hier,
était programmée la rencontre
à cette émission de 3 personnages:
Marie Agnes Gillot ,
Clovis Cornillac, Alexandre jardin =
la danse, le cinéma ,l'écriture.
Et aussi 3 parcours,
3 héritages diffeéents et milieux différents.
j'ai fait mes recherches sur wikipedia,
ce matin,
car il y a des manques dans les dires des invités,
des blancs dont ont veut retouver la trame.
Pour la 1ere l'interrogation de la 1ere invitée, c'est:
comment a t elle pu aprrendre la danse avec un corset ?
sans que ses professeurs s'en aperçoivent
(Opéra de paris en plus)
ayant ajouté que deux seules de ses amies
étant dans la même chambre qu'elle , le savaient?
Ma curiosité est satisfaite car wikipedia
m'apprend qu'elle ôtait ce corset (pour scoliose)
pour les cours de danse.
Ouf ! ,je respire, car connaissant un peu ce milieu,
par un ancien maître de ballet,
qui plus est ayant été Sujet à l'Opera de Paris
avant cela,
ayant lui même cotoyé les plus grands de 1946 à 1978,
je doutai de ses dires à cette danseuse étoile.
Pour le reste, c'est une femme,
qui a su ce qu'elle voulait tout de suite,
et
son rêve s'est realisé.
Pour Clovis Cornillac, fils de Myriam Boyer,
qui à l'âge de mon frère ,décédé,
c'est le terrain familial, comme un atavisme,
qui a fait éclore ce talent
mais qui a su eviter,
les pièges de ce milieu des comédiens.
S'étant pris en mains à 14 ans,
il a su saisir les opportunites
et
aussi bourreau du travail d'acteur,
on pourrait dire boulimique à regarder sa filmographie,
il a su garder tête froide.
Pour Alexandre jardin, fils du scénariste Pascal jardin, lui même fils de jean Jardin ,
chef de cabinet de Pierre Laval,
situé comme collabo pendant la dernière guerre,
c'est l'écriture, mais aussi une fracture à l'âge de 15 ans,
(à la mort de son père Pascal Jardin , à l'âge de 46 ans,
scénariste entr'autres
des films des Angelique ou du fieux fusil et d'autres,)
après une vie d'enfance hors de la réalité dit il ,
car soirées brillantes, , argent dilapidé au poker,
distribution de chèques au hasard ,
par son père ,
ont emaillé sa prime enfance
et ensuite pendant 5 ans de l'âge de 15 ans à 20 ans,
apres cette disparition, travail pour la maman,
gêne financière,
ce fut dur pour lui à retrouver le terrain de la réalité,
mais aussi une prédisposition
lui a fait fréquenter sciences politiques.
La figure du Grand père, jean Jardin
et
les interrogations du petit garçon,
sur son rôle pendant la guerre,
comme une blessure secrète,
qu'on lui a caché pendant longtemps ,
a forgé un caractère.....
je comprends mieux ce sentiment, cette recherche,
car moi aussi, j'ai toujours voulu savoir
les non-dits distillés, ça et là,
mais jamais élucidés car je manque d'informations.
En effet, j'ai su , en 1969, j'avais pas encore 18 ans
que ma maman avait été rasée à verdun ,
accusée de collaboration,
mais comme aussi le père de pascal Jardin, elle avait aidé à la Résistance, aussi,
une sorte de double jeu
et
plus récemment son frère, mon pseudo parrain,
m'a appris que lui même,dans les francs tireurs,
avaient sauvé de la mort, car condamnés à mort,
ses parents accusés de collaboration
(donc mon grand père Alsacien)....
avec une intervention de sa part.
Ce sont des périodes floues
dont il difficile de séparer ce qui est de la rumeur
des faits exacts quand on a pas tous les éléments.
Mon père avait l'habitude de me dire que lorqu'il dirigeait
" le Coq Hardi de Verdun," alors qu'il était marié
avec sa proprietaire,
qu'il n'avait jamais vu autant de résistants spontanés
apres 1944, alors que les mêmes avaient fait courbettes
aux Allemands qui avaient requisitionné
son hotel pour en faire le siège de la Kommandantur ,
bien avant cette date de 1944,
depuis le début de 1939, et les actes de Vichy....après.
Alexandre jardin a écrit un livre pour exorcicer ce passé
ou tenté de trouver une réponse à sa question:
son grand père était il conscient ou au courant de la rafle
du vel d'hiv et des conséquences de ses déportations?
je ne sais si il a la réponse,
mais lécriture est pour lui semble t il une thérapie.
Moi aussi quand j'écris sur cet écran.
Pour en revenir à cette émission de Frédéric Lopez,
ce sont vraiment des moments riches où c'est toujours
un éblouissement de découvrir ces différents parcours.
Il y en a eu d'autres que je n'ai pas tous vu,
comme
Arielle Dombasle, Serge Moatti
et
le Comte de Bouderbala,
que je regarderais prochainement .