Au lendemain, de mon arrivée, cet octobre 1966, à Nice, apres mon retour d Angers, Maman m emmena à ma nouvelle école: L ecole Ste Jeanne d arc, où m accueilli un certain mr Jouffrey, rouquin, , grand, à l oeil vif d inteligence et de curiosite.....
j avais, encore 2 ans de retard, sur une dite scolarité "normale", mes camarades ayant tout au plus , 14 ans et la fin de leur scolarité ,étant pour la plupart leur certicicat d etudes , comme moi, dont c etait le challenge, pour l année 1967. je sympathisai rapidement, et le midi, apres le repas , c etait le jeu de 1000 francs qui allait occuper, nos esprits ,avec mr jouffrey. Apres l ecole c etait l 'arrêt à la marchande bonbons pour quelques centimes et nos chemins se separaient au bas de l avenue Borriglione..... J ai souvenir de Cabezon, qui sera engagé à la Sncf, et d un jeune blond aimant la mode, d un autre peignant des galets, et les vendant comme presse papier, et d un costaud joël.....
Apres la classe, à la maison , c etait l entretien de l 'appartement, et à cela il y avait une bonne raison que Maman se plaisait à rappeler : " souviens toi, le docteur Darcourt a dit que tu etais guéri , mais qu il fallait t occuper" !.. Ainsi le menage n avait plus de secret pour moi: vaisselle , cirage de parquet , lavage des carreaux de gres noirs et blanc, du couloir, brilllance à la chamoisine des chaises louis XIII, à haut dossier, du bufffet Henri II à colonnettes,et tout y quanti.....
L année scolaire passa vite et j obtins mon certificat d etudes en juin 67, et apres un sejour, à aider au patronage de l ecole ste jeanne d arc , ce fut mon 1er emploi dans un camping international " Lou Pistou " à Cagnes sur Mer, tenu par pour la partie restaurant par mr Dandre et sa maman pour l épicerie, la partie camping etant géré par les propriétaires Mme, Mr Agosto.
Dans ce camping , logé sous une tente, pres de la cuisine, lever à 6h30, j j'allai en cuisine, preparer la pate brisée , sur un plan en bois, pour les tartes, prevues au menu, tartes qui obtenaient succes et que Mme dandré se plaisait à dire: " fabriquée par le jeune". En effet j aimais petrir cette pâte et j y trouvai meme une certaine sensualité, à manier et melangeai les differents éléments..
Je réceptionnai, l arrivage de l épicerie et legumes, le matin,;servai le petit dejeuner en terrasse, s il y avait lieu, et en matinée, à la cuisine aidait à la préparation des plats, du menu du jour.... j ai appris beaucoup.... mon salaire etait de 300 francs, nourri , logé, une dame s occupant de mon linge , les pourboires etaient génereux, de l ordre de 300 à 400 francs, selon les mois, les Belges du mois d août etant les plus généreux, (pour cette année là, pas de congés bien sûr). Juillet et Juin etant les mois de villegiature des Anglais et des Allemands.
Certains belges n hésitaient pas à me laisser 5 francs de pourboire,ce qui etait une somme consequente quand on sait le taux horaire était à l epoque, de 3 francs ou moins...Les cartes etaient ecrites en anglais, allemands et francais.. le menu du jour affiché, sur un tableau, à l entrée du camping, permettant de retenir son plat à emporter,sous la tente ou retenir sa table, à midi, pour les occupants du camping; menu au prix de 8 francs et 50 cts de l époque.
Le coucher etait à 23 heures et plus , c etait selon, une coupure àprès 15h jusqu'à 18h., j en profitai pour faire sieste et lire... Pour service,au restaurant du soir , comme à midi. Je mangeai à 11heures et 18h,avec les patrons, genereux , car , il m arrivait de manger un demi poulet à moi tout seul, boisson orangina à gogo, comme ils disaient " tu travailles , tu manges !" la tenue, etait decontracte , mais propre: chemise ou polo, pantalon ou schort, mais sans cravate ni noeud papillon...
Le salaire, Monique, ma soeur, venait le chercher, mais je me gardai de donner mon pourboire, celui ci me servant à ma culture génrérale, par l achat de livres sur la collection "Enigmes de L univers" de Robert Charroux et les livres sur le Nazisme et les camps de concentration et les expériences medicales du Dr Mengele......
Bien entendu, mon statut etait illegal , du moins, dans sa forme, et mon revenu n etait pas declaré, et je devais me garder sur mes gardes, pour eviter de susciter curiosité , d une inspection..... Mais cela etait un arrangement entre les parents et les gérants,dont je me suis à l époque, garder de contester la decision.....J etais apprécié et mr Dandré, m avait pris en amitié, et comprenait difficilement, le rejet dont j etais l objet , même s il admettait, que mon sejour chez etait formatif...
En septembre 67, apres ce premier séjour, les parents considérant peut être que mon avenir, était dans l hôtellerie, me placèrent dans un retaurant du port de Nice, La vedette, mais l ambiance etait si mauvaise, et tellement différente de celle du camping , que je tins pas longtemps, et le quitta.
Maman , se souvenant, que j avais quelque don manuel, tenant son atelier de couture, confectionnant , à l epoque des modèles uniques pour des Dames , s etait mise dans la tete d y ajouter des ceintures et babioles ajourées....Par ses relations, elle connaissait un émailleur d art, et ainsi, je me vis aller chez Mr TOURNIER, pour apprendre l emaillage.....pour un salaire de de 30 francs par mois., 1 franc par jour comme apprenti.
J y restai , 3 mois, suffisamment pour y apprendre la base de fabrication, et le paillon argenté..., la pose de décor, aussi, mais travaillant, au néon, toute la journée, ma vue baissant, le contrat ne pût ête signé ,à mon grand regret. Je me souviens d une dame Belge et de sa tarte au citron, de son habileté à poser decor à la plume,des emaux, sur les faces des pièces preparées par nous, les jeunes. Et j appris aussi, à relativiser, la beaute feminine....
il me faut la raconter cette anecdocte
" Mr Tournier avait une representante, pour vendre ses emaux; elle etait grande, le mollet bien fait, un visage rosé,,bien maquillé, apprêté, un oeil marqué d un discret dessin, une poitrine de bon aloi,une mise d habits de bon goût, tissu Chanel,chaussures et accesoires assortis.....
Nous puceaux, du moins je le suppose pour d autres, tournions comme des mouches,quand elle venait à l atelier..ce qui ne lui deplaisait pas. nous ne pouvions pas lui donner d âge, mais plutot un "age encore bien conservé " .....40,45 ans et l escuse de notre jeune âge nous faisait dire ," c est dans les anciennes casseroles que l on fait les meilleures soupes" et chacun de fantasmer sur ce brin de femme désirable.. nous etions 3 jeunots à baver sur cela....Un jour, pourtant la realite allait me faire decouvrir une autre realité: Maman, voulait que je demande à Mr Tournier, les echantillons de collection: broches, boucles de ceintures etc....Sur sa demande, Mr Tournier,me demanda d aller, boulevard Tzarewitch, prendre valise, chez la representante,pour le lendemain matin,et ce, devant mes camarades, qui opinant et force clins d oeil, me firent comprendre que j avais de la chance...Le matin même, je me presentai à belle demeure, porte polie, heurtoir en laiton, et frappai à la porte.....quelques instants plus tard, une porte s ouvrait, une femme d un certain àge m ouvrait en peignoir.....j eus du mal à la reconnaitre. : le peignoir ne cachait pas grand chose d une peau ridée de la poitrine,... des poches , que dis je, des "valises sous les yeux" d un visage non apprêté alterait l image que j en avais auparavant...
C etait le visage d une femme marquée, les cheveux en bataille, et non relevés en un chignon soigné; pieds nus,les chevilles et bas de jambes un peu seches, dans des chaussons ,elle achevait de detruire l objet de notre phantasme. J entrai dans le vestibule et attendit le retour de la dame,avec l objet cherché,la valise.
Quand je la quitti,je me demandai si j avais fait un mauvais reve... je regagnai, l atelier, et je dus conter, parce qu empressées, de la part de mes copains,la visite à la "Dame".
Ils furent naturellement décus, et même si ,charité bien ordonnée, nous fit pas, même sentir à la representante, que tout ce qu elle portait , etait de loin , beaucoup factice, nous fûmes , moins comme des mouches, autour d elle, à chacune de ses prochaines visites..
.Ainsi, je decouvrais,à peine 17 ans,que le maquillage, et la tenue vestimentaire, une coiffure soignée, des chaussures qui galbent un mollet, peuvent tromper son monde....." Quelques temps plus tard, je quittai mr Tournier , à regret, pour les raisons dites plus haut.
. Ensuite ce fut chez un tapissier, Balestra, rue Smolet,où, le travail de sommier metallique ne me plut pas , seulement le decapage du bois et sa remise en état, avec le père du patron, m attirait et ne je restait pas,malgré tout..
Nous étions debut 1968, et en desespoir de cause , Maman, me plaça un temps, chez un boulanger , la Panetterie moderne, "des pieds noirs," considerant sans doute le personnel, corvéable à merci.." comme la bas dis.".travaillai la nuit, de 23heures a 12 heures,dorait les croissants et autres activites..abusait d heures..où je restai jusqu au début des événements de Mai 68.....
Je n étais pas autiste des évenements du Monde:
en 1967, c etait les évements d Israel, et la guerre des 6 jours.....
Plus personnellement , Maman,victime d un vol, d un certain representant juif, Cohen, de sa collection de prêt à porter, qui la fit reproduire, au Magreb, ce qui ne manqua pas, de rejaillir , en ambiance mauvaise sur la famille... Cet evenement du vol de son representant me choqua et peina beaucoup.
Même un courrier à Couve de Murville, alors ministre des affaires étrangères, du General de Gaulle , pour denoncer les faits, de sa part, n y fit rien, aucune extradition , ne pouvant être faite à ce moment là, aucun accord n existant , à l époque, entre Israel et la France.
Ce fut l époque aussi, où commencait la serie des "papiers bleus d huissiers", dans la boite aux lettres en acajou de la Rue Alphonse Karr, et les allées et venues chez maître Bessières, sous les arcades du casino Municipal,face au jardin 1er, où maman m envoyait porter enveloppes.
1967,c' etai l epoque, où Maman lançait sur Nice,la jupe-culotte, et Monique, avec ses 15 ans servait de modèle, suscitant surprises à Ste Clotilde, école privée,tenue par des Bonnes Soeurs, qu elle frequentait... .Je l accompagnai ,en Ville, parfois, ravie,et les garcons se retournaient sur son passage....Belles gambettes , en effet, mais pour moi, ce comportement était deplacé, voir vulgaire de la part de ceux ci..
Les differentes affaires concernant Israel ( frégates volées dans le port de Cherbourg, puis les évènement des 6 jours) me faisaient dire: " qu'ils n avaient rien compris, avec la shoa" et les dires de De Gaulle " c est un peuple sûr et dominateur" suscitaient chez moi un debut de rejet et de haine ,heureusement vite disparus, car d autres commercants juifs,pour compenser la perte du vol, lui avait donné nouveau delai, à maman, et commandes pour redresser la situation.....Il faut dire que la profession de pret à porter et les bijoux etait le champ gardé de la population Juive de la Ville de Nice; dire cela n est pas faire une discrimination , mais constater que les évenements d Algérie, alors que j etais en pension, avait emmené , sur la Côte, une population de" pieds noirs d origine juive", qui après le traumatisme du depart de l Algérie ,avait su se refaire une santé financière, autrement, et dans d autres segments d activites , pour parler comme un homme de marketing.
Je sentais bien à la maison,une sorte de depit,comme si, au Francais de souche, on avait pris quelque chose, ou si, ceux de loin, nes si loin,ne pouvaient avoir même chance.....Pourtant la famille de mon père, avait defendu Dreyfus au siecle dernier, et je sentai une sorte de decalage sociologique.....Est ce les lectures du journal Minute, du Canard enchaîné, de mon père qui amenaientt ce genre d attitude? j en sais rien, et ces lectures me faisaient rire plutot que d approuver ce genre d opinions.
Maman ne vendait pas en direct , mais fabriquait des collections pour differentes boutiques... je me rappelle d une : CASH AND CARRY, qui faisait défiler les modèles, sous son nom, étant fabriqués par Maman. Nous vivions , toujours, à l avance pour la mode, avec 6 mois d avance, Maman preparant la collection d hiver en été, et vice versa....Maman passait 15 a 17 heures dans son atelier , viandox sur viandox.....ses nerfs etaient soumis à rudes epreuves. J aimais l odeur des tissus, rangés sur les etagères.... les modeles des magazines......Maman me faisait parfois fabriquer des boutons avec des restes de tissus, avec la machine à emboutir,;ramasser les aiguilles avec un gros aimant , sur la moquette ou parquet de l atelier...quand elle ne tolerait que je fisse rien en sa presence , à l atelier.
C etait , l époque où, Maman assurait le revenu de la famille, en 1967, car papa etait au chômage....Le couple n' allait pas au mieux ,faisait chambre à part, Maman dormant au salon avec Monique, une cloison en bois separant, la salle à manger devenue notre chambre , à mon frere et a moi.... Notre chambre , du temps où nous etions petits , devenant la chambre du père......Le dimanche , Maman invitant la grand mère ( mère de mon pere ) à partager le repas dominical, qu elle s empressai de payer, en donnant à nous trois, quelques sous, pour ne rien devoir......Ambiance, ambiance.... D' ailleurs , ne se privant pas de rappeler, que nous etions chez elle, car l appartement lui appartenait.......
Mai 68, est là, avec ce que cela pût comporter d exces : des magasins vides, avec des reflexes pour certains de faire provisions à outrances... je me souviens aussi d une ville paralysée...plus de transport, ,d une chienlit comme disait l' Autre, à nulle autre pareille !.
C est l époque , aussi , où Maman considerant que peut être mon avenir serait mieux dans l armée ou Marine , me fit inscrire pour Toulon, je passai les tests, choisi specialite : Timonier, mais ma vue, avec leger strabisme decelé, fit refus de l engagement.
Juin 68 est vite là, et je retourne chez mr Dandré au camping "Lou pistou", au grand bonheur de celui ci....mais les evenements vont se precipiter pour moi, sans qu une fois je pus deceler quoi que ce soit......Bien entendu, sachant dejà ce qu il y a lieu de faire, la remise en jambes est vite faite, et cette année là j aurai des aides pour l été: 2 garcons et une fille, les affaires marchant bien apres le traumatisme du Printemps.....il y eut la peur du vide du pouvoir , la fuite de De Gaulle à Baden Baden, le retournement de situation, les accords de Grenelle, les interventions de De Gaulle à la télé,les promesses de reformes qui rassuraient un peu: j entendai et ecoutait beaucoup les reflexions des gens.....
Pompidou, parti, certains, considerant qu il était l otage des juifs étaient contents, beaucoup l' assimilait à la famille Rotschild....et à une certaine trahison envers De Gaulle; d ailleurs, un certain Chirac, depuis 1 an , createur des ANPE, se faisait remarquer....
Mais l été est là, et les gens veulent oublier....
Mais les evénements internationaux vont secouer un peu cette torpeur:l entrée des chars russes dans Prague,le rêve d une revolution tranquille de Dubchec, écroulée , le sacrifice de jeunes immolé par le feu, le coup de force de Brejnev vont desiller les yeux de quelques uns...et ramener un peu de cette realité d un monde coupé en deux, par deux regimes economiques différents....C est de cette epoque nait , en moi, une conscience politique et le desir pour plus tard, d y changer quelque chose..... j adhère, et le formule à mes parents, que le programme de De Gaulle, me plait et que ses reformes sont juste à propos...à mon retour de chez Dandré,du camping "lou pistou,ce qui ne manqua pas de creer des tensions , car pour eux , le grand Charles etait le diable, depuis la fin de la Guerre..pour des raisons que j ignorais à l epoque.
Pour moi, plus personnellement , à quelques jours de ces evenements, un dimanche d aout 68, Mr Dandré, me demande de renter chez moi. Surpris, il ne veut pas m en dire la raison, alors que le service du dimanche est primordial, et je prends le bus "rapide cote d azur jaune" pour rentrer sur Nice .
Je remarquai bien, les volets fermes de l appartement , montai quatre à quatre l escalier et sonnai. " Ha, c est toi, te voilà ! " dixit grand mère. " Ta mère a quitté ton père , il est dans sa chambre, ta mère à l atelier de confection , va la voir" . Ce que je fis.
Arrivé à l atelier, maman m annonce tout de go :" te voilà, bon , avec ton père cela ne va plus, j ai pris quelques dispositions: un appartement, pour ta soeur, ton frere et moi; toi , tu reste chez Dandré, d ailleurs je lui demande de te garder un mois de plus , septembre et après on verra, pour l' armée, un engagement ou autre , tu peux disposer, voici une lettre pour mr Dandré , vas y ,tu vas rater ton bus !"
J etais abasourdi, étrangement calme, et pourtant, arrivé, pres du camping, je prenai un chemin détourné et là ,je versai toutes les larmes de mon corps, à l abri des regards car je comprenai difficilement, cette difference de traitement......Bien etendu, Mr Dandré accepta de me garder, un mois de plus, malgre que le mois de septembre fut moins afffluent, en terme de clientèle, et il fit même le geste de me ramener à l appartement, à la fin du mois, le coffre de la voiture empli de victuailles, car celles-ci perissables , ne pouvaient rester à l epicerie, le camping fermé durant l hiver.
Debut octobre je fis le déplacement jusqu à Tarascon, malgré les greves de transport, et bien qu arrivé par mes propres moyens, je dormis là, je fis les test.Je me souviens du gradé de service, voyant le pedigré de ma vie me dire " petit, tu crois pas que tu as connu un peu notre regime de discipline, avec les differentes periodes de pension? Et ta famille a sans doute besoin de toi, alors tu prends tes affaires et rentre à la maison, et même le certificat de ton medecin, pour certifier ta guerison ou ton mieux, ne changera rien, même si je concois que sans armée,comme tu le dis, tu ne pourrai renter en fonction publique plus tard.." je reparti, avec d autres,... des 3 jours je fis 1 journée et demi, et en route pour Marseille, (où, ma mère , ne le sus jamais), avec des camarades ayant percu mon dénuement moral, à qui j avais donné mes "troupes", ne fumant pas,m invitèrent dans le quartier du panier, la rue Tubano, où les filles et les bars furent nombreux....Je me souviens pas de grand chose , sinon d une chambre, où je m endormai comme une masse et me reveillai avec mal de tete, un peu d argent, pres de mon lit et mon billet d armée de train pour retour pour Nice, ayant egaré mon porte feuille. Un camarade, resté là, à mon reveil qui rejoignait Toulon fit le voyage avec moi et m expliqua la soirée , où je supporta pas longtemps, les differentes virées...Le soir du 3eme jour j etais de retour, a Nice , où j expliquai à Maman, que l armée avait formulé refus d engagement et que pour mon service: "on verra"
Je percus chez elle deception , et elle me dit :" puisque c est ainsi, tu vas prendre le journal et chercheras un travail qui te plait et ira te presenter" ! Cela dura quelques jours, jusqu à mon jour anniversaire , le 16 octobre 68,où je décrochai un emploi de magasinier dans un etablissement de droguerie en gros, les Etablissements Thonon, au no 59 de la rue Arson, en face du monument aux morts de Riquier. Salaire de 550 francs , par mois,pour 40 heures par semaine.
Je l ignorai, encore mais cet emploi, à l age de 18 ans, allait signer mon entrée dans la vie active....