete bien dotés,ceci pour repondre à votre interrogation de sa conduite"....Maman palit ,accuse le choc et comme pour se dedouanner, indique qu elle propose de me prendre,le restant de mes jours de vacances et envisage un voyage avec mon père sur les lieux de son enfance.....Bruno en accepte l augure et je cherche mes affaire pour rejoindre l appartement où je logerai dans la chambre à Monique, que quelques jours plus tard, je rejoindrai à Marseille,où elle fait ses etudes de dietetique et faire connaissance avec son petit ami du moment...

                                            J eviterai durant le sejour d aborder les sujets sensibles liés au passé , même si je sens à travers quelques piques de maman , le besoin de provoquer.....et je vais surtout faire connaissance avec les chiens, nouvelle passion que maman, a........

                                            Le voyage projeté de maman est surtout une sorte de pelerinage, un retour aux sources pour mon père. L experience de ma vie  m a appris , que comme, une sorte de premonition, certains êtres, eprouvent le besoin de retrouver les lieux heureux, avant de partir, pour le voyage sans retour.....Ce sera le cas, pour mon père.

                                             Ainsi,un matin, de fin aout 74, avec les chiens, et mon père installé à l avant de la fiat 127 rouge, nous prenons le chemin de Gênes,où il a étudié (d'ou sa connaissance de l italien); et de Savone, où etait située, la propriété de sa mère,quand elle avait epousé son italien dit "pépé", en rite d église seulement , mariage non reconnu par le regime Mussolinien....... 

                                              Je revois encore cette allée de platanes, et au bout cette propriété , ou du moins ce qu il en reste: à l abandon, murs crénelés de briques rouges, tuiles rondes jonchant le sol,....Ainsi , c est cela le BOSCODON, cette propriété mythique dont me rabattait grand mère....c est vrai, la guerre est passé par là, depuis 1933, cette demeure a dû en voir passe des evenements, epoque où parait il , grand mère et son "pepe" ont fui le fascisme et tout abandonné......Ce Boscodon, où le dimanche etait table ouverte, le curé invité, les bonnes toutes aux ordres de mon père, et son cheval Bijou, enterré là quelque part.... Bien entendu,les chemins qu empreintait mon père ont disparu , c est d ailleurs la raison pour laquelle on a perdu les chiens quelques heures, mon père ne s' y retrouvant pas..

                                               Je sens poindre sur mon père, de la nostalgie, ses yeux s humidifient , une sorte de regret d'un passé à jamais enfoui, dans sa mémoire....Nous passerons à Savone, pour vister son eglise et la chaire papale.......

                                                Nous irons dormir à Genes, puis ce sera Turin, puis direction Grenoble et sa region, où reside mon frère et sa femme,que je ne connais pas.....Il s occupe de l elevage de chiens pour aveugles, à la "Cordée"...............Des chiens cherchés, au Quebec, des labradors, qu on eleve pour des aveugles. 

                                               L accueil est  un peu froid, j aurai amené un cadeau,du linge,des serviettes, suggestion de maman, et dormirai sur un matelas,cherché à la cave,chez eux.....faute de place,dans leur petit appartement où il y a peu de meubles.....une chambre , un salon , une cuisine..La trompette de la renommée, dit , "philippe est Directeur, de la Cordée...." et justement je prends conscience d un decalage entre sa fonction et le denuement apparent de ce logement .....

                                               J' apprendrai trente ans plus tard, qu à cette periode, ma belle soeur vivait un enfer,dûe à la solitude, qui se sera terminé,plus tard, par le suicide du patron de la "cordée",ce qui aura pour consequence, le licenciement de Philippe et leur retour à Nice ,  beaucoup plus tard..

                                                Avec un demenagement dans une maison isolée,apres cet evenement,à Saint Egreve, et la naissance,en decembre 1975,de leur fils Julien.

                                               Ce qui a pu expliquer ce trouble reperé dans le menage à notre arrivée......

                                              Ensuite pour donner, un peu de lustre, à la visite , nous irons manger pres de la Chartreuse, au dessus de Grenoble, avec les amis de Philippe, dans une auberge et visiter ce monastère , une retraite pour hommes retiré du monde....

                                             Enfin, ce sera,Genève, où nous mangerons une truite du lac,dans une auberge, et enfin, conduite à la gare de cette ville , pour prendre la direction de Mulhouse ,où dans quelques jours,je reprendrai les cours pour ma deuxieme année........

                                              Que penser , de cette periode, ce mois d aout 74, sinond un raccord de liens, avec pleins d interrogations....j aurai pris soin de dire, avant mon depart ,de preciser que peut etre à Noel, je descendrai avec ma future femme aux fins de le leur presenter......

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21 mai 2006 7 21 /05 /mai /2006 14:52

                                                             Je me revois encore, à l entrée du Centre, avec mes cartons, assis sur un mur attendant l appel de mon nom,la distribution de mon hebergement,dans une tour. une chambre avec lavabo, lit ,table, chaise , le tout neuf.

                                                              Ce centre a une histoire peu commune: c est l initiative d une femme, une resistante, Mme Mutterer, qui s est occupé, apres la guerre, Rue de la Sinne, des blesses de guerre, des amputés, pour leur redonner le goût de vivre. Ensuite ce fut la construction en 1966/67, de ce nouveau centre,à la periphérie de Mulhouse, et l inauguration par le General de Gaulle, en 1968.

                                                              Il y a là, des gens comme moi, qui vont apprendre un metier, et d autres : acccidentés, du travail, de la route, motos, voitures, paraplégiques et meme tetraplegiques....pour certains , c est l aide à tous instants, des jeunes de 20 ans; et d autres plus agés. on apprend vite à relativiser ses soucis , ses peines.

                                                             On sent que cette femme a mis tout son amour, ses pensées, son idéal dans ce Centre.

                                                            Une piscine, une salle de sport, je dirai même handisports..une architecture futuriste pour l epoque.. une rotonde restaurant...des salles de formations lumineuses, des etages dotes d ascenseur, une cafetaria, où à la pause de 10 heures, tout le monde se retrouve.avec croissants, cafés, boissons diverses..Une salle de conferences,ronde,où se deroule chaque année la f^te des Anciens....

                                                             Il y a là diverses formations: employes de bureau,depanneurs de tv,comptables, aides comptables, dessinateurs etc, j en oublie sans doute et ils viennent de toute la France.......

                                                             Certains vont être payes,durant leur formation, c est mon cas, 110% du smig, d autres, comme christian, n ayant jamais travaillé et à peine agé de 18ans, ou devant avoir 18 ans en novembre, ne toucheront rien....

                                                            Christian le parisien ,je le prendrai en amitié, et avec d autres de Paris, on fera des virées dans Mulhouse pour faire connaisance de cette ville...cinemas, restaurants....je ferai connaissance avec Pierre Diem... blessé aux jambes, à la suite dun accident de travail, ayant voiture peugeot, avec toutes les commandes au volant..ayant eu l illumination de la religion pour tenir le coup...

                                                            de Pierre Randaxe, champion de france, 25 m papillon,je crois, maître nageur, à la piscine , qui m apprendra à nager, moi, le Nicois, un comble...d alain Boit... et avec qui je ferai connaisssance de ma future femme....de tous ces gens:professeurs,employes,femmes de menages, personnel de reclassement qui n ont qu un but: vous redonner une seconde chance, faire que votre sejour se passe le mieux du monde, car les obstacles vont être nombreux... à commencer par la langue, le dialecte..

                                                           Et puis on entre pas dans l intimite des Alsaciens comme cela.. ils sont mefiants, distants.. leur Histoire parle pour eux... envahis plusieurs fois, opprimes,deportes,humiliés, nous les gens de " l interieur" nous sommes des "walches"...

                                                          .J apprendrai leur histoire,et puis même si on croit à l unite de l alsace, celle ecrite dans les livres, je verrai bien qu il existe une sorte d antagonisme entre le Nord de l Alsace(celle de mon grand père) et le Sud de l alsace....les uns se considérant un peu superieur aux autres....même le dialecte selon les lieux est different, et un habitant du sud de l Alsace ne riera pas forcement aux jeux de mots d' un Strabourgeois, d un habitant d'Obernai, d un Savernois, d' un habitant de Wissembourg ou du kochesberg....

                                                            Les habitudes même sont differentes: les magasins sont fermes le dimanche même certaines patisseries, à plus forte raison les boulangeries , les bouchers.. un comble pour un Nicois,pour qui les commerces ferment le lundi...Je vais decouvrir que la Religion ou l appartenance à l eglise reformée, a formaté des industriels qui ont faconné une ville comme Mulhouse, une sorte de paternalisme bon enfant a laisse des traces...Comme aussi ,le 26 decembre, jour payé en alsace,celle de la saint Etienne et celui du Vendredi saint...Des cotisations supérieures d un point au regime de l intérieur ,mais des meilleurs remboursements de pharmacie...des associations diverses et variées où un fort benevolat perdure... 

                                                            La proximite de la Suisse, son histoire commune, son statut d avant la Revolution, les conditions et moyens de son rattachement feront d elle une sorte de Manchester francais au 19e siecle, des lois sociales en sortiront, tout ce caractere independant, en fera un peuple fier, et un peu hautain....

                                                           Ces industriels mulhousiens,ou de la peripherie,Koechlin,Sheurer Kkeustner,Mieg,laisseront des traces car ils defendont un homme illustre, Dreyfus,natif de Mulhouse, juif humilié, accusé à tort,. Ce drame va diviser la France..  et les familles.

                                                            La grande muette, l armée, ne sortira pas grandie de cela, ni la Justice, ou ce qu elle pretend être....et puis j apprendrai plus tard qu un de mes ancêtres aura pris la defense de celui-ci ,Dreyfus,aura connu le President du senat :Sheurer-keustner,enterré à Thann... 

                                                            Bizarre la vie et son raccourci au travers des generations..!.

                                                            Rien de nouveau sous le soleil, on dirait, l affaire Outreau, nous demontre plus d un siecle plus tard, que le corporatisme,le refus de se remettre en cause,que le carrierisme et la lachete font bon compte des vies brisées...Mais revenons, apres cette disgression, à ces 1ers jours alsaciensde 1973..

                                                          Une sorte d intuition,a fait que mes economies, de mon travail du côté de Briancon , va me servir...

                                                          Bien entendu,debarqué, à Mulhouse,avec des polos d été et des chemisettes, même en septembre,cela ne dure qu un temps et je devrai 3 semaines plus tard,arpenter la rue du Sauvage, la rue Henriette pour choisir un costume ,des puls,pantalons, chaussures,linge de corps,pour suppler au froid qui approche, un froid humide... un poste radio cassettes pour meubler mon espace son et troubler un peu ma solitude du soir...

                                                         Car pour ce qui est du salaire, la formalité prendra 2 mois et les 1350 mensuels,seront les bienvenus debut novembre 73..donc,j ouvrirai même un compte sur une banque Alsacienne,la Sogenal,rue Fénelon. et puis,je ne suis pas egoîste,alors mes "ecus" servent aussi à depanner christian, qui lui, ne touchera rien ou tres peu....

                                                        Mon premier hiver,je le decouvrirai dans la Vallée de Masevaux,dont je tomberai amoureux. plus tard.....En effet, un congres international,en decembre 73, fait que mme Mutterer a demandé aux occupants de la Tour, d aller dormir ailleurs, à Rimbach, dans une sorte de colos,pour quelques nuits... Ce sera une route blanche,congeres sur cotés et travaux de voieries qui accompagnera notre deplacement... en bus et retour le matin...pour les cours.

                                                       Une vallée du bout du monde, avec des routes defoncées, des facades tristes,mais sauvage,agreste, avec ses monts encapuchonnés de neige, ses sapins fiers et blancs...et puis alain Boit..., frequentant sa dulcinée,loue des skis,cet hiver là,dans la rue principale de Masevaux...

                                                       En fevrier 74, on louera même des habits pour Carnaval à Mulhouse, et habillés en cosaques,pantalons rouge,tunique rouge et toque noire, on ira danser dans une salle au sol glissant,du coté de Wegsheid ..un village pres de Masevaux.                                                  

                                                        Les cours,en dehors des matieres habituelles,maths et francais, ce sera l apprentissage de la comptabilite, de la dactylo mecanographique, l ancetre de nos machines d aujourd hui..la correspondance, le classement,le sport même.

                                                      Les profs :Muller,Piot,Bastide,Martinez,chacun dans leurs matieres sont exigeants....des affinites selon les choses, nos passés, nos désirs,se font ,défont....les cours ont lieu du lundi au vendredi,le samedi et dimanche etant  libres,. la 1ere année est plutot roue libre selon chacun , car l on sait qu une periode d adaptation  est necessaire, et que des matières vues en 1ere année, reviendront en 2e, plus perfectionnées....

                                                       Pour moi, la piscine,la 1ere année,sera ma compagne,apres les cours a 17h,me donnera de l appetit,le soir. Noel 73,sera un noêl triste et solitaire, dans une chambre, mes camarades et christian ayant rejoint leurs familles.... 

                                                      Viendra le printemps 1974 et les conges de printemps... où pour combattre cette solitude de Noel 73,que je ne veux pas revivre, je decide d aller à Paris,pour decouvrir la capitale. J en previens Mr Barbier et sa femme,qui sont enchantes de me reserver l hotel et de s occuper des formalites d hébergemen,pas loin de chez eux.

                                                       J ai pris mon billet ou petit carton de retour et c est alain Boit... qui m amenera à l aller,en me laissant rue de Dunkerque, face au sacre coeur....L immeuble est ancien,sans ascenseur, la cage d escalier noire, le logement de mme et mr Barbier,sous les toits,avec vues sur les...toits, cela s invente pas..wc à l etage..C est ce qui expliquait le sejour de mr Barbier, une fois l'an à Briancon,payée par la securité sociale, car cul- jatte, dans sa petite chaise le temps est long...., faute de pouvoir sortir, toute l année ,de ce logement..Je fus accueilli, comme un prince....

                                                        Il m avait reservé à l hotel le Regent, face au Sacré Coeur,etabli un programme pour 7 jours: Notre Dame, les Invalides,Arc de triomphe,Louvre,Vincennes,Montmartre, et chaque fois avec le tracé,la ligne appropriée pour le metro.......

                                                          Je fis tout le programme et même plus: bateau sur la Seine,où une guide nous montra la maison sur les quais de "mister President pompidou,fatigué"...(.8 jours apres mon retour à mulhouse on apprendra son deces, le soir , pendant la projection d'un film....)

                                                         Je voulus aller au Moulin Rouge mais sans cravate, le chasseur m y interdit l entrée.....alors la dépense s orienta différemment, en souvenirs,en restaurant divers...je me fis faire même un portrait au fusain, place du Tertre, que j ai encore accroché au salon....visage romantique s il en est.....j ai dû mal à me reconnaitre aujourd'hui et je me dis que" j etais pas mal et même Bayou, dit "oui,tu etais comme cela quand je t ai rencontré..!  Que le temps passe et laisse des traces...! une foison de photos ,de ceremonies, de prises d armes dans la cour des Invalides,illustrent,rangées dans un album souvenir,cette periode.

                                                      Le soir, je mangeai chez mme et mr Barbier, cela se  fit au moins 3 ou 4 fois en 7 jours,le dernier jour, un dimanche , avant mon depart ce fut jeu de cartes avec eux; bien entendu, le matin , où je voulus payer mon sejour, on m apprit que tout avait été reglé par mes hôtes.... je protestai chez eux , mais leur argument était que "lorsque j etais à Briancon,je n avais pas compté ma peine et mon temps pour m occuper de lui....."ainsi je decouvrai qu il y avait des gens qui avaient un sens de la fidelité et de la gratitude,choses peu communes dans notre société,je l apprendrai au fil des années sur cette terre d'Alsace....

                                                      Malheureusement ,les circontsances de la vie firent que je devais plus les revoir, même si ,apres m être marié,aux Noels, je recevai, des disques d opéras de leurs part.. Un jour j appris le deces du Monsieur par sa femme, et ensuite, beaucoup plus tard,celui de la Dame ,quand je me deplacai ,et devant le silence de la Dame, à mon courrier, sa disparition , par la concierge de l immeuble du 59 rue de Dunkerque.....

                                                      L ete 1974, allait être celui de la rencontre,lors d'une kilbe (fete de village) à Lauw,de ma future femme ,car alain Boit..frequentai une fille de la vallée de Masevaux ,qui avait elle même une soeur ,qui avait une copine avec qui elle s entendait bien.. et sortirent ce soir là ensemble..

                                                      Ce fut le coup de foudre,je la revois avec ses cheveux longs et blonds descendants jusqu aux reins, habits tailles impeccables, et faits par elle même.....une correspondance s instaura, sur papier bleu,enjolivé,nos sentiments s epenchèrent , plus moi qu elle au debut....

                                                       La maman qui recevait le courrier,le matin , s intrigua ,demanda des explications à sa fille,et une rencontre, un soir se fit,apres une seance de cinéma,sur Mulhouse....l attitude de la Maman fut un peu teinté de mefiance, car non alsacien,ne parlant pas le dialecte,cela posait un complexe pour elle.....

                                                        Je fis connaissance avec une de ses soeurs, qui habitait pres du centre,et ainsi une relation regulière s engagea, puisque l ami alain Boit.... m 'emmena souvent dans la vallée de Masevaux.. 

                                                         Le mois d Août 74 arriva et les vacances aussi,et je decidai de descendre à Nice,pour y chercher des nouvelles de mon père,car "Bayou",monitrice de colo, à Houppach, pendant ses  conges, ne pouvait venir,une separation d un mois s imposa..

                                                         Ce qui va suivre, fut assez difficile à vivre,au debut.....

                                                         Ainsi, un matin d aout 74,je descends du train de Mulhouse,en gare de Nice.je prends la direction du foyer,à qui j ai annonce ma venue. On me donne, une chambre neuve dans le nouveau batiment, j y pose mes affaires,et quelques souvenirs de mon sejour à Paris du printemps dernier, car j ai dû debarrasser, ma chambre du Centre avant mon depart de Mulhouse.Je rencontre Bruno, qui est content de me revoir, il me demande,si j ai l intention d aller voir mon père, je lui dis que tel est mon desir, le lendemain ,mais pour l instant je vais me reposer,et reprendre mes repères.Je passe une nuit assez bonne.

                                                        Je retrouve facilement ,le lendemain,les rues et les facades qui menent au 23 rue Alphonse Karr. je rentre,dans le hall,prends l ascenseur d acajou,qui s arrête,enface de l appartement,et je sonne; point de reponse, j insiste,point de reponse. Je redescends. L idée me vient de demander à la laverie,des renseignements. La dame me reconnaît. " mais,mon petit,votre père n est plus là, l appartement a ete vendu....." tout se bouscule dans ma tête; je bafouille " ça alors ! et mon pere,où est il? travaille t il toujours au westend?" la dame n en sait rien; je me rends à l hotel en question pour y apprendre qu il n y travaille plus.....

                                                         je remonte,completement effrondre, au foyer,ne sachant que faire....Bruno me conseille de regarder dans l annuaire,mes homonymes. ce que je fais; les noms apparaissants dans l annuaires correspondent à ceux de l est de Nice,quartiers dont je ne crois pas,que mon père y est elu domicile...mais enfin, sans grande conviction, je m y rends, en debut d apres midi et apres avoir tiré sonnette, à 3 homonymes,sans resultat, me voici aupres de 2 tours immenses, dont l une indique un homonyme, le dernier de ma liste......

                                                           Je sonne, jentends des chiens aboyer,je me dis " c est pas ça,je m apprête à repartir, la porte s' ouvre......."oh mon dieu,c est mon pere, pas rasé, pieds nus,avec derriere lui, un gros chien touffu, blanc"... "ha, c est toi, rentre". J hesite un peu. Je penetre dans un appartement, qui donne sur la voie de chemin de fer, on y entend le trafic de la gare du nord....il m offre un fauteuil de cuir,je ne retrouve pas les meubles de la rue alphonse Karr....un silence, s'installe suivi peu après  d'un " j ai du vendre l appartement, Vevette (Henriette,ma mère) m a repris, elle travaille , ce sont ces chiens, j ai ma chambre au fond du couloir à coté, ta mère  a la sienne ici,à  coté , et il y a une autre chambre pour Monique.. si tu veux ,tu peux l attendre, elle rentre apres 19h".

                                                          J essaie d en savoir plus, mais il a l air embarrassé,comme un enfant pris en faute....je lui indique que je suis en conge apres une année de formation sur Mulhouse.....que je loge au foyer depuis hier soir.....que je l ai cherche ,pendant quelques heures,apres avoir appris qu il ne travaillait plus et n habitait plus rue Alphonse Karr.... silence... Il me presente les chiens "chouchou, c est un bobtail ou chien des pyrennes, et elle, c est Bijou un griffon italien" et puis tu vas avoir une surprise.....Vevette conduit.....les chiens vont reconnaître le moteur,quand elle va arriver, en bas de l immeuble..." " Tu sais j ai pas vendu l appartement  23 millions , seul, c est Vevette qui avait les papiers, que tu avais cherche l année derniere, à ma demande. Je l ai vendu à un percepteur, je lui avais promis, et tu sais une parole, cela se tient , j y ai meme laissé les meubles comme le buffet Henri II , le bureau Empire,toutes choses difficile à demenager...." Ta grand mère avait le Fonds National de Solidarité,, et les frais d hopital, les charges de cet appartement, je me sentais pas d assumer, trop de soucis.."  Beaucoup de choses en même temps.  Apres quelques 1 heure et demi ,passée assez vite, en effet les chiens se bousculent,sur le balcon, je m y penche pour apercevoir,une voiture rouge dont je ne connais pas le modèle; j apprendrai plus tard que c est une Fiat 127.

                                                        

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22 avril 2006 6 22 /04 /avril /2006 15:09

                                                               Quand on croit un chemin tracé, peut on croire qu il en sera ainsi, longtemps ?

                                                                je crois,que non.Pas parce que on n y pense pas, mais il des fils tendus dans ta vie que tu attrapes ou pas.....

                                                                 L année 69 se termine un peu plus calme que la fin 68, qui a vu le debut, d un seisme dans ma vie d adolescent : le foyer est devenu mon refuge, les visites à mon père, de facon dominicales, espacées, mais regulières, rytment mes fins de semaines; mes patrons m apprecient maintenant, et j ai même demandé à mon patron de garder quelques sous pour moi, de telle sorte de ne pas tout depenser, ayant acquis, une regularité de budget....

                                                                 Ce noel 69, il y a forte ambiance au foyer et un donateur a offert, des truffes au directeur, pour une omelette, en entrée, de repas de Noel.....Bruno est moderne, il danse même le jerk, à notre grande surprise.....69, c est aussi le pas du 1er homme sur la lune, que j ai pas loupé, à 13h sur la Une..... Du point de vue politique, c est le contentement , pour moi, de voir un bel homme, entreprenant, " Chaban", qui veut construire une nouvelle société......L histoire , retiendra , que l on en a pas laisse le temps. à cet homme... pour des problemes d ego et de jalousie presidentielle..... 

                                                                  Pourtant un reforme, de la Formation Professionnelle verra le jour, dont je serai , plus tard , beneficiaire.....

                                                                  En effet, tout aurait pu continuer longtemps, sans accroc, mais quand  les personnes se melent des affaires des ados, cela ne durent pas. Quelques mois après mon entrée au foyer , j eus la visite d une assistance sociale, sur mon lieu de travail, pour me dire : " il te faut , un metier, un diplôme, car enfin , si tu n as pas cela, imagine le pire , pour la suite; alors tu vas aller faires des tests, et apres nous verrons, les professions susceptibles de te convenir".

                                                                 Bien entendu , cela fut fait, ert on me fit passer ces test qui determineront une profession de bureaucrate polyvalent: employé polyvalent,courrier, compta, secretariat..... à une date à fixer ainsi que le lieu, Marseille, Monpellier ou Mulhouse..

                                                                 Je choisi Mulhouse, en souvenir de mon grand père Alsacien.

                                                                 Bien entendu cela prit du temps. Mes patrons d alors, n apprecièrent guere cette intrusion, mais bon, c est ainsi... tout allait pour le mieux , sauf qu au point de vue salaire, que celui ci ne progressait pas, que les heures en plus n etaient pas payées, ni notées, car souvent des clients venaient apres 19h et il fallait les servir...." tu n es pas fonctionnaire, disait le patron, le client te paie....."; les conges payés jamais pris car apres saison proposés( octobre), ainsi pour 1971, je cheminai vers une rupture que je sentai venir.....

                                                                Celle ci intervint, le 1er avril 1971, où je changeai de patron, mais pas de travail, un peu plus loin, Rue Beaumont, toujours dans la droguerie en gros... fonctions que je prenai le mi  avril 1971, apres des premieres vacances de  2 semaines, depuis 1966, car songez, depuis cette date, il n y eut pour moi, aucun repit......ni apres l ecole, ni apres la separation des parents, ni apres m 'être retrouvé  "à la rue" en mai 69......

                                                                   Je profitai de ce repit, pour me gaver de culture: tous les musées de Nice, le musée oceanographique de Monaco,  où je passai 8 heures , (de telle facon, que j en oubliai de manger, et que je me retrouvai seul à l heure de midi, à explorer les os des animaux avec carcasses exposées, et gardien  etonné d une telle volonte d apprendre)...;son jardin exotique etc......;Les meilleures choses ayant une fin, je reprenai le "collier" mi avril jusq au mois d aout , où une forte depression, et la forte chaleur me fit craquer....

                                                                   Vint octobre 71, où je  devenai mandataire d un groupe mutuel d assurance pour vendre en porte à porte , un carnet "dotal", formé, accompagné avec d autres... cela ne dura pas, car s il fallait faire 140 portes jour, les contrats signés ne tenaient pas et dans la pyramide des paiements, c etaient pas ceux , sur le terrain, qui touchaient , mais vos superieurs hiérarchiques......

                                                                   C est ainsi que je fis connaissance de 2 corses, l un amateur de guitare, et speleo à ses heures et l autre, ancien conducteur de travaux: l un petit et bedonnant, toujours , bien habille, temeraire et osé dans son approche pour faire des contrats, je l appellerai Mart... Georges et l autre Poggia....., élégant mais décontracté, grand et mince, blond aux yeux bleus.....l un de Ghisonacche, et l autre du plus sud de corse.....

                                                                   La maman de Georges tenait un rayon de parfumerie aux galeries Lafayette et il habitait pres du stade du Ray, où il m emmena une fois.....Debut 1972, je vais même decouvrir avec lui la pyramide de Falicon, sur les hauts de Nice, et par sa presence d esprit et son equipement approprié, sauva des vies,, à des jeunes, qui voulaient descendre dans le gouffre avec de la ficelle d emballage.....

                                                                     Quant à Poggia...., il sera un camarade et ensuite un compagnon dans mon épopée, d un cabinet d assurances privée " Dumont", dont il epousera la secretaire.....

                                                                      Ainsi, n etant plus paye, qu au % des contrats, la situation pecunière s aggravait...ne voulant pas dependre d organisme, j en oubliai de faire declarations anpe et secu, ainsi j allai perdre mes droits peu à peu.....je n avais pas de nouvelles de ma formation professsionnelle.....

                                                                     Un jour Georges, me dit, "j ai trouvé un cabinet pour nous, la dame nous prend"

                                                                     Il s avéra que cette dame Dumont, je la connaissai, car elle etait la fille d un representant de chez Thonnon, quelques années plus tot... hasard???? hum.....Son mari etait directeur  d une entreprise vendant machines à nettoyer Taski et autres......couple sans enfants......

                                                                     Elle me proposa de me prendre sur son nom en securité sociale, de m heberger , de me former, aux differents produits assurances "grandes branches": placements et aussi pour plus tard à l immobilier car elle faisait aussi dans la location et ventes d appartements.

                                                                      Au debut , quelques jours, cela alla, mais je constatai, que s installai entre elle et moi , une situation ambiguê: j etais à la fois l enfant qu elle n avait pas et etait amoureuse de moi, et il vrai qu au debut , elle depensa sans compter des vetements pour moi.  je me sentai pris au piège d autant que son mari , je l appreciai . elle etait possessive et le devenait de plus en plus....j' avais 21 ans et elle le double de moi...un sentiment bizarre, commencait à poindre....j avais l impression de revivre une sorte de prison, dejà connue par ailleurs avec ma mère,....

                                                                      Un jour, apres que le foyer , m eût informé que mon dossier proffessionnel avancait, je ne sus plus que faire, et pour un motif futile , je commencai à perdre pied, et peter les plombs de cette vie compliquée, je me jetai de la voiture de Poggia... et regagnai la gare de Nice, où je desirai prendre le large......pour Marseille, où de là je prenai la route pour Paris à pied.......Je passai, une nuit dans un camion de chantier, prenait la rout d Aix en pProvence, revenait sur mes pas, pour m ecrouler, sans argent, au bord de la route, où une ambulance m emmenera à l hopital ste Marguerite de Marseille . Je devais y rester plusieurs semaines, avec diagnostiques suivants : sous nutrition , grosse depression , fatigue accumulée et les services sociaux s occupèrent de me trouver a Briancon un lieu où je puisse me retaper.....ce qui fut fait en Juin 1972. Mais avant cela, ce fut des repas avec boites vitaminées et repos complet. L etablissement Rhone Azur m y accueillera jusqu à mai 1973.

                                                                        Là, je decouvrirai, des hommes, en majorité, soit en convalescence, soit en attente d operations, suite à accidents divers.....

                                                                       Je m investirai dans la radio locale de l etablissement; distribuerai le courrier aux etages, ainsi faute de revenus, quelques pourboires, me permettront de subvenir à savon barbe et rasoir,......de faire connaissance avec des lunettes, suite a maux de têtes recidivants....et aussi avec un monsieur, aux jambes coupées, que je balladerai, dans sa voiture. Ce Monsieur Barbier, m en sera reconnaissant, car habitant rue de Dunkerque, à Paris,;en 1974, c est lui; qui me paiera l hotel le Regent face au sacre coeur.....C est sa femme et lui, qui m enverront , longtemps des disques d operas, que j aie encore.....et puis un jour, l un disparaitra, et sa femme, dans les années 1980.....

                                                                        J etais apprécié de l infirmière en chef, j obtins d elle de diffuser des morceaux de musique classique, pour les casques, fixes pres des lits, le soir,pour aider à dormir....en sus des disques, de variétes que nous diffusions de 10h à midi avec Leila, une belle algerienne, le dimanche matin.  Je passai Noel 1972, seul, et ma joie cette année là, fut de creer, une creche avec un parapuie, formant voute celeste et y faire descendre , accrochée à des fils les " santons" de papiers et un eclairage approprié avec l aide d un gentil garcon, qui etait amoureux, d une malade , apparentée à la famille de Guy Lux.... De mon père, je n avais aucune nouvelle, ce qui m incitera a demander congé à l occasion du 15 aout 72 pour la fête à Marie, de ma grand mère.

                                                                        Ce qui fut fait, et j arrive pour le 15 aout....je sonne ; point de reponse. je descends à la laverie..on m indique que grand mère est decedée,que papa travaille au Westend...je m y rends

                                                                        .Il me confirme qu' "il a enterré sa maman,ma grand mère il y a une semaine"....j apprendrai plus tard que c'est pas lui qui a fait cela, mais maman dont il etait separé,depuis 4 ans , mais cela est une autre histoire..un mensonge de plus !  

                                                                         Je resterai quelques jours à Nice,dormirai dans la chambre de grand mère, viendrai chercher mon père, apres 21h, à son hotel , on mangera, au Koudou,souvent. Je ferai connaissance des bars et d une boite, où il a ses habitudes, d une certaine "monique" et où il se fait appeler, "monsieur Pierre"; aucune allusion ne sera faite ,par lui, à une certaine retrouvaille avec son ex femme, ni d ailleursà des rapprochements, encore moins à une vente eventuelle de l 'appartement......seulement  quand "Briancon" me libérera?" A cela je reponds que je sais pas....

                                                                         Les jours passent, et je reprends le voyage de retour, par un bus qui remonte la route Napoleon. un bus panoramique,qui va au col de Vars,des marmottes y habitent.....j y achète du Genepi. la Vallée de l Ubaye avec ses gorges impressionnantes, Barcelonnette,Gap, le lac de Serre-poncon... tout cela m emerveille!

                                                                       Je suis loin de me douter que ce sera un de mes derniers voyages avant longtemps,qu' un pan de ma vie va basculer.que ce qui faisait un attachement ,avec le passé allait disparaître,sans moi,oublié,compté pour rien , avec son florilège de non-dits, de cachoteries et de lachetes communes...

                                                                           De retour,à Briancon, on me trouve en mauvais point;un soir d octobre 72, un appel de mon pere;"quand rentre tu?" je dis j en sais rien....les medecins m ont trouvé fatigué, un peu deprimé à mon retour....." je raccroche le telephone.

                                                                          Noel 72 approche. j avais rapporte e Nice, mes beaux livres,cherché chez Dumont.....J en envoie 2 à mon pere; je n aurai jamais de reponse. et pour cause.....! j apprendrai plus tard qu 'il s 'est remis avec maman, et bien d autres choses encore , mais cela on verra plus tard....

                                                                          Pourtant debut 73,faute de nouvelles du père, j ecrirai au commissariat de Nice, pour avoir des nouvelles de Lui,on me repondra qu 'il va bien, et m ecrira....".bien entendu ,cela ne se fera pas.

                                                                         Au printemps 73, les medecins ayant estimé que j etais apte à reprendre un travail, que mon entrée au centre de Mulhouse est programmée en septembre, il y a lieu de reprendre une activité.

                                                                            C est ainsi , que je suis embauché,comme commis,, dans un hotel, à Pelvoux les Claux, dans la famille Sémiond, 2 freres et leur mère, l un gérant, l autre moniteur de ski, l hiver et aide ou serveur l été, la maman s occupant du repasssage et du linge...nourri, loge,payé, je vais economiser des sous pour faire face, à des depenses , pour Mulhouse.....

                                                                            je serai enthousiaste d apprendre à faires des coulis pour les glaces et sorbets maison...Je referai un peu , ce que j avais appris au camping Lou Pistou, quelques années aupravant. je rencontrerai, meme, Mesmer,1er ministre, qui viendra dans le coin en aout 72.....mon seul jour de congé est le lundi. Tout l ete 73, se passera là.

                                                                             Et le 2 septembre 73, je prendrai le train avec tous mes livres,dans des cartons, pour l Est...... voyage de nuit,je decouvrirai au matin les brumes du matin sur les etangs de Franche comté, puis le soleil sur Mulhouse,et sur sa tour de L europe, aux environs de 8 heures. La tête du taximan, en me voyant avec mes livres.. je vous dis pas, direction le CRM, où une nouvelle vie va commencer pour moi....  

 

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21 avril 2006 5 21 /04 /avril /2006 19:00

                                                          A pres l episode de juillet 1969, ma sexualite etait confuse....

                                                           si, malgre moi,mon regard plongeai dans les yeux des filles, ils n etaient pas absents du regard du même sexe...je mesurai cette ambiguité aux terrasses de cafe, où je observai les gens..

                                                           Parfois une demarche masculine ou feminine, un cou gracile, une elegance naturelle, un port de tête, un regard, une nonchalance declenchait en moi,  une envie intime.....

                                                          Cela a pu , parfois, être un passage à l acte, consenti ou demi consentant, et je souviens d une rencontre masculine, au foyer, justement, avec un responsable-moniteur et ensuite ,d un  jeune de mon àge, et puis de Jean Paul aussi......

                                                          Pour les filles, cetait plutot des rencontre fortuites, rapides, mais qui me laissait, comme un sentiment d inacheve ou de trop vite fait....faut dire que parfois c etait des "belles de nuit", mais jamais je ne retrouvai, la longueur et l intensite de cette nuit de juillet de 1969, racontée dans "puceau n est plus"...

                                                        Pour la relation avec Jean Paul, cela je l assimillai, à une sorte de viol et de piege, car non seulement, il utilisa la " ficelle" de notre ancien compagnognage de pensionnat, et d une pretendue inquiétude physique intime sur son sexe, qui deboucha sur une relation physique plus subie que partagée....

                                                         Pour la relation, a vec Robert , un jeune de mon age ou à peu pres, c est "le jeu de mains , de vilains" , un jeu de chatouilles,qui deboucha sur une decouverte de nos corps... fin 1969,. debut 1970,relation qui perdura, apres qu il eût quitté le foyer, et ce, la nuit du 31 12  1970, chez lui, apres une soirée bien arrosée...Ce fut une nuit de decouvertes et de plaisirs ,mais ensuite je culpabilisai beaucoup..... Notre relation s estompa, pendant longtemps, jusqu à debut 1972, où un desir commun , lors d une rencontre fortuite en ville , nous fit aller à l hotel, pour retrouvrer un plaisir commun. Je ne devais plus le revoir ensuite.

                                                         Je fus aussi courtisé par un homme de 50 ans et plus... ce fut des promenade en voiture avec lui,souvent sur Monaco...... Des attouchements de sa part, mais cela me degoutait, me revulsait, et la relation ne dura pas, c etait debut d année 1971....

                                                         Ma tenue vestimentaire ne cessait d inquietait mon pére: pantalon rouge, costume Mao Bordeaux , fin d année 1971, cravate rose, pantalon pattes d elephant... un jour de 1969 , il me dit " avec les filles , cela va ?" je dis oui,  et demandai pourquoi . "c est parce que je vois peu de jeunes gens avec ces couleurs!" je le rassurai, d autant qu' avec le lieu,où il travaillait, ce n est pas chez ces fils à papa , qu il allait trouver ce genre  d equipements vestimentaires , et lui, toujours en Prince de Galles, c est dire ! 

                                                         Pourquoi, cette fuite en avant de mon corps ? "des oui mais", "des je ne sais pas", sans doute une recherche de tendresse, longtemps sevrée,et que j imaginai trouver dans des relations furtives.. seul un psy aurait pu l expliquer, mais je ne voulais donner dans ce genre d auto confession....alors c etait  la fuite vers le Beau, vers Autrui, pour aider, cela me donnait le sentiment d exister, d être aimé, apprécié sans doute....ou alors quans j en avais marre, que des coups de blues, sonnaient dans ma tête ,je me refugiais dans ma chambre le dimanche et j ecoutai, de facon chronologique les 9 symphonies de Beethoven, c etait mon guérisseur d âme de ces temps là, ou alors c etait la visite de musées de Nice....ou....les discussions qui n en finissaient pas avec des inconnus, soit sur la Promenade, soit au jardin Albert 1er...j avais besoin que l on m apprecie, j etais toujours à la recherche de choses ou sujets novateurs...ainsi commencait pour moi, une sorte de sublimation de mes douleurs enfouies au plus profond de moi..et la seule question qui conditionnait toutes les autres " pourquoi, n avais-je jamais été aimé, par Maman , ni désiré, et a fortiori, quel sens donner à ma vie ?, Alors que j etais passé par les mails du filet de la folie, de l enfermement,ce qu aurait sans doute souhaité mes parents, c eût été pour eux plus facile sans doute !

                                                         Inconsciemment, petit à petit, dans mon esprit,le futur et de quoi, serait il construit?je me le demandai. Je crois à la force de la pensée, et en 1971, alors que travaillai encore, chez Thonon, une visite impromptue, allait de nouveau faire basculer ma vie....

 

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18 avril 2006 2 18 /04 /avril /2006 19:04

                                                              Ce même 16 octobre 1968.....

                                                              Qui eût pu dire qu il allait determiner et pour longtemps , beaucoup de choses ,et être le fil d Ariane de beaucoup de choses.....?

                                                              La séparation de mes parents etant une chose accomplie,il fallait s'organiser,ma presence n etant pas prévue apres l été 68,par Maman, puisque l armée aurait dû y suppléer.....Faisant pratique contre mauvaise fortune elle decida que le salaire de mon emploi, lui reviendrait , que le repas de midi serait chez elle et le coucher chez mon père,chez grand mère....

                                                              Ainsi, au debut, je prenai le bus, de la place Riquier, jusqu au boulevard Gambetta,à midi pour manger et le soir, je rentrai Rue Alphonse Karr, pour dormir àpres le souper,rue Gambetta.

                                                             Bien entendu, cela n allait pas sans recriminations du genre " tu nous espionnes pour ta mère" "tu vois ta mère, ne t aimes pas , sinon , elle aurait trouvé pour toi, le moyen de te loger!" de la part de la grand mère.... ajoutant " tu uses mon eau , mon gaz etc..." Au debut, je prenai cela comme de la mesquinerie, j en touchai mot à maman qui ne voulait pas que j y prête attention,sans qu'elle mesure le mal que ces propos faisaient comme  degats en moi.....un evenement anodin allait tout declencher: une dispute, une reponse deplacée de mon frère,,causait chagrin à Maman. Nous etions à l époque de Noêl, et pour la consoler, j ajoutai, "quand je serai riche,j essaierai de te rendre des sacrificest que tu as fait pour moi" La reponse fusa " jamais, tu entends , jamais, vous trois, vous me rendrez ce que j ai fait pour vous !" Ce soir là,elle retourna  à ses ecrevisses à la nage,que je mangeai avec peu d appetit..... 

                                                         Le Ciel me fut tombé sur la tête, ce ne fut pas plus pire. Je ravalai mon orgueil et ma bonne volonté  et instinctivement je sentais que quelque chose ,venait de se casser et decidai de ne plus remettre les pieds ici. Pendant quelques jours je balancai , mais les rengaines de grand mère continuaient......Je n y tins plus, et sur un coup de colère, je quittai l appartement,traversai la ville, pour partir tres loin, je ne savais où......je prenais le chemin de l arriere pays, je marchai beaucoup, je criai dans la nuit,dans la forêt, pour extraire ma colère,suppliai le ciel de m entendre, je croyais devenir fou......cela dura jusqu au matin et rentrai à l appartement rue Alphonse Karr.

                                                        Maman ne m ayant pas vu pendant quelques temps, vint me voir, me demanda ce que je voulais. je repondis  " j en ai mare de toutes ces histoires, accusé par l une, meprisé par toi, je veux vivre de mon salaire" " Bien , je vais voir un juge et on verra...."   2 jours plus tard , elle revint pour me dire que renseignements pris,  "Tu restes chez ton père, pour coucher, et que pour le reste: linge et repas,devais me debrouiller...." Ce que je fis: repas dans un restaurant à midi, pres de mon lieu de travail, pour 7 francs et conserves de plats preparé le soir, chaufffé sur le rechaud à gaz ;pour le linge , la laverie, en bas de l immeuble,remplissai cet office, de telle sorte,que mon patron ne sut pas les changements opéres dans ma vie,car ma tenue, blouse grise et chemises et autres vetements etaient propres.....Pour economiser,le prix du transport, je fis les chemins à pied, et apprenai les raccourcis, pour me rendre de ma rue, à place Riquier, ce qui me prenait 30 minutes x 2 chaque jour...... 

                                                        Cela continuai, cahin ,caha......Le dimanche, je le passai avec papa, on mangeait de la choucroute "cassegrain" ,subvenait un peu à son ordinaire bien qu il avait retrouvé travail dans un hotel, le Westend, sur la Promenade des Anglais.....j evitai les discussions politiques bien que les elections du referendum approchaient et où De Gaulle avait mis son depart dans la balance.

                                                        Ce fut l époque, où ayant plus de liberté, je partais le dimanche apres midi, promener au jardin Albert 1er, allai au cinema pour 3frcs 50cts, y sejournait l apres midi entiere, quand il pleuvait, y fit provisions de "Sissi , " Western" " Mayerling", bizarrement les films porno ne m attirant pas.

                                                          Bizarrement je remarquai que les hommes me regardaient.....il est vrai que ma garde -robe avait  commencé à changer : pantalon cintré ou pattes d elephants, chemises brodées, ceinturon avec aplat de l aigle imperial  (bicentenaire de naissance Napoleon oblige)  ce qui denotait du costume classique de mon père,...cheveux à la coupe brusching et raie au milieu,chaussures à talons compensés, un autre style,  plein de liberté, nouvelle pour moi.,entrait dans ma vie et l année 69 devait devenir l année d un nouveau loock...Ventre plat,fesses bondées, sourire charmeur et ayant discussion facile, j emballai pas mal, filles ou garcons, mais pour les filles, sans conclure ,trop timide que j etais, jusqu à l episode de juillet 69, racontée plus haut , dans" puceau n est plus".

                                                         Pour les garcons, ayant vecu plus longtemps, au milieu d' eux, dans les pensionnats, cela etait plus naturel, sauf que ceux là étaient plus agés et je percevai , d autres envies, me concernant, sans leur ceder... regards appuyés, frôlements discrets,qui sur une epaule,qui au  bas du  dos.. en disaient assez long sur leurs desirs non exprimés... 

                                                           Mais avant de profiter de cette libertée nouvelle pour moi, les 3 premiers mois de 1969,  je devais etre prudent questions finances, j avais jamais gere de budget pour moi, et puis de facon psychologiquement il me falllait admettre que je puisse un jour où l a autre ne compter que sur moi même...

                                                         .Arrivent le mois d avril et le mois de mai 1969, tous deux significatifs par les implications qu ils allaient declencher dans ma vie....

                                                          Avril 69, avec l echec du referendum de De Gaulle, et le traumatisme dans mon systeme de pensées, mon rejet personnel de ces jeux politiques , et d ambitions personnelles qui ont preferé, repousser à plus tard, des reformes, qui devront couter plus cher, aux francais, mais à cela, les politicards ont preferé, leurs trahisons, leurs ambitions personnelles...car mai 68,m avait ouvert les yeux sur une France bloquée, ......je rageais contre "ces cons de Francais "qui avaient prefere le  depart du" Grand Charles", à des reformes courageuses et necessaires, d autant qu étant mineur, à l epoque, la majorité etant à 21 ans,ne pouvant voter, mes parents et tant d autres avaient jete par dessus les moulins notre avenir...

                                                        La reforme du Senat, ce cenacle de "vieux bouffis de suffisance"  me faisait  horreur,, et à l epoque j approuvais qu une assembée comme le Conseil Economique et Social , plus pres des realite des Gens et des Entreprenants de tous ordres, le REMPLACE.

                                                         La Regionalisation , pour les mêmes motifs egalement , pour être plus pres des gens..

                                                       .Enfin la Participation , pas encore l Autogestion, ce serait plus tard, me semblait la reponse appropriée, au fossé creusé, entre le chef d entreprise et les travailleurs.....

                                                        Plus personnellement , j eus à souffrir le soir de l echec du referendum, car couché, je vis rentrer, mon pere saoul et excite comme un fou, ayant fete , le depart prochain du General, me menacant de me jeter par la fenetre " alors tu vois, on l a eu , le Grand Charles, et ceux qui le soutienne,...." l intervention de sa mère , le calma.

                                                        Cette nuit là resta marquée longtemps dans ma mémoire, et l image d un père équilibré, perdit de son eclat....Je percevai ce que pouvai declencher,comme haine , un sentiment refoulé d une politique, sur un  humain....Enfin, cela se calma.

                                                        Pourtant, arrive mai 69 et les quelques jours precédents la fete des Mères....Grand mère m avait informé que Mr Dandré, desirait me voir travaillér le samedi apres midi et dimanche, au campig Lou Pistou, sachant que je travaillai par aillleurs la semaine. Pour la fête des Mères j avais achete une "eau de Rochas, Femme de rochas" , aux Galeries Lafayette ,mis dans un panier et un petit mot. J indiquai à grand mère que si Maman passait par là, c etait pour elle, posée sur le bureau Empire.Je partai donc cet apres midi  de ce samedi là, de fin mai 69, au camping.

                                                        Je dormais le dimanche soir, dans la salle du restaurant avant de prendre le" bus rapide cote d azur" pour Nice au petit matin du Lundi.

                                                        J arrivai, à l appartement , j ouvrai la porte de l appartement , pour constater, que dans le salon , mon lit avait disparu...Grand mère, sortit de sa chambre , pour m indiquer que Maman etait venu chercher ses affaires et le lit , qu elle ne pouvait dans ces conditions me garder et m heberger....Stupefaction.....: m indiqua que je devai me debrouiller.....Je partis donc au travail, la tête embuée ,de problemes à resoudre, mais ne sachant pas comment.

                                                         Je cachai à mon patron, mes problemes, d autant que devai toucher mon salaire, et je pensai y trouver une solution.

                                                        Je passai la soirée du 1er jour a regarde le prix des chambres au mois, dans les hotels duVvieux Nice, : trop cher et on mange comment ?mon salaire ne suffisait pas ! ....passe le 2eme jour au travail, et la 2eme nuit à la belle etoile....

                                                        N ayant pas beaucoup de barbe, ma tenue negligée ne se remarque pas trop, le linge du mois se trouve à la laverie, donc de ce coté la, pas de problème......

                                                         j economise sur la nourriture en mangeant pan bagnats et pudding achetes a une guerite pres du Niceco, un super marché...C est justement de ce petit edicule , tenu, par une femme que viendra la solution.

                                                         Ce soir du 3eme jour, alors que je commandai , mon pan bagnat, la tenancière du petit commerce de sandwichs et boissons, celle ci remarqua, mon front plissé et mon air pensif et j indiquai , " je cherche où dormir," " Comment , tu n es plus chez ta grand mère? " Non , depuis , lundi, j ai plus de lit et ca fera 3 nuits ce soir que je dors à la belle etoile!" sur le zinc , etait accoude un jeune homme, vetu d un  blouson, qui ne disait rien. Soudain, la dame , s adressa à lui : " Gerard , tu ne connais pas un endroit, toi qui connais pas mal de monde, un endroit où ce petit pourrais dormir? " oui, j en connais un, je livre parfois des 2 roues..." " si, il veut ,je l emmene, c est à Cimiez, un foyer de jeunes, tu veux bien? je dis oui." attends là, je vais chercher mon vehicule et t y emmene!." ainsi fu dit , fut fait. c est ainsi qu apres minuit, ce soir là, je faisai connaisssance avec le Foyer de l Oncle Paul, dont j ai deja parlé., dans un article precedent  "Rencontres diverses et variées"  ainsi que le contexte d existence.

                                                        Le plus piquant de l histoire , et depuis, je ne crois plus au hasard, le jeune homme, en question s avéra être, plus tard, en 1972, le beau frère, de mon frere, sa  soeur paulette,etant sa femme et maman du petit julien, mon neveu, né en 1975., il tenait à l epoque un magasin de deux roues pres de l eglise, de la rue Estiennes d Orves. Je le revis une seule fois, et la surprise fut reciproque de nous revoir, et de constater que l on se connaissait, sans savoir que les familles etaient alliées, alors que par ailleursd j avais refait , entre temps ma vie en Alsace......

                                                       Le lendemain, je ne fus pas à mon travail à l heure, car les responsables du foyer, voulait faire enquête, pour savoir :" comment , qui , pourquoi, " j etais arrive parmi eux...

                                                          Cela pris 2 heures. Enfin , un responsable m emmena au travail, où je trouvais un patron inquiet, et aussi decu, car je ne lui avais pas confié mes problèmes " Comment, pourquoi m avoir rien dit?"  j indiquai " j avais honte et peur de perdre mon emploi" Il fut surpris de ma reponse. Enfin cela se passa mieux, il etait rassuré par la suite sachant qu des personnes pouvaient prendre le relais de responsabilite....Bien entendu, cela , n alllait pas en resté là, et  quelques jours plus tard ,je fus convoqué à Gioffredo, où un inspecteur de police, tres gentil, etait chargé de faire enquête sur  moi, sur le cheminement de ma vie, et les circontances m ayant amené au foyer....Cela etait pour le juge, sans doute. Cet inspecteur etait tout étonné, que ne  fusses pas "mal tourné" avec toutes les peripities de ma vie... J indiquai qu une force et certaine education , m avait sansdoute evité cela, et que si, j etais entouré, et apprecié, mes revoltes seraient canalisées...Ensuite, je n  entendis plus parlé de rien, et mon sejour fut agrée au foyer.

                                                         Je n ai pas parle du travail qui m etais confié depuis le 16 octobre 1968: vendeur et magasinier dans une entreprise de gros, de droguerie, qui desservait toutes les petites surfaces de Nice et toutes les vallées, autour de Nice.  A coté de la reception des lessives, de toutes marques, que nous devions ranger en quinquonce , et autres marchandises à mette en rayon, il s agissait de preparer les commandes des tournées, pour chaque jour differents, et retenir les 2500 articles de cet entrepot, visualiser au plus vite les emplacements, car aussi il s agissait aussi de servir les clients , venant en direct , au magasin-entrepôt . Le patron avait 2 fils, l un representant , l autre comptable , plus une secretaire, et un collegue , plus 2 chauffeurs livreurs, l un pour la ville, l autre pour les vallées, plus un extra, venant les jours de livraison de lessives....plus la patronne, une forte femme qui faisait marcher tout ce petit monde, forte femme dans les deux sens du terme, alors que son mari etait sec et petit, mais tres humain. Un Parisien , ayant epousé une Nicoise.....à ce que je sus. Ils habitaient le Mont Boron, pres de Villefranche sur mer....Je n y fis jamais invite , ni vu la maison.

                                                          Debut juin69, commencait pour moi, une nouvelle vie...

                                                           Je me retrouvais dans une chambre du foyer de jeunes travailleurs, avec mon vendeur de roses, et apres quelques jours, un ancien copain de colllege, Jean Paul Am...dont j ai deja parlé, dans l article" rencontres diverses et variées"....je m achetai un pantalon beige, mon ceinturon napoleon et deux belles chemises brodées.. tout cela pour le dimanche et mes sorties... Bien entendu, quand le foyer apprit que je voulais aussi travailler le dimanche, au camping, Mr jean Fre... s y opposa et je ne pus y aller.. je passai par des periodes de doutes et joies, alors je me souviens des etreintes amicales de mr jean pour me consoler et m encourager à tenir le coup.

                                                           j avais envie de creation: alors sur le mur de ma chambre je dessinai, et peignai un paysage... une eclaircie financiere apparaisssait, le foyer me coutait 270 frs et il me restait presque 300 frcs par mois ,somme que je n avais jamais eu à disposition ...et pour une longue durée....j etais mensualise, plus tard, Pompidou accedant au pouvoir, celle ci devenait automatique....etant mineur, le foyer refusant de m emanciper, c est une perpective d une halte, de 2 ans qui s ouvrait devant moi, mon pere ayant parait il transferé sa responsabilité au foyer....

                                                            L argent du salaire m etait donné en especes dans une enveloppe , donc de façon visuelle, je n etais pas enclin à le disperser...

                                                             Je reperai rapidement, les moyens de joindre mon travail, à pied, en passant par le Monastere de Cimiez et ses jardins, descendre des escaliers qui menaient au Paillon, le longeant jusqu au palais des expo, et bifurquer jusqu a la place Riquier.... en longeant DON BOSCO, d' où venaient les Createurs du Foyer ; cela me prenait une demi heure, soit  4 fois par jour, de ce sport forcé, faisait que je n etais pas epais, presque malingre, mais je tenais le coup, je mangeais de bon appetit et la cuisinière yvette, me servait bien....ainsi mon corps profitait bien des efforts deployés... 

                                                           L automne vint, alors avec un peu d economies, j achetai un tourne disque et des diques classiques.....plus tard ce serait un mange disque , en 1970, avec mon disque prefere de l epoque : "eloise" que je baladerai avecc un copain, sur la Promenade des anglais, au grand dam ,  et des regard furibonds des " rombières" promenants leurs petits chiens, tout enrubannés.. faut le voir pour le croire les " chiens chiens à mèmères...!" 

                                                          j ai aussi, en 1969, souscrit à une ecole par correspondance, pour appronfondir mes connaissances, et j achetai, aussi mon encycopedie autodiactique Quillet, et une collection de litterature francaise, à l expo internationale du Livre, au palais des expositions, à credit.. C etait comme si, apres un couvercle ,sur une marmitte, celui ci etait souleve  et un vent de curiosités diverses explosait...  

                                                           Juillet 69, verra la rencontre,qui me permettra de perdre mon pucelage, comme je le decris cela dans " puceau n est plus" sur ce blog.

                                                            Quand je regarde en arriere, cette periode, je me dis , que dans le flot des evenements, aussi subits, que non previsibles, comment mon corps et ma spyché ont ils tenu le coup? ou prenais je cette force? et ces gens rencontrés et qui m ont aide, je ne crois pas que c 'etait le fruit du hasard.... La suite l a confirmé, et je le raconte, dans "respiration holotropique" avec ma rencontre avec le Divin , en fevrier 1998, soit  29 ans plus tard....  

                                                           C' est la periode, à partir de juin 69, de l amitié naissante avec des passionné de motos ou deux roues.... Plus tard, l un deux, feru de motos, achetera une Bultaco, aura des mal de dos, je le masserai, je decouvrirai, à mon insu , que cela lui faisait du bien, sans m interroger sur ce don qui me sera révélé 21 ans plus tard.....par une voyante, alors que j avais créé mon centre de Remise en Forme,en Alsace, et que je voulais dejà le fermer, mecontent de la maniere et au rytme cela fonctionnait , fin 1990.

                                                            Cette re-decouverte m amenera à apprendre , plusieurs techniques, et qui sont decrites, dans un temoignage  "randonnées surprises" ,  de ce blog, mais cela est une autre histoire que je conterai plus tard..                                           

                                                        

                                                    

                                                    

                                                             

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18 avril 2006 2 18 /04 /avril /2006 12:42

                                                       Au lendemain, de mon arrivée, cet octobre 1966, à Nice, apres mon retour d Angers, Maman m emmena  à ma nouvelle école: L ecole Ste Jeanne d arc, où m accueilli un certain mr Jouffrey, rouquin, , grand, à l oeil vif d inteligence et de curiosite.....

                                                       j avais, encore 2 ans de retard, sur une dite scolarité "normale", mes camarades ayant tout au plus , 14 ans et la fin de leur scolarité ,étant pour la plupart leur certicicat d etudes , comme moi, dont c etait le challenge, pour l année 1967. je sympathisai rapidement, et le midi, apres le repas , c etait le jeu de 1000 francs qui allait occuper, nos esprits ,avec mr jouffrey. Apres l ecole c etait l 'arrêt à la marchande bonbons pour quelques centimes et nos chemins se separaient au bas de l avenue Borriglione..... J ai souvenir de Cabezon, qui sera engagé à la Sncf, et d un jeune blond aimant la mode, d un autre peignant des galets, et les vendant comme presse papier, et d un costaud joël.....

                                                       Apres la classe, à la maison , c etait l entretien de l 'appartement, et à cela il y avait une bonne raison que Maman se plaisait à rappeler : " souviens toi, le docteur Darcourt a dit que tu etais guéri , mais qu il fallait t occuper" !.. Ainsi le menage n avait plus de secret pour moi: vaisselle , cirage de parquet , lavage des carreaux de gres noirs et blanc, du couloir,  brilllance à la chamoisine des  chaises louis XIII, à haut dossier, du bufffet Henri II à colonnettes,et tout y quanti..... 

                                                       L année scolaire passa vite et j obtins mon certificat d etudes en juin 67, et apres un sejour, à aider au patronage de l ecole ste jeanne d arc , ce fut mon 1er emploi dans un camping international  " Lou Pistou " à Cagnes sur Mer, tenu par pour la partie restaurant par mr Dandre et sa maman pour l épicerie, la partie camping etant géré par les propriétaires Mme, Mr Agosto.

                                                      Dans ce  camping , logé sous une tente, pres de la cuisine, lever à 6h30, j  j'allai en cuisine, preparer la pate brisée , sur un plan en bois, pour les tartes, prevues au menu, tartes qui obtenaient succes et que Mme dandré se plaisait à dire: " fabriquée par le jeune". En effet j aimais petrir cette pâte et j y trouvai meme une certaine sensualité, à manier et melangeai les differents éléments.. 

                                                    Je réceptionnai, l arrivage de l épicerie et legumes, le matin,;servai le petit dejeuner en terrasse, s il y avait lieu, et  en matinée, à la cuisine aidait à la préparation des plats, du menu du jour.... j ai appris beaucoup.... mon salaire etait de 300 francs, nourri , logé, une dame s occupant de mon linge , les pourboires etaient génereux, de l ordre de 300 à 400 francs, selon les mois, les Belges du mois d août etant les plus généreux, (pour cette année là, pas de congés bien sûr). Juillet et Juin etant les mois de villegiature des Anglais et des Allemands.

                                                     Certains belges n hésitaient pas à me laisser 5 francs de pourboire,ce qui etait une somme consequente quand on sait le taux horaire était à l epoque, de 3 francs ou moins...Les cartes etaient ecrites en anglais, allemands et francais.. le menu du jour affiché, sur un tableau, à l entrée du camping, permettant de retenir son plat à emporter,sous la tente ou retenir sa table, à midi, pour les occupants du camping; menu au prix de 8 francs et 50 cts de l époque.

                                                        Le coucher etait à 23 heures et plus , c etait selon, une coupure àprès 15h jusqu'à 18h., j en profitai pour faire sieste et lire... Pour service,au restaurant du soir , comme à midi. Je mangeai à  11heures  et 18h,avec les patrons, genereux , car , il m arrivait de manger un demi poulet à moi tout seul, boisson orangina à gogo, comme ils disaient " tu travailles , tu manges !"  la tenue, etait decontracte , mais propre: chemise ou polo,  pantalon ou schort, mais sans cravate ni noeud papillon... 

                                                       Le salaire, Monique, ma soeur, venait le chercher, mais je me gardai de donner mon pourboire, celui ci me servant à ma culture génrérale, par l achat de livres sur la collection "Enigmes de L univers" de Robert Charroux et les livres sur le Nazisme et les camps de concentration et les expériences medicales du Dr Mengele......

                                                        Bien entendu, mon statut etait illegal , du moins, dans sa forme, et mon revenu n etait pas declaré, et je devais me garder sur mes gardes, pour eviter de susciter curiosité , d une inspection..... Mais cela etait un arrangement entre les parents et les gérants,dont je me suis à l époque, garder de contester la decision.....J etais apprécié et mr Dandré, m avait pris en amitié, et comprenait difficilement, le rejet dont j etais l objet , même s il admettait, que mon sejour chez etait formatif...

                                                         En septembre 67, apres ce premier séjour, les parents considérant peut être que mon avenir, était dans l hôtellerie, me placèrent dans un retaurant du port de Nice,  La vedette, mais l ambiance etait si mauvaise, et tellement différente de celle du camping , que je tins pas longtemps, et le quitta.

                                                         Maman , se souvenant, que j avais quelque don manuel, tenant son atelier de couture, confectionnant , à l epoque des modèles uniques pour des Dames , s etait mise dans la tete d y ajouter des ceintures et babioles ajourées....Par ses relations, elle connaissait un émailleur d art, et ainsi, je me vis aller chez Mr TOURNIER, pour apprendre l emaillage.....pour un salaire de de 30 francs par mois., 1 franc par jour comme apprenti.

                                                         J y restai , 3 mois, suffisamment pour y apprendre la base de fabrication, et le paillon argenté..., la pose de décor, aussi, mais travaillant, au néon, toute la journée, ma vue baissant,  le contrat ne pût ête signé ,à mon grand regret. Je me souviens d une dame Belge et de sa tarte au citron, de son habileté à poser decor à la plume,des emaux, sur les faces des pièces preparées par nous, les jeunes. Et j appris aussi, à relativiser, la beaute feminine....

                                                         il me faut la raconter cette anecdocte

                                                         " Mr Tournier avait une representante, pour vendre ses emaux; elle etait grande, le mollet bien fait, un visage rosé,,bien maquillé, apprêté, un oeil marqué d un discret dessin, une poitrine de bon aloi,une mise d habits de bon goût, tissu Chanel,chaussures et accesoires assortis.....

                                                          Nous puceaux, du moins je le suppose pour d autres, tournions comme des mouches,quand elle venait à l atelier..ce qui ne lui deplaisait pas. nous ne pouvions pas lui donner d âge, mais plutot un "age encore bien conservé " .....40,45 ans et l escuse de notre jeune âge nous faisait dire ," c est dans les anciennes casseroles que l on fait les meilleures soupes"  et chacun de fantasmer sur ce brin de femme désirable.. nous etions 3 jeunots à baver sur cela....Un jour, pourtant la realite allait me faire decouvrir une autre realité:  Maman, voulait que je demande à Mr Tournier, les echantillons de collection: broches, boucles de ceintures etc....Sur sa demande, Mr Tournier,me demanda d aller, boulevard Tzarewitch, prendre valise, chez la representante,pour le lendemain matin,et ce, devant mes camarades, qui opinant et force clins d oeil, me firent comprendre que j avais de la chance...Le matin même, je me presentai à belle demeure, porte polie, heurtoir en laiton, et frappai à la porte.....quelques instants plus tard, une porte s ouvrait, une femme d un certain àge m ouvrait en peignoir.....j eus du mal à la reconnaitre.  : le peignoir ne cachait pas grand chose d une peau ridée de la poitrine,... des poches , que dis je, des "valises sous les yeux" d un visage non apprêté alterait l image que j en avais auparavant...

                                                        C etait le visage d une femme marquée, les cheveux en bataille, et non relevés en un chignon soigné; pieds nus,les chevilles et bas de jambes un peu seches, dans des chaussons ,elle achevait de detruire l objet de notre phantasme. J entrai dans le vestibule et attendit le retour de la dame,avec l objet cherché,la valise.

                                                         Quand je la quitti,je me demandai si j avais fait un mauvais reve... je regagnai, l atelier, et je dus conter, parce qu empressées, de la part de mes copains,la visite à la "Dame".

                                                         Ils furent naturellement décus, et même si ,charité bien ordonnée, nous fit pas, même sentir à la representante, que tout ce qu elle portait , etait de loin , beaucoup factice, nous fûmes , moins comme des mouches, autour d elle, à chacune de ses prochaines visites..

                                                       .Ainsi, je decouvrais,à peine 17 ans,que le maquillage, et la tenue vestimentaire, une coiffure soignée, des chaussures qui galbent un mollet, peuvent tromper son monde....." Quelques temps plus tard, je quittai mr Tournier , à regret, pour les raisons dites plus haut.

.                                                           Ensuite ce fut chez un tapissier, Balestra, rue Smolet,où, le travail de sommier metallique  ne me plut pas , seulement le decapage du bois et sa remise en état, avec  le père du patron, m attirait et ne je restait pas,malgré tout..

                                                          Nous étions debut 1968, et en desespoir de cause , Maman, me plaça un temps, chez un boulanger , la Panetterie moderne, "des pieds noirs," considerant sans doute le personnel, corvéable à merci.." comme la bas dis.".travaillai la nuit, de 23heures a 12 heures,dorait les croissants et autres activites..abusait d heures..où je restai jusqu au début des événements de Mai 68.....

                                                          Je n étais pas autiste des évenements du Monde:

                                                           en 1967, c etait les évements d Israel, et la guerre des 6 jours.....

                                                            Plus personnellement , Maman,victime d un  vol, d un certain representant juif, Cohen, de sa collection de prêt à porter, qui la fit reproduire, au Magreb, ce qui ne manqua pas, de rejaillir , en ambiance mauvaise sur la famille... Cet evenement du vol de son representant me choqua et peina beaucoup. 

                                                            Même un courrier à Couve de Murville, alors ministre des affaires étrangères, du General de Gaulle , pour denoncer les faits, de sa part, n y fit rien, aucune extradition , ne pouvant être faite à ce moment là, aucun accord n existant , à l époque, entre Israel et la France.

                                                            Ce fut l époque aussi, où commencait la serie des "papiers bleus d huissiers", dans la boite aux lettres en acajou de la Rue Alphonse Karr, et les allées et venues chez maître Bessières, sous les arcades du casino Municipal,face au jardin 1er, où maman m envoyait porter enveloppes.

                                                           1967,c' etai l epoque, où Maman lançait sur Nice,la jupe-culotte, et Monique, avec ses 15 ans servait de modèle, suscitant surprises à Ste Clotilde, école privée,tenue par des Bonnes Soeurs, qu elle frequentait... .Je l accompagnai ,en Ville, parfois,  ravie,et les garcons se retournaient sur son passage....Belles gambettes , en effet, mais pour moi, ce comportement était deplacé, voir vulgaire de la part de ceux ci..

                                                            Les differentes affaires concernant Israel  ( frégates volées dans le port de Cherbourg, puis les évènement des 6 jours)  me faisaient dire: " qu'ils n avaient rien compris, avec la shoa"  et les dires de De Gaulle " c est un peuple sûr et dominateur" suscitaient chez moi un debut de rejet et de haine ,heureusement vite disparus, car d autres commercants juifs,pour compenser la perte du vol, lui avait donné nouveau delai, à maman, et commandes pour redresser la situation.....Il faut dire que la profession de pret à porter et les bijoux etait le champ gardé de la population Juive de la Ville de Nice; dire cela n est pas faire une discrimination , mais constater que les évenements d Algérie, alors que j etais en pension, avait emmené , sur la Côte, une population de" pieds noirs d origine juive", qui après le traumatisme du depart de l Algérie ,avait su se refaire une santé financière, autrement, et dans d autres segments d activites , pour parler comme un homme de marketing.

                                                               Je sentais bien à la maison,une sorte de depit,comme si, au Francais de souche, on avait pris quelque chose, ou si, ceux de loin, nes si loin,ne pouvaient avoir même chance.....Pourtant la famille de mon père, avait defendu Dreyfus au siecle dernier, et je sentai une sorte de decalage sociologique.....Est  ce les lectures du journal Minute, du Canard  enchaîné, de mon père qui amenaientt ce genre d attitude?  j en sais rien, et ces lectures me faisaient rire plutot que d approuver ce genre  d opinions.

                                                            Maman ne vendait  pas en direct , mais fabriquait des collections pour differentes boutiques... je me rappelle d une : CASH AND CARRY, qui faisait défiler les modèles, sous son nom, étant fabriqués par Maman.  Nous vivions , toujours, à l avance pour la mode, avec 6 mois d avance, Maman preparant la collection d hiver en été, et vice versa....Maman passait 15 a 17 heures dans son atelier , viandox sur viandox.....ses nerfs etaient soumis à rudes epreuves. J aimais l odeur des tissus, rangés sur les etagères.... les modeles des magazines......Maman me faisait parfois fabriquer des boutons avec des restes de tissus, avec la machine à emboutir,;ramasser les aiguilles avec un gros aimant , sur la moquette ou parquet de l atelier...quand elle ne tolerait que je fisse rien en sa presence , à l atelier.

                                                            C etait , l époque où, Maman assurait le revenu de la famille, en 1967, car papa etait au chômage....Le couple n' allait pas au mieux ,faisait chambre à part, Maman dormant au salon avec Monique, une cloison en bois separant, la salle à manger devenue notre chambre , à mon frere et a moi.... Notre chambre , du temps où nous etions petits , devenant la chambre du père......Le dimanche , Maman invitant la grand mère ( mère de mon pere ) à partager le repas dominical, qu elle s empressai de payer, en donnant à nous trois, quelques sous, pour ne rien devoir......Ambiance, ambiance.... D' ailleurs , ne se privant pas de rappeler, que nous etions chez elle, car l appartement lui appartenait.......

                                                         Mai  68, est là, avec ce que cela pût comporter d exces : des magasins vides, avec des reflexes pour certains de faire provisions à outrances... je me souviens aussi d une ville paralysée...plus de transport,  ,d une chienlit  comme disait l' Autre, à nulle autre pareille  !. 

                                                         C est l époque , aussi , où Maman considerant que peut être mon avenir serait mieux dans l armée ou  Marine , me fit inscrire pour Toulon, je passai les tests, choisi specialite : Timonier, mais ma vue, avec leger strabisme decelé, fit refus de l engagement.

                                                           Juin 68 est vite là, et je retourne chez mr Dandré au camping "Lou pistou", au grand bonheur de celui ci....mais les evenements vont se precipiter pour moi, sans qu une fois je pus deceler quoi que ce soit......Bien entendu, sachant dejà ce qu il y a lieu de faire, la remise en jambes est vite faite, et cette année là j aurai des aides pour l été: 2 garcons et une fille, les affaires marchant bien  apres le traumatisme du Printemps.....il y eut la peur du vide du pouvoir , la fuite de De Gaulle à Baden Baden, le retournement de situation, les accords de Grenelle, les interventions de De Gaulle à la télé,les promesses de reformes qui rassuraient un peu: j entendai et ecoutait beaucoup les reflexions des gens.....

                                                              Pompidou, parti, certains, considerant qu il était l otage des juifs étaient contents, beaucoup l' assimilait à la famille Rotschild....et à une certaine trahison envers  De Gaulle; d ailleurs, un certain Chirac, depuis 1 an , createur des ANPE,  se faisait remarquer....

                                                             Mais l été est là, et les gens veulent oublier....

                                                              Mais les evénements internationaux vont secouer un peu cette torpeur:l entrée des chars russes dans Prague,le rêve d une revolution tranquille de Dubchec, écroulée , le sacrifice de jeunes immolé par le feu, le coup de force de Brejnev vont desiller les yeux de  quelques uns...et ramener un peu de cette realité d un monde coupé en deux, par deux regimes economiques différents....C est de cette epoque nait , en moi, une conscience politique et le desir pour plus tard, d y changer quelque chose..... j adhère, et le formule à mes parents, que le programme de De Gaulle, me plait et que ses reformes sont juste à propos...à mon retour de chez Dandré,du camping "lou pistou,ce qui ne manqua pas de creer des tensions , car pour eux , le grand Charles etait le diable, depuis la fin de la Guerre..pour des raisons que j ignorais à l epoque. 

                                                          Pour moi, plus personnellement ,  à quelques jours de ces evenements, un dimanche d aout  68, Mr Dandré, me demande de renter chez moi. Surpris, il ne veut pas m en dire la raison, alors que le service  du dimanche est primordial, et je prends le bus "rapide cote d azur jaune" pour rentrer sur Nice .

                                                         Je remarquai bien, les volets fermes de l appartement , montai quatre à quatre l escalier et sonnai. " Ha, c est toi, te voilà ! " dixit grand mère. " Ta mère a quitté ton père , il est dans sa chambre, ta mère à l atelier de confection , va la voir" . Ce que je fis.

                                                          Arrivé à l atelier, maman m annonce tout de go  :" te voilà, bon , avec ton père cela ne va plus, j ai pris quelques dispositions: un appartement, pour ta soeur, ton frere et moi;  toi , tu reste chez Dandré, d ailleurs je lui demande de te garder un mois  de plus , septembre et après on verra, pour l' armée, un engagement ou autre , tu peux disposer, voici une lettre pour mr Dandré , vas y ,tu vas rater ton bus !" 

                                                        J etais abasourdi, étrangement calme, et pourtant, arrivé, pres du camping, je prenai un chemin détourné et là ,je versai toutes les larmes de mon corps, à l abri des regards car je comprenai difficilement, cette difference de traitement......Bien etendu, Mr Dandré accepta de me garder, un mois de plus, malgre que le mois de septembre fut moins afffluent, en terme de clientèle, et il fit même le geste de me ramener à l appartement, à la fin du mois, le coffre de la voiture empli de victuailles, car celles-ci perissables , ne pouvaient rester à l epicerie, le camping fermé durant l hiver.

                                                        Debut octobre je fis le déplacement jusqu à Tarascon, malgré les greves de transport, et bien qu arrivé par mes propres moyens, je dormis là, je fis les test.Je me souviens du gradé de service, voyant le pedigré de ma vie me dire " petit, tu crois pas que tu as connu un peu notre regime  de discipline, avec les differentes periodes de pension? Et ta famille a sans doute besoin de toi, alors tu prends tes affaires et rentre à la maison, et même le certificat de ton medecin, pour certifier ta guerison ou ton mieux, ne changera rien, même si je concois que sans armée,comme tu le dis, tu ne pourrai renter en fonction publique plus tard.."  je reparti, avec d autres,... des 3 jours je fis 1 journée et demi, et en route pour Marseille, (où, ma mère , ne le sus jamais), avec des camarades ayant percu mon dénuement moral, à qui j avais donné mes "troupes", ne fumant pas,m invitèrent dans le quartier du panier, la rue Tubano, où les filles et les bars furent nombreux....Je me souviens pas de grand chose , sinon d une chambre, où je m endormai comme une masse et me reveillai avec mal de tete, un peu d argent, pres de mon lit et mon billet d armée de train pour retour pour Nice, ayant egaré mon porte feuille. Un camarade, resté là, à mon reveil qui rejoignait Toulon fit le voyage avec moi et m expliqua la soirée , où je supporta pas longtemps, les differentes virées...Le soir du 3eme jour j etais de retour, a Nice , où j expliquai à Maman, que l armée avait formulé refus d engagement et que pour mon service: "on verra"

                                                      Je percus chez elle deception , et elle me dit  :" puisque c est ainsi, tu vas prendre le journal et chercheras un travail qui te plait et ira te presenter" ! Cela dura quelques jours, jusqu à mon jour anniversaire , le 16 octobre 68,où je décrochai un emploi de magasinier dans un etablissement de droguerie en gros, les Etablissements Thonon, au no 59 de la rue Arson, en face du monument aux morts de Riquier.  Salaire de 550 francs , par mois,pour 40 heures par semaine.

                                                      Je l ignorai, encore mais cet emploi, à l age de 18 ans, allait signer mon entrée dans la vie active....

                                                    

 

                             

  

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15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 15:52

                                       Il y a tres longtemps, 

                                       alors que mes vingts n etaient pas encore eclos, et que mon orientation sexuelle, n etait pas encore bien definie, celle ci balancant entre 2 mondes, le monde s ecroulant devant moi: 

                                        il y avait eu mai 68, avec toutes les certitudes ecroulées,

                                        Le printemps de Prague , balayé par les chars russes , Dubchek,arrêté......

                                       Les parents se séparant, ce même mois d aout 68......

                                        Un travail, qui commencait à me plaire , apres d autres expériences de travail,  et puis patatras....en mai 69, me retrouvant à la rue, dans la bonne ville de Nice, je fus amené à frequenter, du fait de ma minorité, (en 1969) à accepter un hebergement, dans des circonstances ,que je preciserai plus tard, dans un foyer de jeunes travailleurs, qui , à l epoque, se situait , Chemin de Brancolar, sur les hauts de Cimiez....

                                       Ce foyer de jeunes travailleurs, avait une population de jeunes de tous bords, ayant eu, soit des difficultes sociales ou judiciaires, ou tout simplement ayant choisi cet hebergement parce que moins cher que louer un appartement.....je pense à ces Sospellois (du village de Sospel) qui y ont trouvé gites et couverts, en même temps que la compagnie d autres garcons moins chanceux, mais qui faisaient un melange de situations, d opinions, un brassage social propice, pour certains, à des remises en route, des remises en causes et de nouveaux departs dans la vie.....

                                           Ce foyer de jeunes Travailleurs s appelait Foyer de L Oncle Paul, il s etait appelé auparavant " La guitare", le panneau existait encore en 1969.....L initiative de ces lieux etait due à 2 Salésiens (frères de DON BOSCO), Jean FRE......et Bruno DU.......l un frere , et l autre pretre ( je le decouvrirai plus tard) avec une licence de sociologie.).....Il y eut d autres personnes: jean Louis BOU...., Yvette , la cuisinière, Pierre AMH.....l intendant, Bernard S......les secrétaires au bureau.....qui n avaient que le souci de bien faire, pour nous aider les uns et les autres, à cheminer dans nos petites vies qui commençaient.....

                                            Pourtant tout n etait pas rose, à commencer par l environnement social ( nous etions voisins de gens huppés qui ne tolerait pas notre compagnie) et la Mairie de Nice, conduite à l epoque, par Jacques Medecin reluquait sur ce terrain,où des habitats dispersés ( 3 villas)abritaient des jeunes pas conformes à leurs voeux....Ces 2 bons Samaritains des Temps Modernes que l on   prenait, pour des illuminés, avaient commencé, à mettre en route un projet plus vaste de construction d un batiment, sur ce terrain, ensoleillé....

                                            Ce projet, verra le jour dans l'année 1972, et ironie de l histoire, deviendra , à ce que j en sus plus tard, un batiment destiné a la police......

                                                   Là ,où de jeunes delinquants primaires, avaient traîné leurs guêtres, des representants de l ordre établi, s établiraient.....plus tard. 

                                                    Même dans les rêves les plus fous, je doute que nos deux Initiateurs y aient songé une seule fois.....

                                             En effet , certains jeunes , avaient maille à partir, avec gens de justice et police, pour differents delits, et la dite justice,dans un souci de compromis et lacheté sans doute, envoyait à notre cher Bruno et Jean, afin qu ils leur trouvent un travail, condition indispensable, pour eviter la prison , en etant sous contrôle judiciaire, ou sursis...Pour la Bourgeoisie de Nice, les 2 bons Samaritains des Temps modernes, allaient resoudre les problèmes, que la dite sociéte, par ses exces de lucre, de luxe, de tape à l oeil, n avait pas réussi à éliminer. 

                                            Et Nous, les anonymes,les sans problèmes judiciaires, que faisions nous? tout simplement, on soutenait,par notre presence et non discrimination, ces" jeunes perdus sans collier", c etait peu et beaucoup à la fois..

                                             C est 2 mois plus tard, ainsi que je le contai, dans un precedent article,sur ce blog,,que j'eus une nuit tres longue ( puceau n est plus......) qui m a laissé un souvenir, pas encore disparu, ce jour.

                                            Quelles rencontres peut on faire dans ce genre de lieu?

                                            Elles sont nombreuses:

                                            Il y a celle, inattendue, d un ancien copain de pensionnat,qui devenu beau et le sachant, en abusait un peu, soit par violence, par charme , pour arriver à ses fins, n est ce pas Jean Paul?....

                                           Celles , mordus de motos et deux roues, sacrifiant, tous leurs salaires à leur passion, et dont même un membre, se tuera, sur la route d Aix, quelques années plus tard....ce qui se traduira par une mefiance et une repulsion instinctve pour ces engins pendant longtemps,pour moi..

                                            Celle d un prenom homonyme, tombé amoureux d une "belle", l a mettant enceinte, boulanger de son état,et retournant avec elle dans son beau pays du côté de haute provence....

                                            Celle du ferronier, Sospellois, étrenant sa Peugeot 104,fleurant bon le skai et de couleur bleu ciel....et qui de temps en temps s arrêtait pour me prendre en chemin, de mon travail au foyer....

                                           Celle d un serge LUZ....., harponné par une femme de Hollande, qui devra conduire ses affaires, et l epousera peut être....Ce serge,à qui je donnai où plutot offrait des patins sur glace,passionné par ce sport, sur la patinoire de Nice, sur l est de la Ville....de cette époque là.

                                           Celle , de ce jeune , vendeur de roses, attentionné pour elles, les bichonnant, pour que nuit tombée, dans les restaurants de Nice,elles soient mises, par amoureux transi, entre les jolis doigts des promises, et qui lui servait ,à lui, de ressouces alimentaires....Lui chevelu, pas beaucoup peigné , mais à qui son allure,faisait donner....

                                            Celle , de ce "tapeur", pas beaucoup connu , mais suffisamment ,pour que lui prête quelques sous, que je je reverai jamais et qui aimait arpenter le Jardin albert 1er..... 

                                            Celle , de ce jeune Serge, d origine russe , et qui passionné de photographies, noir et blanc,avait réussi à convaincre Bruno , d en installer un, pres de la chapelle "secrete", dans un petit mas, pres des villas...

                                           Celle de ce jeune boulanger de Sospel, à qui je faisai don ou prêt d une veste, en poil de chameau, jamais revu....ROSTAG...... je crois.

                                            Celle, enfin, de ce jeune garcon, aux yeux verts ou bleus, imberbe,au début, barbu plus tard, jardinier, de son état,sur les colllines de Caucade, où les oeillets de la Côte,n avaient plus de secrets pour lui....et même ces mains, habituées à manier l oeillet-fleur, savaient manier l oeillet d autre sorte, dans "des jeux de mains , jeux de vilains" dont j ai encore le souvenir de nuit ou d apres midi-piège, n este ce pas Robert LAZ......?

                                            Je pourrai, à l 'image de Villon, dire comme "Rutebeuf, que sont mes amis devenus?" Mais je n en dis rien, sachant que si le Destin ,en a decide ainsi, peut être, nos routes se croiseront encore,même 40 ans plus tard.

 

 

  

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3 avril 2006 1 03 /04 /avril /2006 11:49

Pour donner suite a mon precedent recit:

                                                  Je passai une courte courte nuit, apres la premiere journée, passée et mon premier voyage ...Je n etais pas le seul d ailleurs.....C etait comme, si notre corps avait ete reveillé d une torpeur!

                                                   La deuxieme journée, apres m être occupé du voyage de mon accompagnante, ce fut moi, en debut d apres midi......

                                                   je fus moins long , à partir,  pour mon deuxieme voyage,   apprehension de l inconnu , etait partie. ou diluée.. Si , au premier , ce fut une voix d amour qui me parla, cet apres midi là, ce fut une voix plus rude qui me rapppela à la realite, a savoir l engagement pris et les commandements....Comme un scrupule, je demandai :"pouquoi, moi?" la reponse fusait: " t occupes et fais" et ainsi pendant au moins 2 heures cette voix de coach, essaya e me convaincre et me rappela constamment , mon engagement. avec des precisions " tu seras initié, tu auras moins peur..."

                                                     Je me reveillai en pleurant , l accompagnante à côté de moi, ainsi que les therapeutes Dôrte et Jost, a qui rapidement j expiquai ce voyage , pour aller ensuite dessiner mon mandala qui aller rappeler mon second voyage.

                                                     Instinctivement , je posai, ma main , au dessus de la feuille, et l ombre portée, m incitait à la dessiner.. ainsi pour symboliser ma force magnetique et mon fluide guérisseur ou soulageur.... ensuite ce fut uncorps ou une sihlouette que je dessinai, avec son  preambule" ton enfant c est tes mains!" selon le dire et la repetition ponctuée durant mon voyage.......et ses differents commandements: "dans le non orgueil";" sans compter ton temps"; sans dictintion , race ou religion"; ensuite je dessinai une lune, une croix et etoile pour symboliser les 3 religions....au dessus de la sihlouette...Silhouette que dessinai, entourée, d une "ouate" pour symboliser les differents etats des corps, avec zones etheriques, astrales, causales; spirituelle, etc.....

                                                    le soir, apres 18h , nous nous mîmes a expliquer nos differents mandalas .. et c est là que Jost, expliqua , que j etais ou avait approcher le divin...

                                                    Quand je regagnai mon hotel, à Nîmes, en compagnie, d un autre participant , qui m y laissa, sa route commune s arrêtant là, avec moi, donc, dis je, je voulus me relaxer et retrouver les sensations ,je m apercevai d un phenomène etrange......phenoméne dont j allai percevoir les senstions plus tard....

                                                   En effet, le soir, je voulus , rejoindre un peu la civilisation, et gagnai a pied, un bar , en face d un college, bar de nuit, qui possedait un ecran où se diffusait des vido clips... Je m asseyai et soudain, le video clip de Dalida, avec son dernier film, surgissait sur l ecran.. Au bout de quelques instant, le phenoméne etrange recommancait: des ondulations et percussions de mon ventre, suivant les "tempos" de la musique... je ne ressentais plus seulement les choses avec mes oreilles, mais aussi avec mon ventre....je passai une bonne soirée, avec le patron du bar qui m expliquait ses projets, et tard je regagnai mon hotel...le lendemain, au petit dejeuner, j apprenai l assassinat du prefet Erignac, restait quelques heures de plus, ayant attendu en vain , la visite de ma belle  soeur , en villégiature , chez une amie, à 30 km de là...Bizarrement, les evenements, feront que quelques années plus tard, mes dons la soulageront, qu elle regagnera Nice, où , là ceux qui la suivaient, auront trouvé une amelioration de son etat avec les soins ^prodigués de relaxation , de patience et d ecoute.... La fameuse amie, chez qui elle etait, au moment, de mon stage , s avérant une suceuse d energie, et source d angoisse,  pour elle,remontant à l enfance , puique c etait justement une amie d enfance.... 

                                                    Cette experience extraordinaire je la dois à deux therapeutes dont je vais vous donner les coordonnées: e-mail: djhaines@club-internet  renseignements:  Dôrte -Paula HAINES, centre Espace, Mas Font des Baumes 30700 uzes, il y a des sessions prevues cette année, en juin ( 17 et 18) et en ete stage de 4 jours, (27/07 au 30/07) et octobre (14 et 15) et decembre (9 et 10), le prix est inchangé depuis 1998, converti en euros: 180 euros en stage residentiel. Allez y, vous ne le regretterez  pas....

                                                    Quand a moi, c est vrai, qu apres cela, avec toutes les vicissitudes et mechancetes dont j ai ete l objet de part des personnes jalouses ou simlemenr habitées par le Mal et même par des personnes , ayant ce Mal en eux, et portant responsabilites diverses... En face d eux,je fus plus sûr de moi, intuitivement ressenti les evénements ultérieurs, doté d un calme en moi, surprenant, lu beaucoup d ouvrages concernant le bien etre, fut efffectivement initié à des pratiques diverses, les ouvrages ou les pesonnes rencontées, m ayant initiées davantage a des pratiques corporelles et sensitives  appropriées.....depuis cette date, de 1998, je ne lus , plus aucun roman, mais seulement des ouvrages portant sur l amelioration du bien etre d autrui.......même si aujourd hui la jalousie, la mechancete, l exces de zele, ont mis un frein a mes activites, mais qu importe, je sais trop, que tout cela est peripeties et que les auteurs de ces mefaits auront le retour de leurs actes, ou, dans leurs familles, sans que je n y porte mains, car protégé que je suis,, ceux qui auront contré, cette volonte divine, auront à y repondre d une manière ou une autre.. Action=Reaction.

                                                 Ce dont, je suis sur , c est que les personnes, à qui, j ai rendu, goût de vivre , debarrasé des miasmes d un mal_ etre, redonné courage, me sont fideles et m appelent de temps en temps....  pour me dire , bonjour, ou savoir ce que je deviens et me tenir au courant de leur vie, tout simplement....Les autres, pffit  !..., poussiere de cailloux qui ne valent pas un sansonnet!....... 

                                                  le 3 avril 2006;   Bonne vie a tous, et à ceux qui franchiront le seuil de ma maison d hôtes-relais ,Bienvenue!

 

 

 

                                                                                                        

                                                                    

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