Ce jour, sont arrivés ,
dans le cadre d'échange Européens,
4 jeunes Anglais,
pour loger,
dans 2 de mes studios.
Ils viennent Mansfield,
apprennent l'electro-technique.
Cela fait la 2eme fois,
en 2 ans que cela m'arrive d'offrir cette possibilité,
à un prix défiant toute concurrence,
puisque à 50% du prix habituel.
ils viennent dans le cadre d'échange inter-établissement,
et
c'est dans de celui de Masevaux que cet echange se fait.
Il se fait grâce à la volonté d'un seul homme,
seul, mais volontaire,
pas un Alsacien, mais un ch'ti,
de valenciennes, professeur d'électro technique,
depuis au moins 20 ans à Masevaux,
qui dit lui même que son métier c'est
" 60% d'éducation, 40% de professorat" ,
qu'il met le pied à l'étrier avec ces échanges Français et Anglais....
Quand je dis que la solidarité n'existe pas,
c'est bien vrai,
car même dans le lycée de Masevaux où il exerce,
il n'a trouvé aucun soutien,
comme il nous l'a décrit ;
il a dû aller au rectorat, pour obtenir des fonds,
souvent rempli des dossiers de 30 pages pour argumenter,
auprès d'inspecteur, pour faire accepter ses projets.
Il a souvent passé pour un original...
Quand j'ai appris son projet, il y 2 ans,
j'ai tout de suite adhéré
et
j'ai tout de suite fait un prix,
pour que cela ne soit pas une charge trop importante
pour les familles.
30€ par jour, petit déjeuner inclus,
pour 2 personnes, par studio, qui dit mieux?
Comme on le voit,
la solidarité, chez moi ce n'est pas du virtuel,
comme ces organismes de financement :
Accord et Prêt d'Union,
qui ne sont que des leurres !
Croyez moi, je ne suis pas prêt de l'oublier.
Quand je me retourne en arrière ,
je m'aperçois, sans vouloir me vanter,
que j'ai souvent plus donner qu'avoir recu,
et
que notre Monde n'est plus fait pour des gens,
comme moi,
à qui on a inculqué cette croyance "boy scout" :
d'aider, de s'entraider.
D'ailleurs ,
il suffit de regarder tous les jours, comment va le Monde:
égoïste, à l'image de notre cher Président Sarkosy,
arriviste, carrièriste ,
où l'entraide ne se fait qu'à l'horizontale,
entre gens aisés, riches,
mais jamais en tranversale, ni verticale,
où la cupidité est une seconde nature;
comme disait mon père "on ne prête qu'aux riches".
Ces jeunes vont visiter notre Région
et
repartiront vendredi matin,
nous leur endrons le séjour le plus agréable possible.
Peut être plus tard se souviendront ils
d'un séjour En France à l'âge où on découvre
le Monde avec ses différences.