Ce matin, dans le journal de l'Alsace, est paru l'information suivante:
"BCE:
TRICHET critique l'attitude des banques après la crise financière:
Le Président de la Banque Centrale Européene (BCE),
Jean Claude Trichet,
condamne dans les colonnes du quotidien "Welt am Sonntag",
l'attitude adoptée par les banques après la crise financière.
Il dit notamment, ne pas comprendre comment les banquiers
ont cru pouvoir continuer à agir de la même façon qu'avant la faillite,
en 2008,
de la banque américaine Lehman Brothers,
qui avait précipité la crise financière mondiale"
On le voit bien, l'absence de poursuites judiciaires,
(contre les dirigeants des banques,
de sanctions pecunières,
comme la mise sous sequestres
et
de confiscation d'avoirs de tous ces dirigeants
responsables de cette crise)
l'absence de contreparties coercitives,
faites par l es Gouvernements,
pour l'aide apportées par les Etats,
a fait qu'ils se sont cruent "intouchables"
et
dans l'impunité totale
et
ils ont pu
continuer allègrement spéculer,
comme si rien n'était depuis...
Ah, bien sûr, ils ont voulu rembourser,
rapidement,
l'aide des Etats,
mais ils l'ont fait de la manière suivante:
ils ont pu augmenter le prix des services bancaires,
dans une opacité
que vient de dénoncer un débat à France inter,
la semaine dernière,
avec des associations de défense des consommateurs
et
d'anciens professionnels bancaires...
et
aujourd'hui , comme l' a indiqué Bernard Maris,
économiste à France Inter
les banques sont "vent debout" contre toute regulation....
La premiere régulation
serait de faire distinguo entre banque dépôts
et
banque d'affaires,
et
ainsi interdire aux banques de depôts de faire spéculation,
de construire produits derivés;
la seconde serait de faire comme l'a fait l'Allemagne,
au sujet des placements à terme....
et
c'est là qu'on voit que le Gouvernement Français
a un double langage
au sujet de la régulation financière,
puisque l'Ump ,
vient de faire capoter , à l'Assemblée
cette disposition,
alors qu'il avait l'opportunité de faire concordance
entre les paroles et les actes ,
donc de crédibiliser son discours et ses intentions...
Alors, oui, Mr Trichet , peut condamner les banques,
mais on aimerait que cette condamnation verbale
soit suivi de sanctions ou pressions,
comme ce manque de déontologie bancaire
qui heurte le simple "bon sens"....
qu'avait revendiqué, autrefois le Credit Agricole....
dans ses pub....!
"Faites ce que je dis, pas ce que fais"
auraient dit mes anciens éducateurs....