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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 10:38

Samedi 25 janvier 2014,

il était question sur France2 des suicides

à raison 1 tous les 2 jours, en France.

Stress, pression bancaire, solitude,

pression de performance, chute des prix,séparation :

autant de motifs qui, accumulés,

dans l'exemple de cet agriculteur qui démontre le cheminement des choses.

Il démontre aussi qu'il faut une force

presque surnaturelle poue resister au geste qui tue.

Ce jeune a bien expliqué, qu'il a dû ,

pressé par sa banque (Credit Agricole sans doute )

faire des investissement à hauteur de 300 000€,

mais qu'en même temps il y a eu chute des cours

de son produit

comme les veaux de 137€ pièce vendue,

8 ans auparavant, à 50€ aujourd'hui,

le prix des produits à nourrir, ayant augmenté aussi,

la chute du prix du lait et quota laitier,

il s'est trouvé étranglé, pris dans un système

où lui seul est victime,

car de toute façon s'il échoue ,

la banque vendra tout

et

c'est l'histoire de toute famille ,

parce qu'il à racheté à son oncle la ferme 8 ans auparavant, qui sera détruite.

Donc après avoir touché le fond,

se retrouvant seul, il a pensé à....

 70 heures de travail par semaine

et un revenu de 1000€ par mois voilà le prix à payer pour lui pour survivre.

 Une main tendue avec une nouvelle compagne,

une famille recomposée,

qui apporte un supplement de salaire , il a évité le pire.

Pour d'autres, cela n' a pas existé.....

Au cours de ces 20 dernières années,

moi aussi, avec l'acharnement bancaire, les chausses trappes, de Credit Agricole,

Banque populaire et Credit Mutuel,

ce fut l'enfer

et

je puis dire que si mon Bayou et ma passion de ce que faisais et

d'aimer les gens m'avaient quitté

je ne serai plus là!

Car en france, je ne si c'est pareil ailleurs,

quand on a trouvé le moyen de contrecarrer quelqu'un, t

ous les moyens sont bons:

on s'acharne, on multiplie les difficultés.

On tue en silence,

en France,

que ce soit économiquement

ou

alors on pousse au geste fatal,

le cynisme n'est pas loin des banques, de se dire, ce sera plus vite réglé!

Et si on resiste,

comme je l'ai fait pendant 20 ans,

pour quand même tout perdre,

sauf la vie,

ces mêmes banques s'étonneront que vous ayez eu cette force

et

ce toupet de "vivre encore".

Ce sont souvent des "criminelles en col blanc",

avec d'autres institutions

dont les portes vous seront fermées.

Mais bien sûr l'hypocrisie aidant, vous entendrez toujours le même refrain: "

il avait des difficultés financières,, des difficultés personnelles"

pour se débarasser d'une éventuelle culpabilité

ou sentiment de culpabilité,

alors que si on prend l'exemple de l'agriculteur,

on lui aura fait faire des investissements ,

sachant que les cours vont baisser,

le cout des matières premières vont augmenter,

ces banques spéculant et jouant sur tous ces paramètres.

Dans mon cas c'est le non respect de contrat,

l'entente, la voyoucratie bancaire

et la complicite de gens de justice ,

une sorte de "mafia" qui ne dit pas son nom,

qui existe bien en  France,

qui a failli que je passe à l'acte.

La 1ere fois que j'ai touché d'assez près ce problème du suicide en milieu agricole,

ce fut il y a près de 30 ans:

alors que j'avais créé mon 1er gite rural,

sans l'aide de banque,

en auto financement,

que je louais à la semaine, je crois me souvenir ,

au prix de 535 francs,

je reçus un couple et des enfants un samedi en début d'après midi.

Le Dimanche apres midi, nous recevions un appel téléphonique,

pour dire à nos touristes de rappeler en urgence

dès qu'ils rentreraient de promenade.

Nous apprenions assez vite que le beau père (agriculteur)

de l'un des deux s'était suicidé d'un coup de fusil.

Finiles vacances pour ce couple et les enfants, avec toutes les conséquences que cela suppose.

Nous n'avons eu par la suite aucune nouvelles.

Ils avaient payé leurs séjour;

étant en pleine saison, nous n'avons pas eu trop de mal à retrouver des giteurs et nous leur avons remboursé le séjour.

De ce jour là, j'ai pris conscience de ce problème

et

aussi par ailleurs et par la suite ,

parce que d'autres suicides, de jeunes,

aussi dans notre vallée ont eu lieu.....

La solitude joue beaucoup, et si il n'y a personne dans ces moments là,

cela peut aller tres vite pour le passage à l'acte.

Quand j'ai fait partie du syndicat "Verte France" qui prétendait ou qui voulait pretendre defendre les ruraux,

j'én ai entendu les témoignages

et

même de secretaire de ce même syndicat

qui m'ont raconté comment on les a ruiné,

où la banque, des élus même,

l'incompéténce procedurale d'un avocat,

ont fait qu'ils ont tout perdu,

d'une affaire qui marchait bien , mais dont les terrains etaient convoités

et

l'acharnement bancaire que l'on a deployé ,

mais l'amour entre eux du couple,

le soutien d'un fils, ont évité le drame.....

Tant qu'on aura en France, une voyoucratie bancaire,

une inféodation du système judiciaire,

des avocats qui ne verront que l'intérêt de leur cabinet,

et

de leur vie, rien ne changera.

Je me souviens d'un jour, d'avoir entendu ,

d'un des meilleurs, à l'époque,

d'avocat de Mulhouse me dire,

alors que je lui faisais remarquer d'attaquer une ou des  banques, me dire :

"Vous n'y penser pas,  on ne le peut,

ce sont nos meilleurs clients, on ne peut scier la branche sur laquelle on est assis "! 

Tout est dit ! 

Et puis il faut dire, q

ue c'est tout un systeme qui marche bien: mettre des gens en difficultés:

toute une population vit bien de ces malheurs,:

huissiers, commissaires priseurs,

clients de ces mêmes commissaires  priseurs ou mandataires de justice qui font bonnes affaires,

aussi avocats,

batîments et terrains vendus à vil prix, notaires,  l'Etat même, pour les taxes,

c'est toute economie qui tourne toute seule,

une économie de "vautours" en somme.

Celui qui a créé richesse,

valorisé un bien, payé ses taxes, et impôts

sera le dindon de la farce,

d'une manière ou d'une autre quand on l'aura pressuré, acculé,

pour des intérêts qu'il ignore

et

dont il est un des maillons que l'on doit faire sauter,

au besoin en le poussant au desespoir.

Ainsi la boucle est bouclée.

Mais le problème reste entier et non résolu !

 

 

 

 

 

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