et
une justice pour les puissants que l'on protège"
C'est l'une des phrases fortes de l'interwiew
qu'il a fait au Nouvel observateur du 8 au 14 mars 2012,
où il était d'ailleurs l'invité de France Inter,
ce matin du 15 mars, de 8h20 à 8h30,et de 8h40 à 8h55,
que vous pouvez podcaster.
JL NADAL était jusqu'à récemment,
ancien procureur général
près de la Cour de Cassation.
Le devoir de réserve d'alors semble lui avoir muselé
ce genre de constat,
mais maintenant qu'il est libre,
retraité,
il cause et dit ce qui est.
Comme beaucoup de Français,
de citoyens
qui ont eu à pâtir d'une certaine voyoucratie judiciaire,
avoisinant une voyoucratie bancaire,
il dit sa verité sur la crise de la Justice.
Pressions politiques, valse des nominations,
pseudo indépendance des magistrats,
multiplication des affaires,
qui ont émaillé un quinquennat juridiquement "affligeant"
(dixit Nouvel Observateur, page 66).
Autre phrase clé:
"Comment les Français n'auraients pas le sentiment de vivre
dans une fausse monarchie républicaine
au sein de laquelle les puissants
estiment n'être pas soumis au régime ordinaire"
(à propos de l'Affaire Chirac)
" je suis un homme libre.
Eh oui, je suis un homme de gauche.
Et alors?
jamais la justice n' a été aussi meurtrie
et je souhaite que cela cesse.
C'est le sens de mon engagement.
Aujourd'hui c'est François Hollande qui est candidat
et
porte les couleurs de la gauche.
Je souhaite qu'il gagne.
Et qu'il rétablisse ,
dans le respect des institutions,
un Etat fort.
Un Etat fort:
lui, il a la légitimité pour le dire"
je crois que la messe est dite
et
rejoint ce que j'ecris depuis des années,
pour en avoir été victime:
une voyoucratie bancaire et judiciaire,
et
surtout en Alsace,
Terre de Droite,
et
d'Extreme Doite,
aussi,
par exellenceoù le mélange des genres:
faux en ecriture de notaire,
mansuétude pour les escrocs,
alignement systematique sur les banques
ne fait pas peur.
(voir mes précédents articles affaire financières ou autres)