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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 16:54

C'est il y a tres longtemps,

 dans les Alpes, à Saint Gervais les bains..

j'avais 6 ans...

j'étais en pension  dans la maison baptisée les "tilleuls",

comme beaucoup de mes petis camarades,

nous avions mis tables et chaises sur tables ,

puis aidé à couvrir cet ensemble multiforme de papier rocher,

pour faire une creche...

Mr jean Vincent, le directeur avait dressé le sapin....

que cette piece etait grande, pres de son bureau..

du moins je le croyais....

puis dans la salle manger,

nous avions confectionné des tronc d'arbres

avec des rouleaux de cartons..

nous avions decoupé,

dans du papier crépon vert,

des dentelles .

qui pour faire des palmes,

ou confectioné en dentelles de couleur marron,

pour faire ressembler aux aspérites du tronc..

puis de multiples étoiles avaient ete decoupées..

dans du papier brillant.

le tout assemblé, ressemblait

apres avoir été fixée, au murs

et

palmes pendantes,

à une oasis....

 

Notre salle a manger ressemblait

à une oasis du désert...

 

A minuit,

nous avons rejoint , la salle du sapin..

et

la tout était illuminé,

les cadeaux épars...

de ceux à qui les parents

avaient envoyé des colis,

et

les autres n'ayant rien reçu,

de leurs parents,

recevaient,

dans leus chaussures

 des papillotes

et

mandarines

ou

oranges,

offerts par le personnel

et

le directeur  qui comblaient cette lacune...

 

Nous avions le droit de jouer 1 heure...

de faire connaissance avec nos jouets,

d'en partager les joies avec nos petits camarades..

puis d'aller se coucher....

 

ces 4 noéls passés la bas,

 j'en garde un souvenir ému....

 

La messe ,

le lendemain à l'église de Saint Gervais

et

son grand sapin illuminé....

 

Des jouets envoyés je me souviens:

une année ce fut un train mécanique..à remonter à clef..

une année une toupie metallique...et des fils pour scoubidoux....

une autre fois une malette de jeux rouge,

avec roulette, loto, petits chevaux, dames,

nain jaune....

etc..

et

une fois un monopoly....

 

En 1997,

j'ai retrouve la pension.."les Tilleuls"

pres du rail du TMB...

maison vendue à des personnes,

qui en ont fait un gite,

 puis un 2em.....

 

le 1er gite ,

 c'etait la salle à manger transformé en salon,

cuisine

la cuisine devenue une chambre à coucher..

ou nous avons été hébergé pour une semaine..

 

le 2eme gite en construction,

 c'etait à l'époque la grande salle du sapin,

 et

le bureau du directeur....

 

le plus bizzare dans l'histoire

c'est que TOUT me SEMBLAIT PLUS GRAND....

même la terrasse devant....

et

 le jardin,

 que séparait des clotures en bois de l'accès

au rail du TMB..

 

Saint Gervais les Bains a bien changé,

mais je garde au coeur,

comme un parfum d'enfance,

le souvenir de Noêl de partage, 

de dévouement de personnes,

pour lesquelles nous étions des enfants étrangers,

mais qui donnaient

la maximum,

comme la soeur du directeur ,

que nous appelions Tatie...

 

Cela se passait de 1956 à 1960..

il y a maintenant il y a très longtemps...

puisque j'ai maintenant atteint ma 6eme decade....

 

la Leçon de tou cela,

c'est l'imprégnation,

dans nos petites têtes et coeurs d'enfants,

du sens de Noêl, du partage,

 de cette joie intime à faire partager....

de cette ambiance ,

 pour nous amener à aimer le beau,

 la fraternite....

 

Voilà, à 24 heures de Noel 2010,

les souvenirs d'un enfant ,

séparé des siens,

 il y a  plus de 50 ans...

mais qui reste gravé au coeur...

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 14:34

Parfois, le hasard fait ressurgir les choses...

C'est ainsi qu'hier aux infos regionales de la region Paca, fr3 nice

etait traité un probleme de verbalisation de personnes ,

pour faire baigner leurs chiens sur la plage...

et

 devant l'hopital pour enfants, de Nice,

l'hopital Lenval.....

La facade a été changé, en bleue..

mais j'ai vu

(de façon rapide) 

que la terrasse y etait toujours...

Cela remonte à loin...

septembre 61 à juillet 62...

j'y etais enfermé....

que de souvenirs sont remontés à la surface.....

 

Les enfants y sont ils heureux,

prends on soin d'eux,

et

leurs soufrrances

qu'elles soient physiques,

 morales ou psychologiques prend on le temps

de les mesurer, apaiser, compatir?

 

La resiliance peut elle s'y faire un trou ?

telles sont les questions qui ont emergé.....

mais je n'aurai jamais les réponses....

 

voilà ce que voulais coucher sur l'écran..

une larme, un émoi, un souvenir encore présent.

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3 décembre 2005 6 03 /12 /décembre /2005 16:10

                                                                   L episode de la "petite fille " et de sa demonstration erotique m a beaucoup pertube, et moi qui n avait jamais encore vu le corps intime de fille, cela me causa ,des ce moment la , une mefiance a l egard du feminin, cette connotation perverse, me fit pendant longtemps, me mefier des femmes.

                                                                    Les années de Saint Gervais furent malgre tout des années heureuses , au regard de ce qui m attendait,ou j allai beaucoup souffrir de solitude , apprendre a me debrouiller seul.....à ne compter que sur moi meme,, c est tres dur et on devient dur pour les autres,mais seul  dans son lit on pleure, pleure seul, car un "garcon ne pleure pas", c est bon pour les filles , nous dira t on! On ne montre pas son chagrin, et si on n est trop tendre cela vous joue des tours!...

                                                                    L année 61 est l année ou maman est venue me chercher, sans "crier gare", je quittai pas sans regrets Saint Gervais et la pension , mais retrouver maman et ma famille c etait quelque chose, du moins je le croyais, ce sera l epoque des "lancer de bombes a eau" de la rue Alphonse , avec mon frere.....
                                                                   Ce qui m attendait etait mi figue , mi raisins. 

                                                                   D' abord, l annonce heureuse de revoir mon grand pere, je savais par le courrier de ces 4 années , que le grand pere vivait pres de Vichy, a Cusset, mais j ignorai, bien entendu les circonstances de son depart de NIce....vivait pres de mon parrain , jacques , le frere de ma mere. et avec ma grand mere. je savais aussi que ma soeur , apres une intervention , chirurgicale ,  au niveau des reins, a Lyon, avait eu pour consequence  la separation du piano a queue, pour payer l operation.....; qu elle etait en convalescence chez sa cousine, la fille de mon parrain...

                                                                   Je me revois , arrivé, un matin  gris, dans une grande cuisine basse, assis a une table, mon grand pere,il avait vieilli, j avais grandi, il m a pris sur ses genoux et m a embrassé, la grand mere s activait , derriere le fourneau, mon parrain n etait pas encore là, à la chasse, parce qu il etait bon chasseur et puis dans la force de l age, il fallait vivre , quoi!

                                                                    Apres le repas et l arrivee du parrain nous sommes allés voir un match de foot a la television, nous sommes restes là et je n ai pas beaucoup profité de mon grand pere et grand mère,...
                                                                    .A un moment donne , j etais au verger avec lui, et puis dans le cellier, il me dit "tiens , Mana, goûtes ces pommes!" c etait comme un instant magique, comme si  il m offrait le plus beau cadeau du pere noel....

                                                                      Le soir est venu et il a fallu nous en aller, ma soeur, occupée a des jeux , avec sa cousine , l ai guere entrevue et puis nous sommes rentres sur Nice.

                                                                     J y suis reste quelque temps, le temps necessaire a ce que maman me trouve une nouvelle ecole,; le temps passait entre un frere occupé a autres choses ou des betises, ou des inventions a sa mesure(bombes a eau), je le tenai en admiration, grand, frise, il etait l ainé, avec des idées bien arretées "serai veterinaire et epouserai une aristocrate!"..

                                                                     Je me souviens du fameux pickup, de marque Tepaz, La voix de son maître, avec de grands disques noirs, 78 tours,et ou nous passions du Wagner, la Walkyrie....Ah les oeuvres de Wagner, que de fois entendues....

                                                                      Ma grand mere parternelle  avait en horreur  la tetralogie de wagner et aussi une oeuvre:"la dame blanche" qu elle avait vu a l opera, de je ne rappelles plus l auteur....enfin le meilleur moyen d etre tranquilles c etait de la menacer de mettre cette oeuvre pour qu elle aille dans sa chambre et n en plus sortir....voila les quelque jours ou quelques semaines, cela est tout confus en moi, qui ont suivi la periode de Saint  Gervais!

                                                                      Si, il y a eu la connaissance, pendant cet intermede, d un couple , Monsieur et me  Morel, ils habitaient Cros de cagnes, avait une villa, pres de la voie de chemin de fer, c etait  pour maman , un associé dans ses affaires.....

                                                                      Je me souviens de l entree avec ses raisins sauvages sur les murs , ses 2 grands palmiers oû logeait de temps à autre des rats, de l allée  bordée d arceaux de fer et faisant ombrages des diverses plantes s y accrochant, de la maison aux tomettes rouges, de la moustiquaire de la cuisine, de la chienne Rica, caniche noir affecteuse comme tout( dailleurs l atelier de couture de maman et mr morel s apellera ets RICA, a Nice)  de l elevage d escargots, et du degorgement de ceux ci, pouah!, pour les faire cuire....., des tomates , rougies a point, que l on coupait en deux, et assaisonnées de sel , pour etancher notre soif, apres les avoir mis au frigidaire....

                                                                        Tout cela dura jusqu au debut de l ete 61 , et avec maman et mr et me morel, en voiture cette fois ci,maman ayant trouvé une ecole, ce fut direction Montlucon.....

                                                                        Un  etablissement avec un haut mur, tenu par des soeurs, j y passe une partie de l été, pas sage,coleres sur coleres , revolte d une nouvelle separation qui me valut hospitalisation  à Montlucon, où je dormais souvent , ne voulait plus voir le monde, puisque le monde me refusait....
                                                                          Ensuite , maman est venu me chercher, que de  reproches !

                                                                          Pourtant je ne comprenais pas pourquoi je devais  etre tenu si longtemps, si eloigné....la reponse etait toujours la même:"cest pour ton bien".

                                                                            Au retour sur Nice, je me suis retrouvé a L hopital pour enfants , Lenval, de Nice: service pour enfants tenu"par les filles de la charite" des soeurs a cornettes blanches, et notamment une soeur dont je garde un souvenir, Soeur Catherine.

                                                                           Pour elle j etais pas un inconnu, c etait le service ou j etais né....et là j ai connu mme Josée, qui pour moi fit de bonnes choses, elle avait malheur avec son mari et reportait son affection sur nous, son fils etait militaire....cela se passait a partir de septembre 61...

                                                                           Les 1ers jours ce fut une cure de sommeil, avec camisole de force ,entravé, des piqures sur mes fesses 3 fois par jours, jusqu il n y plus pu en faire...piqures faites par soeur catherine, costume bleue, cornettes au vent, chapelet sur le coté, dont nous nous moquions la demarche et qui se refletait dans les vitres des box, du couloir.

                                                                           C est là, aussi que j ai revu un copain, que j avais connu a Saint Gervais et que j ai revu a Nice, hasard des rencontres.  C est là, aussi, apres la cure de sommeil, que Soeur Catherine , m ayant pris en affection, comprenant le desarroi du petit garcon que les parents ne gardait pas, elle me mit dans la tête, des idées de religion, me dit " au moins , on fera de toi, un pretre, ta maman le veut", "bien que je doute que ton caractére, puisse le devenir".....

                                                                            Elle avait accrochée a son bureau la photo de Jean xxiii , nous sommes en automne 61,et elle a pris sur elle de dire et faire" si tu dois retouner en pension, je veux que tous tes sacrements  d adolescent  ( j avais onze ans!) soient faits avant" !

                                                                           Ainsi, elle entrepris de me faire assister a la messe de la chapelle , de faire lecture , de chanter et preparer ma premiere communion pour le 25 decembre, le jour de noel. j etais a l honneur, tous les epitres les evangiles, avant ce jour etaient pour moi....je devais lire a genoux pour ces soeurs....
                                                                           Le printemps 62 venu, il fallait que je fasse confirmation, alors a l eglise de la paroisse , je fus confirmé , c est le concierge de l hopital qui me tint lieu de parrain.

                                                                           Confirmé par Monseigneur Verdet, à qui soeur Catherine avait demande rendez vous et a qui on avait dit" nous en ferons un Frere, ou un pretre, il est curieux de tout, mais il a un sacré tempérament".....

                                                                           Je me revois baiser l anneau de monseigneur et lui de me dire," alors on veut entrer en religion quand on sera grand? pour cela il faudra travailler dur, montrer certaines dispositions et moi de repondre "oui, Monseigneur"...."

                                                                            Pour moi , la condition de pretre, etait synonyme de Bien,je n en voyais pas d autre, dautres personnes m ouvriront les yeux plus tard..........

                                                                            Pour moi, le pretre etait un saint, celui qui faisait le bien. et dans ma solitude et la peur des femmes me faisait entrevoir un juste ministere....ensuite ce fut ma "communion solennelle"  mes parents ne sont pas venus, j ai eu un repas amelioré et soeur catherine m ofrit un petit autel en plastique, avec ciboire et demontable, ( j avais recu chapelet a la 1er communion et missel a la confirmation avec couverture plastique blanche)  repas amelioré, car tous les jours c etait jambon purée....
                                                                            Et les apres midi nous contemplions la Promenade des Anglais et la mer de notre terrasse-prison, grillagee de l hopital lenval.....ecoutions des diques "vache qui rit " sydney bechet , avec "petite fleur" ou johny halliday que je revois en militaire sur pochette 45 tours...
                                                                             Ces oeuvres etaient nouvelles pour moi, car j etais habitué au classique, cette musique de "sauvage" comme on  disait ,alors etait une decouverte,i...une fois soeur catherine m emmena au pelerinage de ND de Laghet, à la Sainte Jeanne d Arc,  le 8 mai,et une autre fois, voir un spectacle de jumping, sauts d obstacle de chevaux au palais des expositions à Nice...


                                                                            .Ces derniers jours,à Nice , je les ignorais encore, et puis ce fut l ete, et le 9 juillet 62, maman vint me chercher, pour aller en Anjou...

                                                                            Je me rappelles, que mon pere que je n avais plus vu depuis de longues années, vint me dire au revoir , le temps de l arrêt  du train a cannes -st raphael, 2 mn, et ensuite le train deboula pour un voyage long, je l appris que plus tard dans la soirée, pour Trelazé, pres d Angers..... 
                                                                             Je devais y rester 4 ans, j y arrivai le 10 juillet.......1962.

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24 novembre 2005 4 24 /11 /novembre /2005 11:54

                                                                  Saint Gervais les Bains, une pension , " les tilleuls", je m en souviens comme si c etait  hier.

                                                                  Une allée de graviers, le pensionnat jouxte la ligne du TMB( le train Mont Blanc) avec ses voies a cremaillères, noir et blanc , bleu et blanc. 
                                                                  Une grande terrasse, a gauche, apres la porte d entrée, le bureau du directeur, a droite, un grande salle à manger, au dessus des dortoirs, auquels on accede par un escalier de bois ajouré, derriere le bureau du directeur une autre salle....ainsi, apres, les premires armes a Sasserno, a nice, chacun dans son ecole, privée, mon frere dans la sienne, ma soeur chez les "bonnes soeurs" , et moi, en pension,l ecole publique nous etait interdite. 
                                                                  Faut dire que j avais la sante fragile , ou se l imaginant comme telle, maman voulant se debarrasser un peu de moi , ou de ma pesante presence, car j ose dire que j etais curieux, posait des questions sans arret,je voulais tout savoir, et doté d un tempérament "vif", considéré, alors comme "caractériel".
                                                                 Qu est cela pouvait dire?
                                                                 j avais horreur de l injustice et piquait de fortes colères..
                                                                 Pour l ecole nous devions aller , dans un batiment situé dans un verger en pente ;pres de l entrée du verger, je revois encore, ce bloc creusé qui recoit l eau du terrain en pente.
                                                                 La maison est haute, et il nous faut la contourner pour acceder a un balcon de bois qui ouvre sur un reduit avec poele Godin , puis la salle de classe; plus tard ce sera chauffage au gaz, en bouteille, sur radiant a roulettes...dans le verger, il y a des noisetiers , des pommiers .
                                                                Je revois encore , le maître, en blouse grise, tres impatient celui ci, ne tolerant pas que nous ne comprenions  pas les lecons.
                                                                Mon esprit curieux me portait plus sur la geographie, l histoire ,le francais,et parler, decouvrir , cela etait beau...mais depuis mon plus jeune age , les chiffres me rebuttaient., de cette facon , où mon esprit etait agencé, il y avait un paradoxe: quand j avais a faire avec les chiffres, j etais comme tétanisé. et cela m a suivi, longtemps. 
                                                                Et les instituteurs ne comprenaient pas qu avec mon esprit de synthèse, ma facilité d elocution , ma memoire ,la facilites de faire d autres choses, puisse se defaire avec l aritmethique ; un jour, cela deboucha sur un drame: le Maître, me prenant par les oreilles, me tapa la tête sur le tableau" je vais te les faire renter tes lecons , dans ta sale caboche"....
                                                                Heureusement il y avait pour compenser cettes brutalité, une maitresse, pour les autres matières et de facon plus douce, ce qui n excluait pas coups de regles sur les doigts...lorsque les lecons etaient mal apprises., c etait la maniere forte.
                                                                 Voila la 1ere facon d apprendre que j ai connu, de faire rentrer les maths  dans la tête d un petit garcon et de bien d autres encore...
                                                                 J ai passé quatre années dans ce pensionat. Il y a eu de mauvais moments de solitudes, des parents, qui ne venaient pas me voir et des bons moments, de decouvertes. Il  y avait une dame , que j appellai " Tatie",c etait un substitut de "maman" en l absence du directeur. Comme j etais un enfant vif, que je dormais tres peu, que j avais l habitude , pour m endormir , de m enfoncer tres loin , au fond de mon lit, ou de me bercer, prenant peur qu un accident survienne , elle me prenait dans sa chambre de surveillante où tronait une television, ou j ai pu tres tot(1956) assister a des feuilletons( fleche brisée" ou "rintintin et rusty.".."aigle noir".
                                                                   Ce sont mes 1eres images de television. Elle me protegeait contre moi même car quand j etais en solitude, je devenais violent, meneur de groupe, j inventai des blagues et etait coriace. Elle avait tres bien compris que pour m apprivoiser, il fallait  s interesser a moi. j ai beaucoup appris dans cette pension: les Noels, c etait des grandes fêtes, une grande creche, même: on montait les chaises sur les tables, pour faire une grotte , on recouvrait le tout de papier rocher, et on animait une creche vivante, dont nous etions les acteurs.
                                                                    Nous decoupions dans des papiers dorés des etoiles, confectionnons des palmiers en papiers crepon multicolore,....pour la salle à manger. Nous etions deguisés, qui, en bergers, anges, santons de creches et chantions des chants de noels.....parfois, le soir, "tatie", nous faisait ecouter les disques du Père Duval ou de soeur Dominique......
                                                                    Le soir de Noel,pres du grand arbre, nous deballions nos cadeaux, envoyes par les parents: le 1er , ce fut un train  mecanique, que l on remontait a clef; curieux , je voulu voir comment cela fonctionnait, j ouvris les languettes de la loco, le ressort sauta, et fini , je ne pouvais plus le faire marcher..un autre Noel , ce fut une boite de jeux de societes: loto, dominos, petit cheval , la roulette. qui finira , un jour de colere, en bas de l escalier car un des nôtres avait triché,.etc...., un autre  noel, un jeu mikado et fils de scoubidou... 
                                                                     Au printemps, c etait les jeux de billes sur sable, dans l espace, situé entre la voie du tmb et la terrasse....
                                                                    Un jour,nous avons  vu descendre ,au Fayet ,un train dont les occupants agitaient des drapeaux multicolores...Un autre jour de la terrasse, nous avons vu une eclipse , en plein jour,le matin...
                                                                     Le directeur posseda de nombreuses voitures: la 1ere, je m en souviens c etait une Versailles, nous sommes montés a huit, dedans..la deuxieme c etait une Panhard, elle faisait un bruit de vaisselle, a tel point que lorsque nous faisions des batailles de pelochons au deuxieme niveau des dortoirs, nous l entendions venir et nous calmions.....la troisieme fut une ds, ou plutot  une Id, c etait la voiture du General, alors le directeur , etait fier de posseder la même, c était quelques temps avant que maman vienne me rechercher... 
                                                                     Parfois les jeux etaient plus dangereux.  C etait les glissades et les paris. Le jeu consistait a dire " t es pas cap" " t es pas chiche" alors pour relever le defi nous avions un jeu: l escalier tourne en colimacon , sur son coté droit une fenetre a rebord, juste devant les premieres du palier, le jeu consistait a s elancer de la fenetre , a pieds joints sur la premiere marche, une fois , j eus un loupé, cela me valut, une ouverture du menton , dont je portes encore la trace, des fils ayant ete necessaires, pour me recoudre.
                                                                      Le dimanche, nous devions aller, a la  messe; pour cela nous devions traverser tout le village. je revois, encore, et je sais qu il existe encore , ce grand sapin , pres de l église. L hiver c est habillés de gros puls et chaussés de raclettes que nous  nous y rendions.
                                                                      C etait aussi, les promenades dominicales aux alentours, l automne nous cueillons des pommes, du verger de l ecole, fabriquions des flutes avec du noisetier....cueuillons des cerises, que dis je , des branches de cerisiers , en juillet pour la lecon de chose, decorions nos oreilles de cerises..examinions comment  elle était constituée la cerise. Le gouter, les premiers années etaient composées de 2 morceaux de pains et d un sucre, ensuite, plus tard, barre de pâte de fruits. 
                                                                      Mais meme loin, mon grand pere maternel pensait a moi, et je me rappelle qu il m envoyait des livres"la collection rouge et or", je les devorais. quand j etais dans un livre, plus rien n existait, meme les repas , etaient une contrainte, pourtant j etais gourmand.....je me voyais transporte dans l histoire.
                                                                      Le cadre de Saint Gervais etait enchanteur, ces montagnes tout autour, ces roses sur la neige , ces couchers flamboyants....pourtant , bien des années plus tard (en 1996) soit 36ans apres avoir quitté ces lieux, je les retrouvais: c etait, lors d un periple sur annecy, et je decidai de revoir ces lieux, pris le train avec "Bayou", et les point de reperes etaient la gare TMB, je longeai les voies, reperai la cloture de bois, et là, la plaque emaillée " les tilleulls" etait toujours fixée sur la facade....faisait le tour, pour decouvrir la maison inocupée ou presque: un ouvrier dont il s avera etre le nouveau proprietaire, m ouvrit.
                                                                      La maison avait ete fermée pendant 12 ans.ll transformait la maison en gites et occupait la partie haute en maison d habitation pour sa famille, ainsi, je pus reserver pour l année suivante: je logeais avec bayou dans l ancienne salle à manger devenue salon  et cuisine, la cuisine ancienne devenue chambre , auquelle avait ete rajoutée une salle d eau.,le 2eme gite constitué du bureau de l ancien directeur et salle de jeux et noel devenant  un autre gite.......
                                                                      Tout me semblait petit a moi , où cela me paraissait grand avant.....
                                                                      Ce fut un sejour merveilleux. je revis l ancien directeur, mr Jean et les  retrouvailles furent emouvantes,.nous sommes remontes au glacier, par le TMB,avons assiste à un lever de lune, derriere les sapins, pres de l ancienne ecole, fait le tour du village, changé, mais toujours aussi dynamique.

                                                                        Maman n est venu qu une fois me voir en 4 ans de pensionnat et encore ce jour là, commencait mal, car elle avait beaucoup change et lui avait fait remarqué, c est le fameux jour du sac dans les tibias et genoux....au Fayet.
                                                                          Un jour elle vint me chercher ,nous devions passer par Lyon ou monique venait d etre opérée d un rein a clinique Blanche, avons logé a l hotel.
                                                                         Ce jour là , elle me fit la toilette et insista lourdement sur la proprete de mon zizi..je trouvais ce geste fort deplacé. j allais dans ma onzieme année.. d ailleurs , la chose sexuelle me rebutait, depuis longtemps...
                                                                          Quand nous prenions le bain le samedi, a la pension, je cachais souvent avec mes mains mon bijou...
                                                                          Malade, une jeune pensionnaire ( y en avait tres peu) me dit , tu sais on va faire un jeu , " as tu deja vu, et sais tu où les femmes mettent leur argent"? je suis naif et ne flaire pas le piege, je repons " non, je ne sais pas!" eh bien regarde, et de baisser sa culotte , ecartant son sexe y met une piece , la retire....
                                                                         je suis  ecoeuré par le geste et sa promptitude. alors dit " tu vois, c est simple.." je restais abasourdi, et pendant longtemps cette image sale pertuba ma vision du sexe de la femme. ;elle ne vit pas mon sexe, mais de ce jour, je le considerai comme une affaire secrete et sacrée, ce devait etre en 1959, ou 1960, quelque mois avant que maman vienne me chercher...

                                                                        Ce qui peut expliquer, mon trouble durant le voyage a Lyon.

                                                                        Pour les soins , je me rapppelles la cuti, le" charbon" pour notre gorge, et pour notre hygiene dentaire, le savon de marseille, degoutant!

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23 novembre 2005 3 23 /11 /novembre /2005 18:52
                                                                      Je crois que meme si , l on doit pas attacher,de l importance aux choses matérielles, il y a bien  une chose, où on y laisse un peu de son âme , c est la maison de son enfance ou l appartement...
                                                                       Autant que je m en souviennes, celui de la  rue Alphonse Karr, il est situé  au 4e etage , la porte donne sur la cage de l ascenseur, escalier de marbre blanc, grande double porte en faux bois , que l on ferme a un battant tournant ,de l interieur, quand on y est a l intérieur.; quand on y entre c est un carrelage de carreaux de gres noirs et blancs, a droite de celui ci un poele où l on mets des boulets...relié a des radiateurs qui suffisent a chauffer tout l appart a Nice, boulets que l on monte de la cave,dans des seaux...

                                                                       En face , de ce poele, une porte, la chambre de la grand mere paternelle..un parquet a l anglaise, à batons rompus, unr grande armoire de merisier, une vitrine louis xv où sont posées des statuettes en "biscuit", sur socle de sevres, de louis xv, Marie antoinette , de musiciens etc,.... des verres de murano, des souvenirs ...vitrine fermée à clefs, de verres tranparents , etincelants; un grand lit de meme style que l armoire, à coté une table de nuit; poses dessus un galley, avec pied illuminé, abajour qui sert aux prieres de Madame, à cote un crucifix et la bouteillle de Négrita(rhum) pour le soutien moral , sans doute, et le chapelet....!!   interdiction formelle d y rentrer sans les patins, grand mère y veille , et le parquet est entretenu à la therebentine et cire d abeille compacte johnson....

                                                                       La porte à coté,à petits carreaux , face à la porte d entrée, est a double battants, donne sur un salon-boudoir.:..la precedente proprietaire, y a fait décorée un salon chinois: sur fonds noir , des allegories de scenes de vie chinoises, les panneaux sont separés par des bandes rouge carmin, d une largeur d une main et serties sur leurs bords de baguettes dorées.....
                                                                        Le plafond est haut, tout autour court des frises sculptées de stuc avec fruits, raisins, pommes, oranges ....
                                                                       A gauche, le lit des parents, avec dessus de lit fleuri.....
                                                                       A droite contre le mur chinois , un bureau Empire  Napoleon 3,aux pattes de lion, bureau laqué..; 
                                                                       Pres des fenetres à petits carreaux, trônait quans j etais "minus "de 5 ans , le piano à queue, noir avec son appareil conique qui battait la mesure,à gauche, une grande arcade de bois , ouvre sur la salle a manger:grande table, chaises sculptées, à haut dossier, avec animaux tenant ecussons, buffet Henri 2 a collonnettes... 
                                                                       Et contre le mur ,qui separe du couloir, un piano d études..(dans les années soixante, ces pianos auront ete vendus)..

                                                                     Plus tard a mon retour de pensionnat,cette piece deviendra, notre chambre à mon frere et a moi.;le salon deviendra la chambre de mere et soeur.;, le tout sépare par un panneau de bois, sur lequel sera fixe un tableau de 5m sur 4 m, representant un clair de lune et chemin , tellement fonce , que les details n y seront plus visibles...La quatrieme piece, devenu la chambre de mon père, a mon retour de pensionnat, etait notre chambre à nous trois, quand nous etions petits..je revois encore une alcove enfoncée dans le mur, un papier  à grands motifs sur les murs, plafond sculpte, et une lampe galley , forme de vasque, soutenu par trois cordes, vasque decoré de feuilles d automne..., .Si l on prend le tournant de l appartement , juste a la droite de la 4eme chamnbre, un petit espace sombre avec un reduit et des placards, à sa suite, une salle de bain , toute de cuivre, et une grande baignoire aux pattes de lion...
                                                                      .Maman y faisait son linge et ses draps, suspendait au dessus, pour y egoutter les chemises de papa.... un lavabo, avec des robinets , dorés , de laiton , une glace , un wc  ,au dessus de lui, un chauffe eau tout de cuivre et conduites( faut dire  qu a mon retour de pensionnat, la salle d eau est hors d usage,  (baignoire) notre toilette se fait a la cuisine)....la cuisine carreaux de gres noirs et blancs , toute en longueur...

                                                                     Un frigo, non electrique, à claies de bois, où l on pose des barres de glace, que des crieurs livrent toutes les semaines....ce frigo, remplace par une marque "Frigidaire" dans les années 66...
                                                                     Comme moyen de cuisson, un potager, grande cuisinière, charbon , des ronds que l on enlève, pour charger, barre de cuivre sur devant.( on y enfourne tartes et autres plats)..
                                                                     A mon retour de pensionnat, ce sera seulement un double rechaud à gaz, la cuisine se fera souvent en cocotte en fonte pour plats cuisinés lentement , mijotes,ou par cocotte minutes "Seb" et les gateaux,  dans le plat a savarin .. l evier , grand bac blanc en face du potager, fenetre donnant sur cour fermee.... à droite du frigo, une grande table de bois, au dessus, un grand panneau de couleur verte , où sont suspendues, ustensiles et au dessus etagers ou est posé moulin a cafe "peugeot" et autres  ustensiles.....sur une partie d un mur, un enfoncement, sert à entreposer bouteilles et autres vaisselles..
                                                                     Dans les années 60/70, ce placard sera infecte de blattes, faute d entretien....la porte , vue de l intérieur, est verte "passée".....ce que je me souviens c est que le martinet y etait accrochée et sa simple vue nous faisait tembler  de peur..

                                                                     Toutes les fenetres donnent sur la rue alphonse karr, le salon donnne sur les collines , ou l on voit bien l observatoire et sa coupole qui change de couleur au gré du temps, du blanc au rosé, au gris....Le couloir en forme de L, est tellement large, que l on pourrait y ajouter  des canapes ..plus tard coffre et armoire occuperont partie de celui ci...

                                                                     Cet appartement, fait partie de la douzaine qui occupent , l immeuble datant de 1905,; Alphonse Karr (ecrivain et polemiste) y a habité, les caves , du moins, leurs sols sont percées de trous..bati sur des cressonieres, d ancien temps , c est pour y laisser remonter de temps en temps l eau....

                                                                     D apres mon pere, ce quartier etait du temps de la Reine Victoria, qui avait ses pénates à Cimiez, un  marais ou l on y chassait le canard....années 1880...

                                                                    Nice a une longue histoire et elle est composée de differentes strates d immigration, liées aux  de l histoire du monde, quartier russe, anglais, ...mondain, demi-mondain , vieux nice, petit paris, plus tard , magrebin,  et autres mouvements de populations, fera la palette d un monde cosmopolite ....

                                                                    Cet appartement , j en connaitrai, les recoins et le dur labeur d entretien, car dès mon retour de pensionnat, c est moi qui en assurera, le nettoyage, le cirage des parquet à la cire johnson, des chaises , de la table, du buffet henri II, de l entretien couloir et cuisine  des carreaux. de grès.., la Grand mere , derriere  moi:" Tu vois , que ta mère , ne  t aime pas, c est toi la bonniche, pendant que ton frère et ta soeur s amusent.." 

                                                                     Il est vrai que de la date d octobre de retour 1966, a .mai/ juin 1968, ce sera moi, qui debarassera la table le soir, fera vaisselle, fera les courses le samedi, au marché de la Libération;, aucun temps libre , ni argent de poche, ne viendront egrener mes jours , meme qu alors, d autres choses m occuperont dans la journée....le menage et parquet et meubles ce sera samedi ou les jours je ne travaillerai pas...."

                                                                    Le medecin a dit , je dois t occuper, au maximum,alors c est pour ton bien" dit ma mère; seulement parfois je sens bien qu il y a un peu d abus....mais le respect, la crainte d une rouspetant e ou humiliation font que je plie.....à  ses desirs.

                                                                    Dans les années de petite enfance, la chambre de la grand mere paternelle etait occupée par les grands  parents maternels.

                                                                   Je ne sais où etais la grand mere paternelle, ou du moins apres la revelation de mon parrain, je crois qu elle avait d autres occupations a Verdun...ou ailleurs...

                                                                   Je comprendrais mieux , plus tard,  ( en 1988) les recriminitations de ma grand mère  paternelle , (grace à mon parrain, le frere de Maman,)sur Marthe Richard, qui a fait voté , une loi sur les maisons closes, mais sans avoir, au début , en avoir saisi le fond de rancune....ainsi se sont devoilés, petit a petit les secrets intimes de ma famille, au fil des annnées....

                                                                   Pourtant le paradoxe a voulu que notre  education,ou du moins, la mienne devra etre tres stricte, où l on ne me "passera rien"...
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21 novembre 2005 1 21 /11 /novembre /2005 12:04
                                          Autant que je m en souviennes, le quartier  des Musiciens a Nice est un petit village dans la ville de Nice.
 
                                          Quand vous franchissez la grille  de la porte en fer forgé de l entrée, c est une multitude de commerces, qui sont a portée de mains ou de porte monnaie...:
                                          A droite, un pressing, a gauche une laverie(beaucoup, n ont pas de machine a laver dns les années soixante), plus loin a droite, c est une cremerie "Bon Lait", en face une boulangerie, a gauche de la porte, apres la laverie, c est un bijoutier: Bettetini, et  à sa gauche une librairie de livres anciens qui jouxte le cinema L ESCURIAL, en face de la porte, c est un fourreur.

                                          Si vous poursuivez sur la rue Paganini, a gauche c est un hotel, en remontant la rue a, droite, une patisserie, une boulangerie , a cote une epicerie ouverte tard le soir: chez antoine, où l on sert les olives , encore en cornet..ou tout les parfums du monde se cotoient: cafe, epices, condiments, fruits et legumes...;en face une cave à vins où l on tire le vin à la bouteille, une remaillage de bas, plus haut c est un  marché couvert où se cotoient des vendeurs de volailles, de fromages et triperies, tous ces commerces c est bien avant l invention des grandes surfaces qui inciteront  à sortir de notre quartier..

                                           Le premier que j ai frequenté c est a l age de 16 ans: 

                                          Il fallait traverser l avenue J medecin , derrière le prisunic, la marque Casino....Pour en revenir a notre quartier, c est des personnes d un age certain , dans notre immeuble nous sommes les plus jeunes, sauf, une naissance viendra nous supplanter:alexandre , le petit fils de mme Hutinel, qui babille, cause et cause de sa voix haut perchée, il a 5 ans  en 1967, et sa grand mere s en occupe bien....

                                          Tous les matins de ces années là, nous croisons la concierge avec son turban sur les oreilles, je ne saurai jamais son nom, mais quand elle sort pour faire ses courses, maquillée jusque derriere les oreilles, fardée, elle ressemble à une Madame....

                                           Dans le hall , de marbre, c est toujours l ascenseur d acajou qui trône, avec son encorbelement de fer forge...Tout ce petit monde des Années 55, je vais le quitter.

                                           Le Destin m a réservé  d autres surprises, et bien que j ai pu frequenter un peu, avec mon frere et ma soeur l ecole Sasserno, cela ne va pas durer longtemps , meme si mon pére, a pu dire qu a nous trois, nous etions de droles de mousquetaires questions betises et  inventions en tous genres , dans la cour de l école....

                                          11 ans vont s' écouler avant que je retrouve certains repères de ce quartier, l ambiance en moins...

                                          Une chute malencontreuse sur la tête et des difficultes d un autre ordre, liés sans doute a mon tempérament actif , "on disait caracteriel," a l' époque,  va décider pour moi d un changement et éloignement des miens....

                                           Le destin ne m' avait pas gaté, déjà à la naissance, né avant terme, (7 mois)avec convulsions, epilespsie, le docteur Martin ,n en avait donné pas large de ma vie:" il ne survivra pas , ou au mieux sera fou, " avait  il dit a mes parents , à l hopital Lenval  de Nice, ou je sui né..on fait difficilement mieux comme viatique .....

                                         J' etais mince, transparent, seulement des cheveux noirs  sur la tete, mon pére est parti en courant quand il m a vu....

                                         Le prenom, même  pas choisi, ce sont des religieuses qui le choisiront: Bernard... 

                                         Ensuite en couveuse , histoire de me remplumer..bien entendu tous ces details m ont ete racontés, en large et en travers pendant ma crise d adolescent, apèes mon retour, a Nice, en 1966....

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11 octobre 2005 2 11 /10 /octobre /2005 00:00

                                           Sa patisserie, aboutissement de quelque chose!

                                           Ah,il faut les voir dans le laboratoire, les ouvriers qui triment, pétrissent, dessinent , finissent les gâteaux..

                                           Les ouvriers, grand père y met un point  d honneur , ils sont loges, nourris, payés, mieux que dans le voisinage....Il est respecté, et parce que la qualité est bonne, tout au beurre, a l' ancienne, il a 3 gros clients: l Eveche, le Mess des officiers, et la Sous Prefecture.

                                           C est qu il s en laisse pas compter le grand père, même dans les sentiments il sait faire la part des choses...

                                            Ainsi la veille de son mariage, le 26 mai 1919, devant notaire, il contractera contrat de mariage, apport de l epoux :15 393 F et epouse 8666 F.

                                            Et apres ce seront d autres acquisitions :  le 26 janvier 1920 acquisition  d'une patisserie 54 rue de l hotel de ville à  Verdun pour 55 000 F dont 25 000 dommages de guerre, les 30 000 payables en 2 ans..

                                            le 21 juillet 1921,bail d un immeuble pour faire restaurant avec loyer annuel de 4200 F.

                                            Le 6 mai 1922 héritage de l immeuble Briclot , par sa femme,avec dommage de guerre de pres de 97000 F.

                                            Le 6 mai, 1922 acquisition d un vergers de 8 ares au Dieu du Trice,pour 350 F sans doute pour servir au restaurant et à la patiserie confiserie...

                                            Et ,même 2 jours avant la naissance de sa fille, ma mère, le 21 fevrier 1923, acquisition d une maison ,cession dommage de guerre pour 52287 F ,achetée 12700 F ,à charge pour lui de refaire les reparations ordonnées, pour rehabilitation....

                                            Et enfin en 1924 refection d un four a patisserie pour 8171 F en briques vernissées(2.30 prof:2.15 larg a 2 etages). Ainsi sa tête d alsacien a de la suite ds les idées...

                                            La qualite va avec créativite, et les virines s exposent de créations de paniers, fontaines en sucre, massepain pour l' oeil et la tentation du client...Il a le verbe haut le grand père, les jurons , les injures  ne lui font pas peur , non plus.

                                             Le petit garcon se souvient de l' anecdocte que je vais conter :

                                             après ces promenades régulières sur la Promenade des Anglais, nous ne voyons pas passer le temps, nous allions d une patisserie à une autre, d un cheval de bois, à un poney ou petit âne.

                                              Il se faisait tard. Même mes petites jambes avaient du mal à me porter et grand père disait : :"allons Mana, avance un peu, il se fait tard" !  Mais tard pour un enfant, c est quoi quand on est avec son grand père! A cet age là, il faut se coucher tot (5ans) et 9 heures du soir, c est tard !

                                             C est ainsi qu un soir nous rentrions plus tard que de coutume, l accueil fut des plus orageux pour grand père de la part de la Gabrielle. Laissant passer la volée de bois vert, il attendit la fin, puis  il dit tout de go: " tu nous emmerdes! "

                                            Moi , qui n avait pas plus que frère et soeur le droit de dire ces choses là, je me plantais au salon, pour répéter la chose  : "grand pere il a dit ," tout nous emmerdes ", de ma voix fluette.

                                            Toute la famille s esclaffa au grand dam de grand mère. Grand mere le prit tres mal  " c est ca, donnez lui raison ", et avant qu elle ait fini sa phrase " vous avouerez quand meme"  j ajoutai ,  phrase qu elle avait l habitude d énoncer, en mettant les poings sur mes petites hanches et tapant du pied droit sur plancher.

                                            Une seconde trainée de rires fusa ! Ce qui laissa pantois ma grand mere, mais je devais le regretter plus tard car après, les promenades étaient suivies au doigt et à l oeil, et reglementées.

                                             Le quartier de Nice, c est un quartier que l on appelle le quartier des Musiciens. pourquoi? ce sont des rues qui se croisent, s entrecroient , elles ont pour noms: Rossini, Mozart, Berlioz ,Paganini .....

                                             La mienne ,c est rue Alphonse Karr, un polémiste et écrivain...Unpetit village dans la ville ! 

                                             C' est une rue, où dès la porte de l immeuble franchie, en fer forgé,on se trouve à portée de tous les magasins: 

                                              à ma doite ,un magasin Bon Lait , en face, une boulangerie, près de là , un restaurant Alsacien ; 

                                              à ma gauche , la laverie;  en face, un fourreur et vendeur de fourrures pour ces Dames; 

                                             à côté de la laverie, un bijoutier -joailler Betitini, d auguste facture, qui a même fait des reportages sur "le coeur vivant des pierres précieuses."...

                                             à côté , une librairie de livres anciens,et a côté, le cinema  L Escurial... où l on guettait , le soir, le bruits des pas des passants, sortant de celui ci, le soir...apres 23 heures.

                                             Et puis si  l 'on franchit la rue Paganini, une patisserie qui fait le coin...c est un boulanger, un caviste , une remaillage de bas,  plus haut , c est aussi L Evéché, et, encore plus haut, un marche couvert.....

                                             Et si on évite la rue Paganini, c est la rue Notre Dame qui jouxte  l' église Notre Dame à laquelle, la grand mere  paternelle est fort attachée, cette même rue mene a l Avenue de la Victoire, plus tard baptisée avenue Jean Medecin ,le père de Jacques , plus connu plus tard, pous ses frasques financieres, que les Nicois appellaient d' un préenom plus affectueux  "jacquot" .

                                              D' ailleurs ,loin de s offusquer ,que cette famille aient pu régner depuis 1925 sur la  Mairie de Nice, les Nicois consideraient qu' au contraire, c est un facteur de stabilite....

                                              Des defauts ?, qui n en a pas!  Alors, tout bien consideré, c est pas plus mal disaient ils!

                                             Mais revenons à la topographie: à l angle de la rue Notre Dame et  de l Avenue, c est le Grand Café de Lyon, où grand mère aime à poser avec son "renard" et déguster sa langouste thermidor, pour ses Pâques, après avoir donné au curé, de Notre Dame,des dons en espèces pour "ses" pauvres....

                                             Revenons à cet  immeuble, du 23 rue alphonse karr, construit en 1905, sur des cressonnieres....avec ses grandes facades, ses ouvertures à petits carreaux, habités par une faune , que dis je , des Ancetres....

                                            Oui des Ancêtres. Immeuble cossu, escalier de marbre, hall de marbre et tronant au milieu ,l ascenseur d acajou, avec son encorbellement de fer forgé...,  ascenseur qui donne bien du souci, car il tombe souvent en panne.... et ses boites à lettres, d acajou...

                                            4 etages et 3 appartements par paliers....nous habitons le 4em..avant les combles, les chambres de bonnes....comme son nom l indique destinée au personnel que les familles aisées peuvent avoir...quant les maitres de céans peuvent se permettrent d en avoir une...

                                            Cet appartement c est un grand couloir,carres de gres noirs et blancs, un couloir comme on en fait plus... et puis 4 pieces, grandes, de plafond  haut , moulurés de guirlandes de stuc, fruits  et fleurs....des grappes de raisins,pommes, poires en platre courent sur le bord du plafond.....parquets cirés, a l anglaise....

                                             Chambre de grand mere  paternelle, celle a qui appartient l appartement, acquis en 1933, mais je vous raconterai cette dame , aussi tres pittoresque....

                                              Le grand salon, la salle a manger...dans le grand salon un piano à queue noire, dans la salle a manger , un autre piano dit d etudes .....

                                              Mes parents connaissent la musique, ils ont appris.... au fond la chambre des parents...un debarras..une salle de bain tout de cuivre, une baignoire immense aux pieds de lion et la cuisine....

                                               C' est une education tres stricte qui a commence là.....politesse, rigueur, deconnexion du monde des adultes, de leurs discusions, même a table.....

                                                Le paraître a son importance, il l emporte meme sur l "etre",  il conditionne même notre vie de "petiots"...Paraitre! Mot magique!  Pouvoir entendre de leurs oreilles, de tierces personnes, des felicitations....Mon père travaille dans l hotellerie, il a fait des etudes, Lui...2 bacs, HEC, Oxford, il parle et ecrit 5 langues avec syntaxes , svp !

                                                Un homme grand, 1.80m, et tres cultivé, capable encore quand j avais 16 ans de lire, expliquer Saint AUGUSTIN, dans le texte en latin, à sa fille, ma soeur...

                                                Fils unique, n ' ayant pas eu de privations dans sa vie de jeune....tous caprices passés, filles ou bonnes à son service...n ayant jamais connu la difficulte d un sou.....sa famille dont j ai retrouvé la trace à Saint Mandé, où l arriere grand père a été polémiste, pendant l affaire Dreyfuss, prenant son parti....Artisan à la fin de sa vie....Aujourd hui, il repose au Pere Lachaise avec belle famille. MOUSSERON.....

                                                 Les grands parents à mon père, le commerce aidant, le developpement de la france aidant, ils ont monté leurs affaires en région parisienne, s alliant avec d autres familles, de même conditions...

                                                 Pour son grand père paternel , né en 1855 , et apres une carrière dans le journalisme,c' est un commerce de fumisterie  qui verra ses derniers jours et qu héritera son père en 1900.

                                                 Son père , né en 1879, lui , fera l école Diderot, d où il sortira , 2e avec un beau pecule, diplôme de chaudronnier en poche, qui s alliera avec un autre , puis vendra son affaire, fera dessinateur traceur dans les differentes entreprises , à partir de 1905, (Dion Bouton, Breguet, camions Berliet, et bien d autres pour finir contemaître, à la fin de sa vie....

                                                 C est un artiste doué d un coup de crayon , musicien aussi , assitant le plus souvent possible à tous les opéras...il sera même un temps marchand de couleurs, achètera un cinema, le "Modern-cinema" à Sartrouville,en banlieu parisienne,le 18 juin 1920..... le solde, qu il dut payer ce jour là, étant de mille francs....avant sa prise de possession.

 

                                       Ce siecle naissant avant 1914, autorise toutes les audaces...

 

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4 octobre 2005 2 04 /10 /octobre /2005 00:00

oh ,ce grand pere,

                                                deja toute une vie derriere lui, et lui petit bonhomme tenant la main de ce "grand bonhomme";.grand? oui, peut etre, il fait  1m 65ou 1 m70 mais pour lui, c est deja grand!

                                               Une menotte dans la main de son grand pere, une grosse main? non , mais une main de travailleur,une main qui a bourlingué, voyagé,et son grand pere a une longue histoire derriere lui....

                                               Son grand pere il est ne ala fin du siecle dernier,en 1875, dans une de ces provincesdechirees par la guerre, par les guerres, son grand pere est ALSACIEN!

                                               En 1875, apres 1870, ou cette province ARRACHEE ala FRANCE,partagee par ses sentiments,entre  2 cultures...Ses parents : agriculteurs,dans une ville : Wasselonne, une ville au grès rose, une ville,qui sent bon la terre, puis sa famille est d importance, sa maman est d origine allemande ne parle pas un mot de francais....

                                               Grand pere deja jeune manifestait un entêtement farouche  "d arriver a quelque chose!", une volonte farouche, il etait l aîné ! et pour cela il devait montrer l exemple. c est que dans ces familles à la culture protestante, un devoir est un devoir! 

                                               Dans sa culture qui rejailliera dans la culture du petit bonhomme, le devoir vient avant les droits.....Alors on aide a la ferme, on grandit, entre les jurons alsaciens et la comprehension maternelle d une mere, mais dans ces familles, point question de faire des etudes!

                                              C est qu arrive à un âge ou on peut se servir d' une pelle, d un foin, de ses mains , de ses jambes et de sa tête, on se doit d avoir un metier!

                                             Charles puisqu il s agit de celui ci, a déjà son idée: un metier ! oh, il a deja vu traverser des bonimenteurs, la Ville, qui  lui raconte ,ce qui se passe au delà de cette ville, et puis nous sommes en Allemagne maintenant....

                                            Et la FRANCE, il l a porte secrètement dans son coeur, alors dans sa petite tête d Alsacien, surgit une idée : je ferai patissier confiseur!  Ah mais pour faire ce metier, il n y avait pas beaucoup de possibilites de se placer chez un patron ,ou si ,il y en avait une, c est une methode qui n a plus cours aujourd hui, ou dans de très peu metiers, c est "le compagnonage" qui consistait a se placer chez un patron , de facon temporaire ,et de faire un chef d oeuvre à la fin de chaque année.

                                            C est ainsi que Charles, mon grand pere, partit avec un balluchon au bout d' un baton de bois sur les routes de FRANCE ,   à l âge de 13 ans ! 

                                             S'  est employe chez differents patrons, il y a appris son metier,! parait il , comme il le disait souvent" avait recu plus de coups de pieds au cul , que de pieces de 5 sous!" mais avec patience, curiosite,il apprit des secrets de fabrication ayant traits a la matiere, a la transformation de la matiere, LE SUCRE,oui, car plus tard, quand il aura son affaire ou ses affaires, sa passion sera le SUCRE! et que d annees, d heures passees dans son laboratoire, à faire des recherches sur le sucre, donner des formes, des couleurs , à filer le sucre pour traduire avec ses matières des fontaines,des corbeilles, des objets d art, que sais je encore!.....mais n allons pas trop vite!

                                            Ce grand pere dont je poursuis la marche cote a cote, c etait celui qui, lorsque j avais cinq ans, me promenai souvent à travers NISSA LA BELLE.

                                           Cette ville respire la MER et les effluves remontent a la memoire du jeune homme!

                                            On s'assoit sur un banc,des embruns caressent votre visage, les palmiers sont là, eternels,il fait peut etre frais...Sur cette promenade et le vent caresse nos cheveux. petit garcon je me retourne sur le visage de mon grand pere: il avait le front haut ,un peu bute et je lui ressemble.il regarde souvent le sol.

                                           A quoi songe ce grand pere ?  Il a de grandes mains qui ont ete mangees par son travail , il n a plus de peaux au bout de ses doigts, ou alors très fines, c est la rancon de ses recherches sur le sucre, quand il etait patron patisier confiseur dans la bonne ville de VERDUN. car il faut dire , qu il a beaucoup voyage, et à 25 ans, en 1900, il a gagné ses galons de Maitre Patissier Confiseur!

                                         Oh, le métier etait plus dur, les galons à obtenir, aussi. Il n y avait pas de passerelle entre la boulangerie et la confiserie, je dirai même, qu il y avait une gueguerre... On etait patissier-confiseur, pas boulanger !

                                         Et les matieres traitees etaient du pur beurre, il y avait peu d outils, de machines, d apprets prefabriques , comme aujourd hui , tout se faisait a la main....mais il devra lutter beaucoup....

                                         Il sera gendarme a Bizerte....  A la guerre de 14, parce qu il veut venger l annexion de sa province, (parce qu il est Alsacien,) quelque 44 ans plus tot, il s engagera dans le regiment des zouaves, comme veteran,il sera sur le champ de bataille de 14/18 .....

                                        Oui, ce grand pere c est deja une figure:patissier, confiseur, , restaurateur même, dans la bonne ville de Verdun. Il  aussi sa patisserie, mais il n est pas encore marié,  ce n est que les  femmes ne lui plaisent pas, c est un fieffé coquin, c est un homme qui, avant de ranger sa vie sentimentale, veut ranger sa vie des affaires!

                                         D ailleurs, à regarder plus tard les arbres généalogiques des Hauswald, je m 'apercevrai, que dans, la lignée des Hauswald, les premier nés, portent le prenom du 1er référencé : Laurent,  mais, aussi se marient tous, autour de 47/55 ans, et vivent tres vieux 90/95/98 ans même.....Pour le prenom, le Pere de Charles, a fait exception,considérant sans doute, qu' avec le changement de statut social, cela allait de soi, car depuis 1620,drapiers de père en fils,qu ils etaient , les uns après les autres, son pere se fait laboureur, cultivateur et possede le taureau pour le village....La maison paternelle existe toujours au centre de Wasselonne....

                                        C est un homme, prudent, econome....mais qui ne deteste pas le goût du risque , parce que chaque sou qu' il gagne, il le place, dans les emprunts russes, bulgares,au Credit Lyonnais, pour se faire un pecule!  On connait la suite...révolutions ....et malheurs du monde....

                                        Dans les années 80, ma mètre, sa fille, brûlera ,témoin en aura été un voisin, ces fameux papiers,que Juppé aura pu obtenir des Russes , un remboursement partiel, pour ceux qui auront eu la patience d attendre.... Mais revenons a Grand père......:

                                        Et puis il pense a une joli fille, une joli dame, elle s appelle Gabrielle Fleury, ce sera ma grand mere.... Orpheline, mais descendante du General Fleury, c est une parisienne, qui ne s en laisse pas conter :  " quoi, ce petit alsacien me fait la cour..., soit ! , mais il devra passer par ou je veux qu il passe! ".

                                        Mon grand pere alsacien ,de culture protestante, cela se singularise de la maniere suivante :  le devoir venant avant les droits, et si l on revendique , il faut déjà prouver ce qu 'on veut , ce que l on peut faire, mais cela fait pas grande différence pour grand père, il aime cette fille, mais un obstacle surgit, elle est Catholique....

                                       Dans ce temps on ne transige pas, si on aime une fille on se convertit !

                                      L' Alsacien est plus tolérant (parait il) car dans cette region francaise, dechirée par l histoire, la tolerance est de mise, pas partout, mon histoire le demontrera, mais les 3 religions CO-EXISTENT: les juifs, les catholiques, les protestants, avec des répartitions différentes au sud et nord d Alsace....

                                      Soit,il veut Gabrielle, il sera catholique, mais têtu, comme un alsacien , dans son fort interieur, même s' il sait que ses enfants seront baptisés et catholiques, l éducation qu' ils recevront , elle sera , protestante ,avec tout ce que cela comporte...dure, sans concessions, dans un monde dur, donner des bases solides....

                                    1920, la guerre, la tourmente est passée.....Verdun, ville détruite, sa patisserie détruite, il s adressera au Ministre de la guerre, pour toucher les dommages de guerre, et c est ainsi qu il pourra recontruire sa patisserie....(.la suite demain)

 

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15 septembre 2005 4 15 /09 /septembre /2005 00:00

                                                                 

 

 

                                                                 Au mitan de sa vie, il s interroge:vanité,vanité des choses.Il voudrait transcrire son vécu, ses histoires vécues, ses personnes et personnages dont il a croisé le destin,les idéaux decus ,réalisés ou refoulés, enfin il ferme les yeux et il se dit: je vais retrouver mes souvenirs! en fermant les yeux il se trouve projete a 1000 km de la,dans une ville francaise ,sur  une Promenade, dans le sud, sur une promenade que l on appelle La ¨Promenade des Anglais",une ville ratachée à la  France en 1863, et que dans sa memoire, il appele NISSA LA BELLE!   

                                                                Nous sommes dans les annees 50, il  se revoit ,petit garcon , tenant  la main de son grand père,marchant sur la promenade, il sait ou il va,au manege des chevaux de bois. oh il est beau ce manege! avec ses lumieres multicolores ,ses rutilantes peintures , ses chevaux  blancs en bois, sur lesquels il va monter,il le sait, son grand pere va lui payer 3 tours! et apres, apres nous irons voir les poneys; ces poneys il en a encore des souvenirs, ces poneys dont il carressait l encolure, doux et puis, a leurs cou pendaient des pompoms!

                                                               Et puis apres il ira manger une glace, ces glaces dont on en voit pas la fin, mais surtout il se souvient de ce personnage, haut en couleurs qu était son grand père.( la suite demain )

 
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                                                                  Un homme regarde a sa fenetre:devant lui, un paysage blanc, car il a neigé, ce matin.Devant lui s étend à perte de vue ,des croix, des croix d un cimetierre et sa réflexion le porte a des interrogations métaphysiques.

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